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Tant qu'ils n'auront pas vu la haine
3 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Tant qu'ils n'auront pas vu la haine
"Eux n'ingèrent pas plus rude qu'une douce amusette
et se croient, bien à mal, aussi vifs qu'un Ferré,
comme ceux là qui dissocient leur sexe de leur tête
et qui en font le deuil sans les avoir émoussés."
Certains en font bien trop et récitent tout haut,
comme on beugle au bistrot, de leur vie les éceuils...
aux enfers théâtraux j'aime peu prêter feuille,
je préfère mieux encore aller coucher dehors.
Il s'invente bien des maux à l'endroit de leur peau :
"Voyez mon ossature ! Comblez en les fissures !
Ces lézardes d'enfances conçues d'adolescence !..."
pour tronquer leur ego ils ne sont pas manchots.
Et toujours en grands mots ils demeurent les premiers
à dégueuler, les sots, ceux qui parlent en dernier
pour dépeindre ce qu'on sait comme on dépeint une claque...
car leur sens du vrai en vrai n'est que bien flasque.
Tant qu'ils n'auront pas vu, et cela de leurs yeux,
- et non pas de reflux moins froissés que curieux -
une femme, sous l'injure, saigner de ses fractures...
qu'ils se gardent de juger mon air accoutumé.
Ces abonnés constants aux cantons de l'enfant,
spermicides dans l'âme, n'en ont pas pour un gramme.
Toutes ces pies révoltées, à l'âge du pyjama
savaient-elles faire flancher ceux qui n'obliquent pas ?
Quand on tâte de ses gars, on se tasse sur toi
non sans rêver vieillir de vingt ans, d'un soupir,
le chourin pour outil être cours et fusil...
ouvrir à ses artères le doux zeph du grand air.
et se croient, bien à mal, aussi vifs qu'un Ferré,
comme ceux là qui dissocient leur sexe de leur tête
et qui en font le deuil sans les avoir émoussés."
Certains en font bien trop et récitent tout haut,
comme on beugle au bistrot, de leur vie les éceuils...
aux enfers théâtraux j'aime peu prêter feuille,
je préfère mieux encore aller coucher dehors.
Il s'invente bien des maux à l'endroit de leur peau :
"Voyez mon ossature ! Comblez en les fissures !
Ces lézardes d'enfances conçues d'adolescence !..."
pour tronquer leur ego ils ne sont pas manchots.
Et toujours en grands mots ils demeurent les premiers
à dégueuler, les sots, ceux qui parlent en dernier
pour dépeindre ce qu'on sait comme on dépeint une claque...
car leur sens du vrai en vrai n'est que bien flasque.
Tant qu'ils n'auront pas vu, et cela de leurs yeux,
- et non pas de reflux moins froissés que curieux -
une femme, sous l'injure, saigner de ses fractures...
qu'ils se gardent de juger mon air accoutumé.
Ces abonnés constants aux cantons de l'enfant,
spermicides dans l'âme, n'en ont pas pour un gramme.
Toutes ces pies révoltées, à l'âge du pyjama
savaient-elles faire flancher ceux qui n'obliquent pas ?
Quand on tâte de ses gars, on se tasse sur toi
non sans rêver vieillir de vingt ans, d'un soupir,
le chourin pour outil être cours et fusil...
ouvrir à ses artères le doux zeph du grand air.
Re: Tant qu'ils n'auront pas vu la haine
Voilà un poème plutôt bien mené et j'ai vraiment apprécié le choix des mots.
J'ai vraiment beaucoup de plaisir à te lire et le talent y est , il faut le dire.
Je dirais que la haine, on peut facilement la connaitre et sans trop d'efforts.
Moi, il est vrai que je la fuis autant que je peux...Je m'arrange , mais bon
j'irais quand même pas jusqu'à tailler...quand même
J'ai vraiment beaucoup de plaisir à te lire et le talent y est , il faut le dire.
Je dirais que la haine, on peut facilement la connaitre et sans trop d'efforts.
Moi, il est vrai que je la fuis autant que je peux...Je m'arrange , mais bon
j'irais quand même pas jusqu'à tailler...quand même
Re: Tant qu'ils n'auront pas vu la haine
Duquel, par tant de virulence commune, tant il s'attaque à la fiévreuse masse des mal en point, des relégués de tous abois, des laissés pour compte qui n'ont plus que leurs pieds pour danser, duquel disais-je je pourrais aisément me sentir viser.
Au demeurant, c'est très très bien écrit.
Au demeurant, c'est très très bien écrit.
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