le corps de mes yeux

Embolie d’amour
Et une porte fenêtre qui sourit au soir
Les archipels dans les docks de Londres
Et Berlin, centre de ma mémoire
La Catalogne -corps de mes yeux ce matin- frappée de miracles
Levez les fers
Faites un allié d’un tombeau

La mer impensable et moi impensable par la mer

L’intérieur respire en silence
Le lit a la forme d’un souvenir
Ca sent le corps et l’amour

C’était hier, aujourd’hui et demain

"C’était hier, aujourd’hui et demain"

un collage "carte postale"..les lieux -emotions.

Un patchwork où lieu et temps trouvent leur espace pour respirer et prendre de l'ampleur.

ça ne me parle pas, désolé...

Quand le corps des yeux traverse le mur...

J'étais passé à côté de ce texte. Honte à moi.
Heureusement que Léo l'a remis en place pour que je puisse m'y attarder.
Ce patchwork de terres "éclairées" et éventrées respire le non-dit et tu le dis bien.

Nilo, éphéméride.

Un timbre-poste aussi vaste qu'une partie du monde
qu'une partie de jambes en l'ère

Moi aussi j'étais passé à côté de ce poème.

Heureusement qu'il y a toujours quelqu'un pour fouiller, taper dans le mur ou autre.

C'est un poème qui me plait vraiment.

Hier, aujourd'hui et demain.

Sylvie

Un coup dans le mur pour redécouvrir

Je ne sais pas, mais ce soir, hier et demain, tout me parle
Cette impossibilité, cet impensable être au monde

Comme un orage qui n'éclate pas, peut-être

C'est vrai que nos lits ont tendance à prendre la forme d'un souvenir...