Ça fait rêver

à l’endroit ténu
de nos anciens baisers
bientôt la guerre fera rage

sur les berges salées
d’un vert si paisible
tu te laisses déporter
aux creux des marécages

dépouillé de cœur chantant
de cépages sublimes
tu cultives tes cris bachiques
tes silences prolongés

sous les surfaces hybrides
de ce village modelé
par la suie et le sang du crime

tu souris pour ceux
qui ne savent rien
des exodes nocturnes

ça fait rêver

Et ça fait rêver - une façon subtile de dire les choses simples qui parfois semblent très compliquées. Bravo - Solweig

j'aime lire ces souvenirs, ces rêves de poète, une touche romantique et un instant détendu.

Merci Léo.

Oui bel élan Léo retour heureux et inversement.

Dam.

encore un qui fait du bien!

Merci à vous. Votre présence ici est réconfortante.

POur la peine et pour me remettre du baume au coeur, ....

J'aime et l'idée et le début. Ensuite, j'ai le sentiment que le rythme se perd et l'idée s'alourdit.

Une vie engloutie sous l'eau. Reste sous la surface visible le souvenir.
Quand un village est ainsi englouti, tous les souvenirs se mêlent... dilués comme sucre dans l'élément liquide. (en est-il de même de tous les amours noyés dans le lac des souvenirs ?)
ça fait rêver en effet... même si ma lecture est toute personnelle et s'éloigne peut-être de ton intention.