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Comme une extase géocentrique
3 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Comme une extase géocentrique
j'humidifie tes lèvres
nous vivons dans l'exiguïté des lieux de séparation
battant d'un cœur, la porte du ventre s'ouvre et cueille
des cerfs, cueille des radars analgésiques
parlant d'un doigt, nous découvrons ce que dire veut dire
s'extraire du vent, s'immoler du vide, la vie immunise
et extrade nos volontés absconses
de petites bêtes de foire, aux gueules comme des pommes
hautes de trois battements de paupière
lourde
nous jouerons toute la nuit les jeux de l'amour et du falzar
mesurant la volupté des choses comme autant de contingences
inamovibles, dans l'air sirupeux des fins de cathédrales
mon sexe perle des colliers de mots vivants du poing frappé
contre le bois chaud des fluctuations boursières
et ta bouche
et ta bouche ouverte aux ventilations d'altitude
omnivore
béatitude de l'extase brûlante, dans les chaudières du temps
et de l'universalité du verseau, notre lit est une litière pour ratons
voleurs
solitaires solistes écumant la parole dans le feu turbulent
des tubules vaginales, l'analyste dit un jour « ce qui est maintenant
sera demain, ce qui sera demain sera l'inverse de ce qui est
maintenant » Maintenant aimez-vous concomitants
les doigts filtrent le café de la jouvence, je bois, tu bois
nous singeons les renards amoureux, la parade des pigeons piégés
dans leurs rêves de voyages
face aux brisants nous coursons l'océan et ses tapages diurnes
logorrhée du logographe, je peins sur ta peau des missiles panspermiques
fleurs d'émail, cristal du sourd ponctionnant le songe
d'absurdes mysticismes, nous ne sommes jamais que deux
femelles irascibles, confrontées aux courants des galaxies lointaines
puis
comme des puisatiers de misère, nous récoltons les tirades du boulevard
vaudevillesquement vôtre, chère de moi, et chair des glissants
tu doigtes là où pleuvent des miracles, l'anus renfrogné n'en sait plus
que la panse pleine de retrouvailles parquées
dans les courges de l'espace contigu
qu'enfin vienne le mot, parsec d'univers, le mot moisson
le mot pluies irrécupérables, tu nettoies mon corps
de ta langue lancée comme un feu de profanateur
catacombes divines nous usons nos cordes à nous tirer
de l'avant
nous vivons dans l'exiguïté des lieux de séparation
battant d'un cœur, la porte du ventre s'ouvre et cueille
des cerfs, cueille des radars analgésiques
parlant d'un doigt, nous découvrons ce que dire veut dire
s'extraire du vent, s'immoler du vide, la vie immunise
et extrade nos volontés absconses
de petites bêtes de foire, aux gueules comme des pommes
hautes de trois battements de paupière
lourde
nous jouerons toute la nuit les jeux de l'amour et du falzar
mesurant la volupté des choses comme autant de contingences
inamovibles, dans l'air sirupeux des fins de cathédrales
mon sexe perle des colliers de mots vivants du poing frappé
contre le bois chaud des fluctuations boursières
et ta bouche
et ta bouche ouverte aux ventilations d'altitude
omnivore
béatitude de l'extase brûlante, dans les chaudières du temps
et de l'universalité du verseau, notre lit est une litière pour ratons
voleurs
solitaires solistes écumant la parole dans le feu turbulent
des tubules vaginales, l'analyste dit un jour « ce qui est maintenant
sera demain, ce qui sera demain sera l'inverse de ce qui est
maintenant » Maintenant aimez-vous concomitants
les doigts filtrent le café de la jouvence, je bois, tu bois
nous singeons les renards amoureux, la parade des pigeons piégés
dans leurs rêves de voyages
face aux brisants nous coursons l'océan et ses tapages diurnes
logorrhée du logographe, je peins sur ta peau des missiles panspermiques
fleurs d'émail, cristal du sourd ponctionnant le songe
d'absurdes mysticismes, nous ne sommes jamais que deux
femelles irascibles, confrontées aux courants des galaxies lointaines
puis
comme des puisatiers de misère, nous récoltons les tirades du boulevard
vaudevillesquement vôtre, chère de moi, et chair des glissants
tu doigtes là où pleuvent des miracles, l'anus renfrogné n'en sait plus
que la panse pleine de retrouvailles parquées
dans les courges de l'espace contigu
qu'enfin vienne le mot, parsec d'univers, le mot moisson
le mot pluies irrécupérables, tu nettoies mon corps
de ta langue lancée comme un feu de profanateur
catacombes divines nous usons nos cordes à nous tirer
de l'avant
Re: Comme une extase géocentrique
j'aime moins quand tu "abuses" un peu de mots tarabiscotés, même si ils sont aussi ta signature, ils me parlent forcement moins..
mais..
j'ai aimé ce passage :
"les doigts filtrent le café de la jouvence, je bois, tu bois
nous singeons les renards amoureux, la parade des pigeons piégés
dans leurs rêves de voyages
face aux brisants nous coursons l'océan et ses tapages diurnes
logorrhée du logographe, je peins sur ta peau des missiles panspermiques
fleurs d'émail, cristal du sourd ponctionnant le songe
d'absurdes mysticismes, nous ne sommes jamais que deux
femelles irascibles, confrontées aux courants des galaxies lointaines"
et c'est pas plus mal de le dire..
Ha j'oubliais, j'ai pas pu m'empêcher de rire aussi la:
" la porte du ventre s'ouvre et cueille
des cerfs,"
pour le joke!
mais..
j'ai aimé ce passage :
"les doigts filtrent le café de la jouvence, je bois, tu bois
nous singeons les renards amoureux, la parade des pigeons piégés
dans leurs rêves de voyages
face aux brisants nous coursons l'océan et ses tapages diurnes
logorrhée du logographe, je peins sur ta peau des missiles panspermiques
fleurs d'émail, cristal du sourd ponctionnant le songe
d'absurdes mysticismes, nous ne sommes jamais que deux
femelles irascibles, confrontées aux courants des galaxies lointaines"
et c'est pas plus mal de le dire..
Ha j'oubliais, j'ai pas pu m'empêcher de rire aussi la:
" la porte du ventre s'ouvre et cueille
des cerfs,"
pour le joke!
_________________
LaLou
Re: Comme une extase géocentrique
Je n'ai pas aimé ce texte LC. Je pense que tu t'en doutes.
Je ne l'ai pas aimé pour ses amalgames où il s'égare, pour ses jeux de mots inutiles où tu sais si bien t'égarer quand la simple force des mots te manque.
Tu fais parfois dans une outrance qui ne me plait pas, mais c'est aussi la force des poètes que de ne pas être à la hauteur des ambitions de leur lecteurs. Le tout est de ne pas en abuser. Et tu n'en abuse pas.
Nilo, lecteur ambitieux.
Je ne l'ai pas aimé pour ses amalgames où il s'égare, pour ses jeux de mots inutiles où tu sais si bien t'égarer quand la simple force des mots te manque.
Tu fais parfois dans une outrance qui ne me plait pas, mais c'est aussi la force des poètes que de ne pas être à la hauteur des ambitions de leur lecteurs. Le tout est de ne pas en abuser. Et tu n'en abuse pas.
Nilo, lecteur ambitieux.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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