C'est un novembre

nos baie vitrées honorées par les masques des saisons, il fait jour
à l’heure du potager.

c’est un novembre, dans un pays où s’écoule un filet d’oiseaux. la balançoire porte

plus loin – les sœurs de coton.

c’est l’après-midis qui va s’enténébrant aux rebonds de la tourterelle, quand plus vite
portent les chemins, et le choc frais des mats devient comme plus herbeux.

alors le carré jaune s’allume à la cuisine de la nuit. la famille
coiffée d’un châtaignier dîne

à la table se faisant du printemps, au moment que non loin un pommier jette

les tons chauds de la soirée.

C'est beau, on dirait le Grand Meaulnes, mais avec du soleil dedans

Une lecture agréablement suivie, même si je ne comprends pas tout ! (mais cela crée un beau patchwork de sensations)

J'aime bien sans les majuscules.

J'ai généralement du mal avec la poésie champêtre, sylvestre, bucolique et généralement tout ce qui respire l'air pur...
Sauf que là, ça va au-delà et on ne peut rien contre le talent.
Bravo.