Les mains du pianiste

Elle observe ses mains

Lui n'y pense pas, a l'air saisi déjà

Sur les contrastes, ses mains reposent encore en voûte

Elle observe, elle sait que bientôt, d'elles le silence mourra.

L'agilité de ses doigts frêles laissent leur empreinte, juste un temps, pas plus.

Parfois on perçoit les nervures quand les touches sonnent lourd

Elles sont étranges, ces mains

La nuit j'ai la certitude qu'elles éveillent les Willis qui se damnent au flux de leur musique.

L’entrée assurée aux pas fragiles
et un goût raffiné pas complètement assouvi…
Je suis contente de te lire.
Cordialement Solweig

Merci Solweig!

J'ai particulièrement aimé ce vers :

"Elle observe, elle sait que bientôt, d'elles le silence mourra."

Mais l'ensemble est doux comme les mains du pianiste quand elles volent au dessus des touches et qu'elles ressemblent à deux papillons qui butinent.

On sent la plume raffinée et élégante.

Cependant je regrette la répétition "des mains" et j'aurais préféré " lourdement" à "lourd".

Beaucoup de potentiel mais un peu plus d'audace Virginie! Audace et on sera tous scotchés

Comateen a écrit:On sent la plume raffinée et élégante.

Cependant je regrette la répétition "des mains" et j'aurais préféré " lourdement" à "lourd".

Beaucoup de potentiel mais un peu plus d'audace Virginie! Audace et on sera tous scotchés

Merci pour ce beau compliment!

Un poème qui ouvre la voix à d'autres mots que l'on devine, derrière la légèreté de cet instant dépeint.

Au plaisir de te lire, encore.

Parfois le piano joue du pianiste! Un joli texte en mineur.

Z.

Une évocation fine et parlante.

Joli texte en effet.
Qui joue de la légèreté des accords et du poids des mots suspendus.

Nilo, à quand la suite.