Le ciel tombe des nues

Le ciel tombe des nues


Le ciel tombe des nues
Et avec lui des anges.

Auréolés jadis
In excelsis Deo
Et désormais déchus
De leur gloire passée
Ils massacrent les psaumes
Aux portes des églises
Tendant une sébile
A l'aumône tombée
De la main du mépris.

Leurs chiens leur font des mines
De mendiants pucelés
Egarés au bordel
De la piété spectacle
Où les regards en coin
Des notables bien mis
Et des putes soumises
Les couvrent de pitié
Du fond des canapés.

Ils ne disent leur nom
Qu'aux démons de passage
Voyageurs condamnés
A l'exil migratoire
Qui posent leur valise
Aux frontières du drame
Et de la comédie.

D'un cul de basse fosse
Dans la cour des miracles
De la terre promise
Ou dans un hôtel borgne
Que fréquentent voyous
Et prêtres défroqués
Se jouent au bonneteau
La grâce et le salut
Des abonnés absents.

Anges dévergondés
Du pays d'émerveille
Les ailes délavées
Et la mine défaite
Ils sont à la recherche
Au fond des yeux des filles
Des péchés capitaux
Dans l'enfer où se perd
Un ciel tombé des nues.


Nilo.

"Le ciel tombe des nues
Et avec lui des anges."
le début est magnifique ( le milieu et la fin aussi d'ailleurs )
Yzaé, sur un nuage ...

Oui, le ciel tombe des nues.

Nilo, ange déchu.

Qué déchu ........... pfffffffffffffff

tu prends des ailes pour parler des anges.
Comme il pleut, je sortirai avec un casque tant il en tombe.

Merci.

Nilo, taiseux.

Je ne vois pas pourquoi je me priverais de respecter la règle du Mur à Dédé sous prétexte que je me cogne à un de mes textes.

Nilo, je ne vois pas pourquoi je me priverais...

Beau tableau, comme le dit l'expression.

...et les mots tombent du ciel.....

C'est plutôt chouette malgré un côté 1900...
C'en est presque dommage...

Ça fait penser au film "Les ailes du désir".

Soomiz a écrit:C'est plutôt chouette malgré un côté 1900...
C'en est presque dommage...

C'est gentil de le dire

Nilo, vieille France.