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nulle part ou aller
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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nulle part ou aller
En moi, sur des décennies, l'ombre ville lumière. Abattoirs manouches. Fausses ombres.
Des villes frontières à l’arbitrage.
Des tags sur mes amours, syndrome de pureté et vacances à mille mètres. Au ciel !
Avant toutes choses, penser et saluer de manière musicale.
Souvenirs, vielles espagnes. Les mémoires en tissus adossées à la brique. La civilisation française, à la française, souvenirs d'esclavage et d'enfants rouges.
« sœur ignare ayant vécue »
les mémoires empruntent aux fragments
ni les politesses d'usages, ni la féminité longiligne jusqu'au torse du diable habillé comme un bibelot.
Ce qu'il reste de l'ange !
///
le ventre épais de la maison m'abrite.
///
ô rêves passés, les déchirures sur les frontières de ton cœur.
L'air froid pénètre dans la pièce et nous respirons cette nuit.
Écrire et jusqu'à s'étendre comme des passages.
Amoureusement pendu au clocher, les nuits dans le périmètre.
Peu dire, souffler des bougies d'anniversaires.
Et des moments antiques comme des absences trouées.
Sans que la douleur est un mot à elle.
Sans qu'elle ne capitule
l'hiver qui nous a vus anciens nous demande de rester
peut-être y a t il encore dans nos veines de l’oxygène tagués ?
Je fais halte devant une leçon de piano. L’après-midi souffre
avant toute chose : nulle part ou aller !
Je veux le savoir des brutes, les confusions cœur, espérances !
Moments d'amour dans la cathédrale engloutie
être, de toute façon, être en abondance.
///
Des villes frontières à l’arbitrage.
Des tags sur mes amours, syndrome de pureté et vacances à mille mètres. Au ciel !
Avant toutes choses, penser et saluer de manière musicale.
Souvenirs, vielles espagnes. Les mémoires en tissus adossées à la brique. La civilisation française, à la française, souvenirs d'esclavage et d'enfants rouges.
« sœur ignare ayant vécue »
les mémoires empruntent aux fragments
ni les politesses d'usages, ni la féminité longiligne jusqu'au torse du diable habillé comme un bibelot.
Ce qu'il reste de l'ange !
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le ventre épais de la maison m'abrite.
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ô rêves passés, les déchirures sur les frontières de ton cœur.
L'air froid pénètre dans la pièce et nous respirons cette nuit.
Écrire et jusqu'à s'étendre comme des passages.
Amoureusement pendu au clocher, les nuits dans le périmètre.
Peu dire, souffler des bougies d'anniversaires.
Et des moments antiques comme des absences trouées.
Sans que la douleur est un mot à elle.
Sans qu'elle ne capitule
l'hiver qui nous a vus anciens nous demande de rester
peut-être y a t il encore dans nos veines de l’oxygène tagués ?
Je fais halte devant une leçon de piano. L’après-midi souffre
avant toute chose : nulle part ou aller !
Je veux le savoir des brutes, les confusions cœur, espérances !
Moments d'amour dans la cathédrale engloutie
être, de toute façon, être en abondance.
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marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: nulle part ou aller
Merci pour cette évocation d'un sombre univers dont l'espérance n'est pas totalement bannie.
Re: nulle part ou aller
Des vers de souvenirs mélés aux sentiments
Une partie très poétique qui engendre les rêves
Un rien de nostalgie
Beaucoup d'émotion
Un poème où j'ai eu plaisir à me fondre
Un poème que je ne regrette pas d'avoir visité
Il me parle
Merci marc de nous offrir ta belle plume.
Une partie très poétique qui engendre les rêves
Un rien de nostalgie
Beaucoup d'émotion
Un poème où j'ai eu plaisir à me fondre
Un poème que je ne regrette pas d'avoir visité
Il me parle
Merci marc de nous offrir ta belle plume.
Rimbaud
Je ne vois pas d'influences flagrantes dans ta poésie ; au contraire, par-delà les rêgles de toutes sortes, par le biais d'associations interdites, sans ponctuation, avec, aux frontières de la prose et du vers cela tient encore. Cela tient du miracle. Celui que fait naître toute poésie vraie. J'aime toujours te lire.
Rimbaud ne peut influencer personne. Il n'y a qu'un seul soleil.
Rimbaud ne peut influencer personne. Il n'y a qu'un seul soleil.
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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