Mi-poète et mon cul

cbello Ven 13 Juil - 23:33

Mi-poète

La danse des sirènes est réglée sur minuit
J’ai troquer mon réveil, contre un air arlequin
Des matins en pantoufles et le chat qui s’ennuie
Quelques roses quand même et le verbe assassin

Dans ma cave, je crie, des chants de Martinique
Des voyages engloutis, aux effluves salins
je suis là, mon coco ! Implorant des tropiques
Barricadé dans l’os, sous mon pull marin

Je suis là et alors ? Affuté de mon Bic
Les poètes et les roses ne meurent plus à Pariss
Depuis longtemps déjà, ils s’en vont sans un fric
Nettoyer leurs chagrins, sous des ciels Cannabis.

Il parait que Ferré musiquait d’encensoirs
Que Brassens et que Brel s’éventaient du bidon
Que Verlaine et Rimbaud, mitonnaient de l’oignon
Que Baud’laire, urinait, sur d’illustres trottoirs

Jusque là, j’ai tout bon, j’ai la rime et le style
On dirait de Wagner, que tu ne connais pas
Par-dessus les chansons électriques ou s’empilent
Des millions de badauds à la gueule lambda.

J’ai le vers migrateur, mi-poète si tu veux
Les yeux clos, je connais ! Tu l’as bu mon histoire ?
Enivré d’un dimanche et de larmes en croco
Plein d’amour à ranger, tout au fond d’un tiroir

enfantdenovembre Lun 16 Juil - 16:34

La claque...
J'adore!

(juste quelques petites erreurs à revoir...)

Lalou Lun 23 Juil - 17:08

Ouep !!

Paf!!

( dis donc enfantdenov, il fait peur ton avatar!)

spandrell Lun 23 Juil - 21:34

ouai! de bonnes sonorités qui claquent, sur un fond rebel a souhait, "mi-poète" mais là je suis obligé de voir le verre à moitié plein.

cbello Jeu 26 Juil - 20:48

"mais là je suis obligé de voir le verre à moitié plein."

j'chuis d'accord, c'est pas faux ! Donc, on efface tout et on r'commence

Mi-poète et mon cul

La danse des sirènes, est réglée sur minuit.
J’ai troqué mon réveil, contre un air arlequin.
Des matins en tignasses et le chat qui s’ennuie.
Quelques roses quand même et le vers* à la main.

Dans ma cave, je crie, des chants de Martinique.
Des voyages engloutis, aux effluves salins.
je suis là, mon coco ! Implorant des tropiques.
Barricadé dans l’os, un vieux pull marin.

Je connais quelques routes et des voix* maritimes.
Des escales sans îles où le temps ne vient pas.
Quelques boys en lady où des ventres s’arriment.
Dans des claques asiatiques, à leur sexe bomba.

J’ai tangué des dérives où la mer était Corse.
Échangé mon whisky contre un blues africain.
L’aube embrumée de leurres où le triste s’amorce.
Dans des ports anonymes où prient des assassins.

J’ai gueulé comme font, tous les cons d’Amérique
Vive nous, et les femmes, Viva la libertad
Dans mon dos, pleure encor, un mataf hystérique
Un indien bretonnant, une plume de moi

On m’a dit que Ferré musiquait d’encensoirs
Que Brassens et que Brel éventaient du bidon
Que Verlaine et Rimbaud, mitonnaient de l’oignon
Que Baud’laire, urinait, sur d’illustres trottoirs

Jusque là, j’ai tout bon, j’ai la rime et le style
On dirait du Wagner, emprunté à Cubas
Par dessus les chansons métalliques où défilent
Des millions de badauds, tricotant ma rumba

J’ai le vers migrateur, mi-poète si tu veux.
Les yeux clos, je connais ! je l’ai bu mon histoire !
Enivré d’un dimanche et la rime en croco.
Plein d’amour à ranger, tout au fond d’un tiroir.

*Bon orthographe

LCbeat Jeu 16 Aoû - 18:17

Ca se lit comme un hommage à Ferré
Et j'ai aimé ma lecture
mais j'en aurais voulu davantage. De la distance !, du kilomètre !

cbello Jeu 16 Aoû - 18:31

LCbeat a écrit:Ca se lit comme un hommage à Ferré
Et j'ai aimé ma lecture
mais j'en aurais voulu davantage. De la distance !, du kilomètre !

Merci pour ta lecture, à cette effort aussi et qui me manque pour les éloges à l'autre... je sais aussi que je n'suis pas Lalane (qui a entre autre, mille fois plus de talent que moi) mais je régule la mesure... j'évite l'extrème, qui à un moment donné, fatigue le lecteur...

cbello Jeu 16 Aoû - 18:59

Note : Quand je dis que Lalane a du talent,c'est vrai (c'est vrai aussi que le l'aime bien ce mec, surtout pour ce qu'il se croit être), Donc, je le dis bien, "je ne siuis pas Lalane"

Avec les mots menteurs où des âmes se rangent.
L’antre de nuit béante à son pas de velours
Où tapinent son dieu sous le masque d’un ange
Dans ses coffres blindés, de nos banques de peurs.................Et mon putain de nombril

LCbeat Jeu 16 Aoû - 19:06

Pour me fatiguer il m'en faut plus !

cbello Jeu 16 Aoû - 19:46

LCbeat a écrit:Pour me fatiguer il m'en faut plus !

taponne sur ton clavier alors !

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