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Parchemin
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Parchemin
Étant donné que je ne peux pas le mettre en voix, ni offrir l'instrumental pour l'instant faute de moyens, de temps et d'un peu tout finalement, je mets juste le texte de ce rap.
Je pars loin de ce chemin que je connais;
Ces mêmes avenues, c’est l’âme nue que j’omets.
J’écrivais des radeaux de vers pour le vide :
Ce n’était que l’art menu que je prônais.
Je promets la force à mes faiblesses :
Tous ces copeaux de brillant que mes fées laissent.
Je laisse au background le soin de prendre le lead,
J’avance là où tous les hommes régressent.
Le ré graisse ma symphonie d’accords noirs,
J’accorde ma plume et j’hume l’art comme soir.
Sous lune, la corde de lumière qui me nimbe
Danse sur rythme konpa qui me kenb
Et je feinte d’être calme pour ne pas alerter
Le monde perdu, ivre de sa fierté.
J’observe, touriste, la statue de la liberté
Qui stagne, vois-tu l’âme immergée?
Si le pur est vide, je suis sur-avide, j’écris sur la ligne
L’effet sur ma vie qu’a bien sûr la mine,
Parcourant les forêts que je forais par chemins
De lettre sur une mer de candeur : Parchemin.
Je reste aux aguets dès que le soir tombe.
La lune déboule sa lumière sur de noires tombes :
La bombe. Je suis en marche vers l’avenir,
À sa rencontre, j’aimerais voir l’art venir
Et me rendre compte, j’ai développé l’art de lyre
Et ce grand conte est dédié à l’art de dire
Ce qu’on renie sans répit quand c’est pire.
La mort pour point de départ de cent récits.
Nul besoin de s’empresser, je sens se dresser
En moi la plume, le sang stressé.
Sans cesser, je sais parfois m’entêter,
Revenir à l’origine, ma maman, téter.
Revenir à l’horrible mine, l’onirique,
L’eau qui pique droit sur nos maux critiques.
Je vise toujours un peu plus haut que le beau lyrique.
Je reste toujours bien plus bas qu’un trône mythique.
Si le pur est vide, je suis sur-avide, j’écris sur la ligne
L’effet sur ma vie qu’a bien sûr la mine,
Parcourant les forêts que je forais par chemins
De lettre sur une mer de candeur : Parchemin.
Son corps nu m’exaspère, mais j’espère
Et je pars sur une envolée haute, mais je la perds
Et je perce les nuages tout au long de ma chute
Et je vais vers ces parterres de mirages et chut!
C’est dans ses courbes que se blottit l’art
Lorsque, prodige, je produis le beau si tard.
L’eau si noire, si pure et si potable,
Insupportable pour l’égo si gros. Fable,
Poème des bohèmes égarées et parées
De l’armée des mots que j’ai garés
Sur page et j’ai gagé sur un art sur-âgé.
J’ai su gagner tous les suffrages et su charmer
La dame blanche étendue sur mon lit de bois
Que je garnis de ma mine en lignes noires.
J’assaisonne la saison de fleurs puis je vois
Épanoui, cet art luire : c’est la nuit, je crois!
Si le pur est vide, je suis sur-avide, j’écris sur la ligne
L’effet sur ma vie qu’a bien sûr la mine,
Parcourant les forêts que je forais par chemins
De lettre sur une mer de candeur : Parchemin.
Mat
Je pars loin de ce chemin que je connais;
Ces mêmes avenues, c’est l’âme nue que j’omets.
J’écrivais des radeaux de vers pour le vide :
Ce n’était que l’art menu que je prônais.
Je promets la force à mes faiblesses :
Tous ces copeaux de brillant que mes fées laissent.
Je laisse au background le soin de prendre le lead,
J’avance là où tous les hommes régressent.
Le ré graisse ma symphonie d’accords noirs,
J’accorde ma plume et j’hume l’art comme soir.
Sous lune, la corde de lumière qui me nimbe
Danse sur rythme konpa qui me kenb
Et je feinte d’être calme pour ne pas alerter
Le monde perdu, ivre de sa fierté.
J’observe, touriste, la statue de la liberté
Qui stagne, vois-tu l’âme immergée?
Si le pur est vide, je suis sur-avide, j’écris sur la ligne
L’effet sur ma vie qu’a bien sûr la mine,
Parcourant les forêts que je forais par chemins
De lettre sur une mer de candeur : Parchemin.
Je reste aux aguets dès que le soir tombe.
La lune déboule sa lumière sur de noires tombes :
La bombe. Je suis en marche vers l’avenir,
À sa rencontre, j’aimerais voir l’art venir
Et me rendre compte, j’ai développé l’art de lyre
Et ce grand conte est dédié à l’art de dire
Ce qu’on renie sans répit quand c’est pire.
La mort pour point de départ de cent récits.
Nul besoin de s’empresser, je sens se dresser
En moi la plume, le sang stressé.
Sans cesser, je sais parfois m’entêter,
Revenir à l’origine, ma maman, téter.
Revenir à l’horrible mine, l’onirique,
L’eau qui pique droit sur nos maux critiques.
Je vise toujours un peu plus haut que le beau lyrique.
Je reste toujours bien plus bas qu’un trône mythique.
Si le pur est vide, je suis sur-avide, j’écris sur la ligne
L’effet sur ma vie qu’a bien sûr la mine,
Parcourant les forêts que je forais par chemins
De lettre sur une mer de candeur : Parchemin.
Son corps nu m’exaspère, mais j’espère
Et je pars sur une envolée haute, mais je la perds
Et je perce les nuages tout au long de ma chute
Et je vais vers ces parterres de mirages et chut!
C’est dans ses courbes que se blottit l’art
Lorsque, prodige, je produis le beau si tard.
L’eau si noire, si pure et si potable,
Insupportable pour l’égo si gros. Fable,
Poème des bohèmes égarées et parées
De l’armée des mots que j’ai garés
Sur page et j’ai gagé sur un art sur-âgé.
J’ai su gagner tous les suffrages et su charmer
La dame blanche étendue sur mon lit de bois
Que je garnis de ma mine en lignes noires.
J’assaisonne la saison de fleurs puis je vois
Épanoui, cet art luire : c’est la nuit, je crois!
Si le pur est vide, je suis sur-avide, j’écris sur la ligne
L’effet sur ma vie qu’a bien sûr la mine,
Parcourant les forêts que je forais par chemins
De lettre sur une mer de candeur : Parchemin.
Mat
Missiler- MacaDeb
- Messages : 30
Date d'inscription : 30/03/2014
Age : 36
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