Rendez-vous

Rendez-vous

La raison qui me traîne, à l'idée qui te touche
Tes yeux en souvenir, les aimants de ta bouche
Ton regard épousé, mes secondes qui gloussent
Ton soleil de midi... quand le cœur se couche

Ta langue qui me colle un timbre à ton royaume
Ton ciel qui m'enlève accroché à l'atome
La couleur de ta peau
Et le prétexte de tes seins
La fleur à ton épaule où baille ton destin

La folie qui m’emporte et le feu que tu danses
Mes mains imaginées et ton cul qui balance
Tout le bleu de ton Jean, dans ma tête à l’envers
L'alphabet de ton nid d'une langue étrangère

Nos regards assassins qui ne paient pas de mine
Le ciment de tes seins et tes joutes câlines
Un voyage allongé pour unique partance
L’inconscience du geste et mes draps qui te pensent

La boucle à tes cheveux qui pointe une clôture
L’invisible à mon front qui sonde la mesure
De ta ligne de hanche en fine signature

Ton sourire allumé des éclats du mensonge
La blanche vérité de tes dents qui me rongent
Mes cheveux délavés et de pâles grisailles
La porte qui t'enferme et la rue qui se taille

La foule en commissure en baiser sur ta bouche
Un jour éclaboussé
Mon écriture louche
Mon rêve qui te touche, en vers, en stéréo
Ta lèvre insinuée, mouillante à chaque mot

Le centième d'un monde une part de mémoire
Un insecte à ta main même pas une histoire
L'espace où te garder
D’un peu de tes distances
Les stances d'un baiser au-delà du silence
D’un rendez-vous… de toi

Elle est ton paysage. Tu en es le peintre sous ces mots.

Le tableau est harmonieux et se montre bien agréable à nos yeux et nos sens.

Merci pour ta lecture... le comble de ce texte est qu'il est dédié à une femme poétesse que j'ai rencontré il y a 6 ans environ, dont le pseudo est Zorg et qui signe ses textes par "Z."

http://www.accents-poetiques.com/agorasv7/index.php/topic,696.0.html

Son style c'est son cul à cette The nana...
N'y vois pas une quelconque attaque, je t'en prie, c'est juste qu'encore une fois des accents, des sonorités, des mots glissés m'ont fait penser à une des plus belles chansons d'amour que je connaisse...

Nilo, rendons-lui.

Tu as raison Nilo, ce texte est encore une fois sous influence Férréenne.. (j'écrit parfois en ecoutant sa musique) mais il n'y a aucune copie de phrase ou de vers, sauf le mot "cul" et "atome"... Juste deux mots pour un texte dont le fils de Léo, Mathieu Ferré connaît . Il connaît également d'autres de mes textes, tels que "poète sale type" "La démence" etc... Le problème est qu'il ne s'agit que de sonorité, de rythme, ce qui explique que le moindre mot utilisé par Léo est automatiquement considéré pour plagia... (j'avoue parfois utiler des phrases de léo pour les reformater à ma propre sauce)

Exemple :

Dans « La démence »

C’est Jésus et Marie qui font leurs commissions
Lazare ressuscité dans les microsillons
C’est le mur qu'on rase et qui fiche la barbe
C’est la haine dans l’urne où le droit se lézarde

« ÉCOUTE-MOI» Léo

Écoute-moi, Listen to me, Ascolta me, Lazare!
Quand les pendules sonneront leur voix stellaire
Et que les boulevards traîneront plus par terre
Tu pourras te lever, dans ce siècle bizarre


Je vis! Dès aujourd'hui je suis mort dans la cire
Ma voix microsillone une terre ignorée
On me lit n'importe où, à l'heure du délire
A l'ombre d'un juke-box où bourgeonnent des Ferré

Qui dira la passion du Corton à la messe?
Cette rouge chanson plus rouge que le sang
Qui dira la virginité de nos caresses?
Quant il y passerait Jésus entre nos dents


Note: mon premier texte date d'une douxaine d'années, alors que je n'y connaissais rien de rien, à la poésie... Pire encore je crois que je la détestais et que je ne l'apprécie pas davantage aujourd'hui... Faut dire qu'à cette époque je ne connaissais rien des textes Brasenss, ni jean Vasca ou jacques Bertin et pas plus de Ferré, "Sauf trois mots" que par hasard j'ai retenu dans une de des chansons de Léo "Poète... Sale type"... C'est à ce moment là, que j'ai du jour au lendemain arrêté de peindre et c'est avec la poésie tout a commencé.