Les monstres aphones.

Je suis triste d’aller plus loin, et je les perds ;
Cette envie de chanter, cette âme de lumière,
La sourde mélodie qui m’emplissait le corps...
Le lien qui me guidait au-delà de la mort,
Et je sens peu à peu comme l’ennui me creuse.
Mes mots s’en sont allés ; mes muses, silencieuses.

Toutes les choses vont, se permutent, s’écrasent ;
La beauté des sanglots, l’altitude des phrases,
Les vers se font impurs, et l’homme prédateur...
A se peindre Néron, à se noyer le cœur
En se gargarisant de son immensité.
Tout ce qu’il a su voir ! Tout ce qu’il a raté.


Z 13 12 09

tes mots sont là, Z !!!
tes muses aussi !
tu écris, tu vois, et toujours aussi bien !
Yzaé

Triste tout ça...
Mais beau tout de même, comme toujours.
Xa pleine de questions.

"cette âme de lumière" est là plus que jamais.


Lalou

Un chant d'esclave aux Muses, nos murènes à nous...

Swann,

Du Z.
Du Z. bref mais du Z. quand même.
Tu vois, même en douze lignes de douze pieds tu as des choses à dire.

Nilo, 144.

Un poème d'un artiste que j'aime beaucoup

Alors un UP

Au plaisir de te lire

Le silence est la fleur, le poème est le fruit.