6 mai 2010

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Le vent cogne le paysage

Les zones commerciales traversées donnent un air de métastase qui grossissent au milieu des vignes.

Des lueurs antiques et nouvelles se jettent dans ma rétine.

Antiques sueurs. Le 20ieme : antique et mortel ! C’est sur ce quai que mon père me regarde et  regarde au loin.

Je m’affame de ces lumières !
Je m’en nourris  en rêvant alors que l’autocar roule vers la ville

Ce monde achevé, en gestation marchent plus vite que l’homme.

Il y aura surement un soir en hiver pour reconnaitre le rêve auquel nous croyons. Il est le centre de cet écrit. Il vit ici. Il n’a jamais véritablement vécu !
je suis un personnage qui se consume
 
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Avant toute chose : »j’ai remis ma casquette, coupé brusquement la musique et avalé un tranquillisant. »
Nous partageons : 15 pour toi et 15 pour moi
merci me dit elle
ensuite dans un confort crasseux nous nous envoyons en l’air
« Et cette bulle de rien crève enfin »
J’énumère alors ces questions :
-pourquoi rentrer chez moi ?
-pourquoi aller me blottir dans les bras de Gerald et David ?
-pourquoi passer, devenir
Le sommeil prend alors les dimensions de ma vie.

Épilogue :
J’ai du sommeil plein la boite crânienne. Je peux m’abstraire de ce monde jusqu’à lundi.  Je contemple hagard le soleil rouge de la plaque électrique.
Je m’endors sur les toilettes et la lumière se refuse à passer la frontière des rideaux.
L’appartement-square-clinique est hanté par le revenant que je suis.
Il m’est contre-indiqué de devenir.
À la périphérie, le temps ne passe plus.

Un sacré choc ! Bravo !!!

Il y a quelque chose de global dans tout ça, quelque chose de total.
Un chant du cygne qu'on entonne quand les lumières à peine de s'allumer.

Impressionnant !

Les bruits de la ville et ses lumières artificielles
Le confort de son chez-soi où l'ambiance réconforte

Un ensemble que j'ai ressenti avec l'émotion 
qui m'habite au sein de la campagne.

Bel instant de lecture pour moi,
pour commencer 2015

Merci Marc et bonne année à toi.

Désolé, trop de passages m'ont semblé lourds, formellement.

Comme je me dis: travaille core mon gars.
Mais à chacun ses règles, n'est-ce pas ?
Bonne année, en tt cas.