Et ta faille assassine ainsi qu'un attentat...

Et ta faille assassine ainsi qu'un attentat...


Ce fut un soir de perdition que je trouvai quelque confort et de douceur à ta poitrine, mon cœur battant sur ton échine si fort que tu fis un bastion afin que brève ma douleur et qu’infinis soyons amants.

Mais il a fallu que l’on crève et je me mis à tes genoux… Je nous aimais.

J’avais pour rêve des folies

Des insomnies de cinéphiles

Sine die, très imparfaits

Des nuits de tripot, et du flouze

Cave enfumée, ronds de cigare

Qui se prolongent très très tard

J’abandonnai même aux barbouzes

Jusques aux fils de mon tricot.


Je me réduisis a quia, les mailles de ma peau trop fine se défaisant et souffreteuses sous ta griffe. Ta barbe de deux jours, et ta faille assassine ainsi qu’un attentat, m’éliminent heureuse, biffent mes hardes élimées, mes effets si souvent défaits

De mois à elles, les virgules, moi, demoiselle aux ailes tellement guimbarde et bringuebalant en musique un viager asymptotique, je leur dirai que mon état se ridicule…

… Cependant que mon cul le sait, en fait état…

Et puis circule.

Chaloupée ta pensée, vraies sensibilités à fleur de peau
Tu te perds, tu te cherches et te retrouves, et moi j'aime cette franchise.

Dam, expressionniste

Déjà le titre, attractif
Le texte, lancinent

Ce découpage,
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à ceux ce qui maîtrisent leur sujet


Ce coeur à l'étouffée :

"J’avais pour rêve des folies

Des insomnies de cinéphiles

Sine die, très imparfaits

Des nuits de tripot, et du flouze

Cave enfumée, ronds de cigare

Qui se prolongent très très tard

J’abandonnai même aux barbouzes

Jusques aux fils de mon tricot"



Tu m'as touché bizarre bizarre, ému ? Oui, ému.

Merci de votre petit mot les poteaux En fait ce texte est un bout d'un projet de plus grande envergure, je veux dire que je vais faire des collages de plusieurs et étoffer un peu la matière

nine

Ardu.
Zlatko Aujourd'hui à 14:36

.... J'ai du mal à mettre des mots sur mon ressenti.

Je ne peux pas dire que ma sensibilité s'y retrouve. Nous n'avons pas le même "langage poétique", au fond. Et ce genre de texte, très travaillé, très alambiqué, tout en décorum, allitérations recherchées, consonnances, jeux de mots à peine compréhensibles... J'ai l'impression d'être en face d'un trompe-l'oeil : je me fait d'abord plaisir, l'oeil se laisse porter ; dès la seconde lecture, je n'y vois plus que fumée, carton-pâte, et je me sens presque trahi.

Cela dit, nous nous ressemblons un peu : sur mon dernier poème, tu m'a dit n'y voir qu'un exercice, et tu avais raison : je l'ai écris en quelques heures et sans y mettre les tripes. Un lecteur averti peut aussi se sentir trahi. Je te donnerai le conseil qu'implicitement, tu me donnais : bosse-nous ce texte jusqu'à plus soif, mets-y des tripes, du punch, et la profondeur que ce moignon n'a pas. Je pourrai enfin commenter utilement

A bientôt.
Z.

Tout, en effet est question entre nous deux de langage poétique et d'affinités, Zlatko. Je te remercie d'autant plus d'avoir laissé ce post qui met les choses plus au clair

nine, ce texte n'est qu'un bout de bout d'un, les tripes y sont déjà, mais au brouillon merde il marche pas le smiley de "au boulot")

Le mur à Dédé est parfois bossu – une impression mitigée mais – sans trop comprendre - cela laisse une trace, un point d’interrogation. Cordialement Solweig

Souvent le " mur " nous renvoie Mess' qui " circule " en fermé et enfermée.

La revoilou !

Beaux paysages nocturnes et enfumés! Avec un rien de nostalgie, que je partage.

un des premiers de Macadam qui remonte au grand jour !

Et voilà un bon swing dans la boule rouge de Dédé!

Très intéressant ... je ressens plusieurs émotions dans ce texte, je le vie en double, en triple ... très intéressant

Je retiens surtout ce passage :

"Mais il a fallu que l’on crève et je me mis à tes genoux… Je nous aimais.

J’avais pour rêve des folies

Des insomnies de cinéphiles"

Cend'

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Seizième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.