La femme oiseau

La femme oiseau

Il y a un oiseau qui dort au fond de moi, sous ma peau.
Il s’est fait un nid au creux de mon cœur, bâti avec mes os.
Ses plumes maigres et froissées coulent comme une cascade le long de mon dos.
Radeaux ocellés de tâches de boue et de gouttes de pluie,
Quelques perles se cachent dans certains replis.
En voici une, juste au bout de mes doigts.
On peut y voir un ciel couver sous la surface de l’eau,
C’est ici que mon oiseau se penche et boit les rêves d’En-Haut.

Le bec pointu comme les lames d’un ciseau,
Il fouille les feuilles mortes de mon cerveau
A la recherche des vers de l’avenir
Or mots délicieux, met favori de l’oiseau-lire.
Ses coups de becs roulent et résonnent dans mes os
Comme les tambours houleux d’une mer d’échos.
Chut, mon oiseau, chut… je deviens folle
Dans l’attente désespérée de ton envol.

Mon oiseau rive son œil noir sur mon front
Il me regarde comme on regarde l’horizon.

Que voit-il par-delà la ligne de mes cils ?
Un océan sombre dans lequel nage un ange fragile.

Un très beau poème où l'oiseau pourrait être un genre de rêve
un rêve où les dédales sont parfois durs à passer.

Attention : couverT

Merci de nous offrir tes écrits que je lis avec plaisir.

Non, c'est bien "couver" du verbe, un ciel qui couve métaphore d'un feu

Un oiseau qui parle, une sorte d'ange.

j'aime beaucoup cette cyprose de plume dans l'aube d'un espoir fugitif

Haaaa !! OK   

Comme quoi il est important de dire nos impressions   

MERCI ....  

Je suis tres curieux de cet oiseau qui vit en toi.
Il me parle