Derniers sujets
Statistiques
Nous avons 448 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Marine8316
Nos membres ont posté un total de 56953 messages dans 10918 sujets
pour elle
4 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
pour elle
Peu de temps après la mort de Jeanne
la ligne du ciel
« rends moi grand d'une ville »
comme on se remplit d'oubli, devenir profond !
Le monde artifice peu de temps après la mort de Jeanne
je me réveille d'ans l’après-midi une colère sourde en moi, un ciel gris.
J'ai fermé volets et fenêtre. La douleur est terrible.
Regarde moi !
Comme tout ce qui vit sans souffrir aujourd'hui !
Regarde moi !
De sombres rivages en moi sur lesquels je me couche.
-j'ai su qu'elle était en paix. J'ai alors eu à nouveau peur pour moi-
loin dans ces soirs d'été, la mémoire peuplée de monstres, une mémoire qui ne referme pas ses plaies.
Je ne dors pas
je ne dors plus !
Tant je suis heurté, prisonnier d'un horizon au pelage noir
peu de temps après la mort de Jeanne
les refuges aléatoires, la combinaison des souvenirs et tout est vivant
la ligne du ciel bleu
« Soif, ma soif ! »
nous sommes là comme des personnages en échecs !
« colère, ô ma colère ! »
les possibilités ou le vallon respire
je suis aujourd'hui un être nu !
Je ne sais pas à quelle heure j'ai refermé la fenêtre. Le vent s'engouffrait dans ma chambre par rafales et ma tête plongeait dans des vertiges nouveaux.
Nous sommes un de ces mondes brouillons, seule l'ancienne lumière, de vielles lampes à l'âme immortelles comme des rivières.
Et sans être sage !
Dormir, s'y retrouver !
Fixer les soirs d'été. Ne pas comprendre comme ils s'embrasse.
Ce monde est parfait !
Mon sang est fluide, je le sens battre dans la fin d’après-midi.
Et dire, se répéter les mêmes choses : « un toujours ! »
le monde continue sans toi !
…
…
peu de temps après la mort de Jeanne
la ligne du ciel
« rends moi grand d'une ville »
comme on se remplit d'oubli, devenir profond !
Le monde artifice peu de temps après la mort de Jeanne
je me réveille d'ans l’après-midi une colère sourde en moi, un ciel gris.
J'ai fermé volets et fenêtre. La douleur est terrible.
Regarde moi !
Comme tout ce qui vit sans souffrir aujourd'hui !
Regarde moi !
De sombres rivages en moi sur lesquels je me couche.
-j'ai su qu'elle était en paix. J'ai alors eu à nouveau peur pour moi-
loin dans ces soirs d'été, la mémoire peuplée de monstres, une mémoire qui ne referme pas ses plaies.
Je ne dors pas
je ne dors plus !
Tant je suis heurté, prisonnier d'un horizon au pelage noir
peu de temps après la mort de Jeanne
les refuges aléatoires, la combinaison des souvenirs et tout est vivant
la ligne du ciel bleu
« Soif, ma soif ! »
nous sommes là comme des personnages en échecs !
« colère, ô ma colère ! »
les possibilités ou le vallon respire
je suis aujourd'hui un être nu !
Je ne sais pas à quelle heure j'ai refermé la fenêtre. Le vent s'engouffrait dans ma chambre par rafales et ma tête plongeait dans des vertiges nouveaux.
Nous sommes un de ces mondes brouillons, seule l'ancienne lumière, de vielles lampes à l'âme immortelles comme des rivières.
Et sans être sage !
Dormir, s'y retrouver !
Fixer les soirs d'été. Ne pas comprendre comme ils s'embrasse.
Ce monde est parfait !
Mon sang est fluide, je le sens battre dans la fin d’après-midi.
Et dire, se répéter les mêmes choses : « un toujours ! »
le monde continue sans toi !
…
…
peu de temps après la mort de Jeanne
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: pour elle
nul besoin de l'ombre
de Rimbaud - plus maintenant.
blanche et indéchiffrable, ta morte
amoureuse
suffit.
de Rimbaud - plus maintenant.
blanche et indéchiffrable, ta morte
amoureuse
suffit.
Re: pour elle
il suffit quelques mots posés sur un souffle ou la respiration
et ils font tomber le ciel sur la tête...
ils enferment "moi" dans une autre dimension
... et la terre tremble.
Bien amicalement Solweig
solweig- MacadMalade
- Messages : 499
Date d'inscription : 05/09/2009
Age : 75
Localisation : Szczecin/Sablé-sur-Sarthe
Re: pour elle
Nous sommes un de ces mondes brouillons
Et nous, lecteurs, nous resterons brouillons tandis que toi tu iras vers la version finale, plus retouchée, de ta quête
Nilo, pour toi.
Et nous, lecteurs, nous resterons brouillons tandis que toi tu iras vers la version finale, plus retouchée, de ta quête
Nilo, pour toi.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Sujets similaires
» Capdevielle - Elle est comme personne (un peu pour Nilo)
» Elle
» Sur la route, toujours
» Elle m'a dit
» Elle
» Elle
» Sur la route, toujours
» Elle m'a dit
» Elle
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hier à 9:46 par Io Kanaan
» Monstre vert
Mer 20 Nov - 9:07 par Io Kanaan
» Lézard vaillant
Lun 18 Nov - 9:50 par Io Kanaan
» Branche fossile
Dim 17 Nov - 9:05 par Io Kanaan
» Flamme grise
Sam 16 Nov - 8:59 par Io Kanaan
» Roi fantasque
Jeu 14 Nov - 9:16 par Io Kanaan
» Poids et mesure
Mer 13 Nov - 8:35 par Io Kanaan
» Planète charbonneuse
Lun 11 Nov - 9:25 par Io Kanaan
» Voile dans le vent
Dim 10 Nov - 9:14 par Io Kanaan