l'orphelinat d'une partie du coeur et de l'âme

En l'absence de soir et de jour.
Y a t il des mots pour nommer ce qui n'existe pas. Quelques jours encore, quelques jours peut-être avant des apports d’oxygène et la solitude au bras dans un appartement vide.
Je regarde la nuit se déchirer de bleu, ralentir ses pulsations. Après n'avoir pu dormir que quelques heures, avec l'orphelinat d'une partie du cœur et de l'âme.
Je ne comprends pas, profondément, je ne comprends plus rien de la vie !
Lequel du monde ou de toi est désormais le plus solitaire ?
Peut-être seulement nos corps dans la ruelle ?
A quel lieu faut il aller pour être demeure ?
Il manque entièrement ton reflet dans le miroir. Cette écriture même, l'écriture même est maladie. Je peux désavouer tout ce qui me nome, me désigne. Alors peut-être est-ce dans les bras ouverts que tout se dit.
Dans quelques temps proches nous viendrons nous coucher à côté de toi. Un inconnu nous caressera le visage et les cheveux. Ce sera alors comme saisir et tenter de retenir une poignée de chose liquide.

Un poème qui porte fortement bien son titre.

Une errance au travers d'un jour qui peut devenir sombre
Une nuit qui peut laisser entrevoir une place vide

Un instant où l'on ne sait plus.

Et toujours ton écriture fascinante que j'aime.

Beauté sombre. J'aime car ça vient de toi, l' aurais-je lu sinon ? Ca ressemble à des choses, Morhange....R.G. Lecompte...une sorte de réalisme halluciné. Ca peut plaire à certains moments. Mais est-ce vraiment ton style ? Je ne sais pas je pose la question...comme ça. A te lire.

Un texte bien loin du renoncement, mais animé d'une inquiétude qui dévore tout l’espace de la quête. Et ce pouvoir de conduire le lecteur au cœur même du vide.
Palpitant !