Le paysage nocturne sous mon oreiller

je t'inscrirai au coeur de mes mots

quand je vais entrer dans le silence

comme dans une maison neuve



je danserai pour les absents

en trompant le sommeil

mes cheveux garnis de sépia

et de la voix de coucou qui ne sait pas nager



je voudrais faire réapparaître le temps - la nuit

mais comment saisir cet instant

dans lequel meurt notre regard

quand nos yeux se posent sur les désamours

-un poisson pêché dans la rivière



dans ce paysage irréel

je coloris les mots délaissés

et je noie la nuit noire dans le jour

en ajoutant l'aurore avec la vue sur un rêve

et le bruissement des bouleaux de ma rue

Tu as beaucoup de "dans" au début ...
Et un problème de concordance de temps je crois. Surtout pour ce "noyai"...

Un univers sous un oreiller... ça fait rêver.

pierre_b a écrit:Tu as beaucoup de "dans" au début ...
Et un problème de concordance de temps je crois. Surtout pour ce "noyai"...

J'ai essayé de corriger ces points « faibles » de mon poèmes – peut-être maintenant il passera mieux. Merci pour tes remarques toujours bien venues. Cordialement Solweig

Un jeu de passe-passe entre le jour et la nuit, entre les souvenirs et les questionnements, mais qui n'empêche pas de saisir "le bruissement des bouleaux de la rue".

Une écriture dont j'aime constater la présence quand je viens sur Macadam.