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Cet été on a fait LoL
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Cet été on a fait LoL
.
dans les gazettes de cérémonie
je me regarde d'en face
"l'autre est celui qui se souvient "
sur LoL Coast
je me classe à faire
l'élégance sous la peau
retrouve enfin sa place
off shore
un amour contigu
qui dessèche nos particules
comme un écran total
chemin divers
je m'indiffère
Cet été on a fait LoL !
ez
dans les gazettes de cérémonie
je me regarde d'en face
"l'autre est celui qui se souvient "
sur LoL Coast
je me classe à faire
l'élégance sous la peau
retrouve enfin sa place
off shore
un amour contigu
qui dessèche nos particules
comme un écran total
chemin divers
je m'indiffère
Cet été on a fait LoL !
ez
Re: Cet été on a fait LoL
Quel bel hommage !
Vivement l'été prochain.
Nilo, quatre saisons.
Vivement l'été prochain.
Nilo, quatre saisons.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Cet été on a fait LoL
Je me régale de te lire – il y a toujours quelque chose qui accroche le cœur et les yeux, et une envie de suivre, peu importe le sujet, puis j’ajoute « et le sujet ».
Cordialement Solweig
Cordialement Solweig
solweig- MacadMalade
- Messages : 499
Date d'inscription : 05/09/2009
Age : 75
Localisation : Szczecin/Sablé-sur-Sarthe
Re: Cet été on a fait LoL
Pour ez, Nilo, Solweig et les autres... (malpoli)
Un tabou sur le sein gauche.
Laïka est russe, Laïka est douce.
Elle ne quitte jamais son nounours en peluche. La grosse sucette qu’elle porte fière, un cadeau de Noël, lui fait la bouche en cul de poule.
Laïka est russe, Laïka est douce.
Elle lit Tchekhov en dormant.
L’ours muet des steppes sombres.
En mille baisers pointus, Laïka tire des baisers.
Des obus.
Le cantique des risques dans le déchirement de l’humide.
Quand la Taïga de l’automne met en émoi jusqu’aux yeux de Babylone.
Elle est quitte de l‘espoir. S’égosille en un soliloque de Bach et donne quitus à sa dignité de mourir dans les vespasiennes de ma folie.
Autour de mon firmament, elle tourne.
Tourne comme les noces de la mariée, Laïka se marie à Manosque, elle est le reflet d’une cape, l’opprobre de la lumière.
La danse du soir repousse les chaises.
Laïka, l’oursonne.
Crève les yeux, mange les mains des hommes.
Dans l’orphéon, le Viole d’amour à une corde, renchérit et racle les gorges.
Avec les morceaux que je recolle sur l’asphalte de ma mémoire, sous l’arbre de l’Olivier, sur les barreaux de ses lèvres, je repeins des baisers.
Les notes hautes sous son tutu volent au-dessus.
Les restes d’un monde clos en symbiose font la ronde. Ma fiancée valse comme une chienne.
Chaîne des chiennes, l’Himalaya , muse à Venise.
Je joue l’instrumental des ossements.
La tempête joue sur mon tombeau.
Dans le ciel d’Orly, s’envole le rêve de la Russie.
Nous séparent trente cinq degrés. Le grand écart de la peinture et de l’étoile.
L’illusion d’un spectacle que seule la nature poursuivra.
Parce que je n'ai aucune réponse.
Un tabou sur le sein gauche.
Laïka est russe, Laïka est douce.
Elle ne quitte jamais son nounours en peluche. La grosse sucette qu’elle porte fière, un cadeau de Noël, lui fait la bouche en cul de poule.
Laïka est russe, Laïka est douce.
Elle lit Tchekhov en dormant.
L’ours muet des steppes sombres.
En mille baisers pointus, Laïka tire des baisers.
Des obus.
Le cantique des risques dans le déchirement de l’humide.
Quand la Taïga de l’automne met en émoi jusqu’aux yeux de Babylone.
Elle est quitte de l‘espoir. S’égosille en un soliloque de Bach et donne quitus à sa dignité de mourir dans les vespasiennes de ma folie.
Autour de mon firmament, elle tourne.
Tourne comme les noces de la mariée, Laïka se marie à Manosque, elle est le reflet d’une cape, l’opprobre de la lumière.
La danse du soir repousse les chaises.
Laïka, l’oursonne.
Crève les yeux, mange les mains des hommes.
Dans l’orphéon, le Viole d’amour à une corde, renchérit et racle les gorges.
Avec les morceaux que je recolle sur l’asphalte de ma mémoire, sous l’arbre de l’Olivier, sur les barreaux de ses lèvres, je repeins des baisers.
Les notes hautes sous son tutu volent au-dessus.
Les restes d’un monde clos en symbiose font la ronde. Ma fiancée valse comme une chienne.
Chaîne des chiennes, l’Himalaya , muse à Venise.
Je joue l’instrumental des ossements.
La tempête joue sur mon tombeau.
Dans le ciel d’Orly, s’envole le rêve de la Russie.
Nous séparent trente cinq degrés. Le grand écart de la peinture et de l’étoile.
L’illusion d’un spectacle que seule la nature poursuivra.
Parce que je n'ai aucune réponse.
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