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cabaret d'aujourd'hui
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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cabaret d'aujourd'hui
Je suis une vielle carte postale.
La voiture dépassait la gare d’où sortaient quelques voyageurs comateux, peut-être morts. Je me forçais au silence, retenais à l’intérieur de moi tous mes bavardages.
Il y a des intrus dans le périmètre !
Tout comme ces maisons flanquées le long de la voie ferré, l'image que j'y respirais était ancienne. Les nommer était comme boire une vielle liqueur, une vielle liqueur passée. Le trajet retour continue, nous sommes en chemin....vers quoi ?
Vers de vielles cartes postales.
S'il me regardait ces jours-ci, je ne savais pas déchiffrer son regard.
« je te claque la porte au nez ! »
mon âme s'accroche. Elle est opaque, trouble. Je suis bien trop un corps. « aujourd'hui je suis bien trop un corps souriant et aimant »
a vide.
Les maisons regardaient la nuit.
A présent, je ne faisais plus la grimace. Mon corps n'était plus une grimace a nu. Mon visage sérieux se reflétait dans la vitre.
Un livre qui ne parlerait de rien
un livre qui brûle
un livre de fumée
///
l'angoisse m'a suivi tout au long de la journée. Elle m'a regardée me réveiller, me rendormir. Son visage amical prenait de la hauteur, m'écrasait.
Est-ce que j'avais fais le choix de bons amis ?
Peut-être est-ce moi qui redevenait détestable ?
En dessous de l'époque, je cherchais un enfant. Sur de vielles photos, à côté de sourires d'autres. Je ne faisais pas le lien entre lui et moi, entre moi et moi.
///
la chambre d'hôtel était une fin de monde en soi, l'impasse de mon personnage. Ne pas parler de moi même sous la forme d'un autre.
Ce matin je me suis mis à pleurer ...tranquillement.
Cela peut prendre des heures à devenir. Une conjuration qui durerait des années et sans but !
Personne ne lit, voilà la solution, écrire un livre sans lecteur !
Peut-être que cela virerait à l'agressivité ? A un non langage.
Cela se passe c'est tout, dans cette journée, cela se passe et finalement, autre chose n'a pas d'importance !
Sans que ma conscience ne respire à pleins poumons mais qu'elle trouve là quelques chose de salutaire.
///
encore une fois l’incompréhension de son regard. Blessé peut-être ?
Je ne suis resté que quelques minutes.
J'entends qu'il faut boire du sang !
Sa mort a lui serait merveilleuse, sans grandeur, petite comme tout le monde. Avec les mêmes mots, que cela dure !
J'ai rêvé de B, peut-être parlait il a travers mes rêves ? Son visage était amoché, son autre vie se déroulait dans des vieux quartiers populaires et ensoleillés. De grands voile de linges blancs s'ouvraient sur la mer.
///
combien de ces moments de fuites ?
Le petit jardin accoudé à ma chambre, tout deux sous un cerisier.
Dans l'air, sur les visages, dans les gares (bien que mon âme soit embryonnaire!)
le seul avertissement, la seule clairvoyance : « des visages des figures ! »
et, « ô », je n'avais pas encore retrouvé, rassemblé toutes les parties, parties-organes de ce qui ferait, referait mon corps !
Il nous manquait des manifestes, des réverbères a pendre. Nous passions sur les quais, vers les centres-villes, nous déversions, nous nous déversions dans les rues avec les mots, vers les bars, les filles ouvertes, bavardes et sublimes.
Nuits hideuse après !
Nuit hideuse et espérance de testaments !
Il n'y a pas eu de drame. Du prologue à l'épilogue !
Rapidement endormies sous des cheveux blonds télévisuels. Dernier assaut cathodique/pornographique !
La passion, ce mot chuchoté, mal dit : la passion d'être vulgaire !
Remontant vers les avenues, les quais et respirant -peut-être-
nous nous réalisions, nous résilions tout, des avants....
dans les gares, wagons, sièges
l'âme en plomb et sans souvenirs d'un passé liquide, féminin.
-enfants nous même de nos enfants-
peut-être fossoyeur tranquille, amnésique.
Espagne !
Et autre brûlures personnelles !
///
vous savez le monde a un pelage rouge. Des yeux délicats sous les branches des arbres. Tout, avant le monde de l'homme. Ou je souriais. Mes enfances ont eu d'autres prénoms. Des sources aux talents fauves. Vivre, c'est dire cela !
Pour être prêt, pour dormir encore, sans le rêve en bas.
L'architecte volubile. L'ancien nom « cabaret » d’aujourd’hui.
Les jeux pesants et le temps en cercle. Avant un quelconque « moi » !
nous étions sages avant d'exister. Et deux mots seuls sont à comprendre : magie et durée.
Avant de grandes choses, le silence et le monde en silence et l'enfance et l'enfance en silence.
...
Comment te lieras tu à moi ?
Sans être vraiment.
La voiture dépassait la gare d’où sortaient quelques voyageurs comateux, peut-être morts. Je me forçais au silence, retenais à l’intérieur de moi tous mes bavardages.
Il y a des intrus dans le périmètre !
Tout comme ces maisons flanquées le long de la voie ferré, l'image que j'y respirais était ancienne. Les nommer était comme boire une vielle liqueur, une vielle liqueur passée. Le trajet retour continue, nous sommes en chemin....vers quoi ?
