Rendez-vous à Morestel

Les rues promenantes de la cité couleur,
Mes pas dedans les tiens, recherchaient un asile
Que nous savions peu éloigné du centre ville.
Musardions dans les venelles de vielles pierres.

Un cinéma, une galerie de peinture,
Une grande maison qui cherchait acquéreur,
Ta main trouvant dedans la mienne une bonne heure,
Qu’il fut doux le chemin descendant vers luxure.

L’endroit est accueillant où l’on nous fit asseoir
Sur bancs de cuir rouge, sous lampes tamisées.
La musique était là, fière de se donner.
Nous étions déjà seuls et nous nous mîmes à boire.

Un souvenir - esquisse d’une balade pour s’en rappeler dans un certains temps + un exercice de style. Que reste-t-il pour le lecteur ? Peur être un bref souffle de la poésie.
Cordialement Solweig

Un endroit que je connais fort bien........j'y vais d'ailleurs dans un mois

Le marché du dimanche se trouve sur cette place que tu as bien peinte


Sylvie

Solweig: Un bref souffle, c'est joli et je n'en demande pas tellement plus au fond.

Sylvie: tu m'avais déjà dit (ailleurs) ta connaissance de Morestel. Les rues que je dépeins (merci pour le "bien"), sont, en fait, au-dessus de la place du marché...En tout cas bon séjour "par chez nous".

merci à tous les deux

okidor nord-isère.

Sympathique. Très fluide, agréable. Peut-être manque-t-il un peu de prégnance pour mon esprit insensible, mais je ne suis pas certaine que le texte y prétende. Alors, après tout...

Chouette passage.

Je sais bien que le sens n'est pas tout à fait le même, mais je trouve que "Promenant dans les rues de la cité couleur" serait mieux au niveau rythmique. De même que "Nous étions déjà seuls et nous mîmes à boire" plutôt que "nous nous" qui rends le vers un rien boiteux. Tant pis, tant mieux, j'aime de toute façon ce poème, pour ses vers bien torchés sa capacité d'évocation. Dommage que le patron du pub se soit tué cet été en voiture, du coup ça plombe un peu.
mes line, nordisèroise

Missing

Nilo, ce qui est fait n'est plus à faire.

J'ai aimé cette balade !

H.