Vers de vielles cartes postales.
S'il me regardait ces jours-ci, je ne savais pas déchiffrer son regard.
« je te claque la porte au nez ! »
mon âme s'accroche. Elle est opaque, trouble. Je suis bien trop un corps. « aujourd'hui je suis bien trop un corps souriant et aimant »
a vide.
Les maisons regardaient la nuit.
A présent, je ne faisais plus la grimace. Mon corps n'était plus une grimace a nu. Mon visage sérieux se reflétait dans la vitre.
Un livre qui ne parlerait de rien
un livre qui brûle
un livre de fumée
///
l'angoisse m'a suivi tout au long de la journée. Elle m'a regardée me réveiller, me rendormir. Son visage amical prenait de la hauteur, m'écrasait.
Est-ce que j'avais fais le choix de bons amis ?
Peut-être est-ce moi qui redevenait détestable ?
En dessous de l'époque, je cherchais un enfant. Sur de vielles photos, à côté de sourires d'autres. Je ne faisais pas le lien entre lui et moi, entre moi et moi.
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la chambre d'hôtel était une fin de monde en soi, l'impasse de mon personnage. Ne pas parler de moi même sous la forme d'un autre.
Ce matin je me suis mis à pleurer ...tranquillement.
Cela peut prendre des heures à devenir. Une conjuration qui durerait des années et sans but !
Personne ne lit, voilà la solution, écrire un livre sans lecteur !
Peut-être que cela virerait à l'agressivité ? A un non langage.
Cela se passe c'est tout, dans cette journée, cela se passe et finalement, autre chose n'a pas d'importance !
Sans que ma conscience ne respire à pleins poumons mais qu'elle trouve là quelques chose de salutaire.
///
encore une fois l’incompréhension de son regard. Blessé peut-être ?
Je ne suis resté que quelques minutes.
J'entends qu'il faut boire du sang !
Sa mort a lui serait merveilleuse, sans grandeur, petite comme tout le monde. Avec les mêmes mots, que cela dure !
J'ai rêvé de B, peut-être parlait il a travers mes rêves ? Son visage était amoché, son autre vie se déroulait dans des vieux quartiers populaires et ensoleillés. De grands voile de linges blancs s'ouvraient sur la mer.
///
combien de ces moments de fuites ?
Le petit jardin accoudé à ma chambre, tout deux sous un cerisier.
Dans l'air, sur les visages, dans les gares (bien que mon âme soit embryonnaire!)
le seul avertissement, la seule clairvoyance : « des visages des figures ! »
et, « ô », je n'avais pas encore retrouvé, rassemblé toutes les parties, parties-organes de ce qui ferait, referait mon corps !
Il nous manquait des manifestes, des réverbères a pendre. Nous passions sur les quais, vers les centres-villes, nous déversions, nous nous déversions dans les rues avec les mots, vers les bars, les filles ouvertes, bavardes et sublimes.
Nuits hideuse après !
Nuit hideuse et espérance de testaments !
Il n'y a pas eu de drame. Du prologue à l'épilogue !
Rapidement endormies sous des cheveux blonds télévisuels. Dernier assaut cathodique/pornographique !
La passion, ce mot chuchoté, mal dit : la passion d'être vulgaire !
Remontant vers les avenues, les quais et respirant -peut-être-
nous nous réalisions, nous résilions tout, des avants....
dans les gares, wagons, sièges
l'âme en plomb et sans souvenirs d'un passé liquide, féminin.
-enfants nous même de nos enfants-
peut-être fossoyeur tranquille, amnésique.
Espagne !
Et autre brûlures personnelles !
///
vous savez le monde a un pelage rouge. Des yeux délicats sous les branches des arbres. Tout, avant le monde de l'homme. Ou je souriais. Mes enfances ont eu d'autres prénoms. Des sources aux talents fauves. Vivre, c'est dire cela !
Pour être prêt, pour dormir encore, sans le rêve en bas.
L'architecte volubile. L'ancien nom « cabaret » d’aujourd’hui.
Les jeux pesants et le temps en cercle. Avant un quelconque « moi » !
nous étions sages avant d'exister. Et deux mots seuls sont à comprendre : magie et durée.
Avant de grandes choses, le silence et le monde en silence et l'enfance et l'enfance en silence.
...
Comment te lieras tu à moi ?
Sans être vraiment.
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: cabaret d'aujourd'hui
Lu ton texte ; mais est-on jamais certain d' avoir LU un de tes textes...à très bientôt donc.
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
Re: cabaret d'aujourd'hui
Mes enfances ont eu d'autres prénoms.
Ton écriture en suspension, toujours. faite de questions sans réponses apparentes et de réponses à des questions non posées, ou alors seulement au plus profond de soi, de toi, au point de non départ, celui où tout commence sans que nous le sachions jamais.
Ton écriture que j'aime lire.
Nilo, cabaretier.
Ton écriture en suspension, toujours. faite de questions sans réponses apparentes et de réponses à des questions non posées, ou alors seulement au plus profond de soi, de toi, au point de non départ, celui où tout commence sans que nous le sachions jamais.
Ton écriture que j'aime lire.
Nilo, cabaretier.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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