A la vie A la mort

Retourné dans sa tombe
Le temps des proscrits
Des vers appétissants
Rongeant la chair froide.

Des yeux exorbités
En cette nuit sinistre
D'un cri qui s'égare
Une jeune fille triste.

Il fait nuit au dehors
Et je pleure, et je pleure
De ta faux qui scintille
Prend moi c'est mon heure.

Le cliquetis des chaînes
Et la lune pour maîtresse
Une vie d'exister
le voilà c'est mon but.

Claudiquant sur le temps
Léchant le sang séché
J'arrive !

Et je meurs.

J'ai du mal à m'accrocher à ces vers.
Et même si je comprends bien ce que tu veux dire je cherche la continuité.

Nilo, perdu.

Pas tout à fait perdu pour ma part, mais un sentiment de... montagnes russes. Parfois un, deux, trois vers m'emballent et aussitôt, une petite facilité ou un petit cliché font retomber l'élan.

Sachant que je suis souvent attentif à la fin du texte, ce "et je meurs" dramatique en italique m'a évidemment laissé sur ma faim. D'autant que les vers sont courts et manquent parfois de percussion.

En bref, un peu mitigé pour moi. Au plaisir d'un autre texte !

Z.

On voit bien que tu as un potentiel quand tu écris mais il va encore falloir travailler pour éviter certaines tournures faciles et peut être employer + d'images qui feraient de ton texte quelque chose de percutant ?

C'est vrai que ça fait montagnes russes, je dois le reconnaitre.

Il est très difficile le sujet que tu as choisi et c'est peut être aussi pour ça que tu as eu un certain effort à fournir et qui se ressent aussi.

Mais, je vais te dire encore et encore que tu dois continuer tellement ça en vaut la peine...Je suis sure qu'avec le temps, tu vas trouver ce petit filon qui est en toi et que je sens pointer parfois au travers de tes vers.

Je t'encourage fortement Océane, je suis bien accrochée à ça crois moi !

Sylvie

L'atmosphère est là, et bien là. Donc tu y es bien aussi, et c'est tout ce que je vois. J'ai compris la fin à ma façon.

Dam.

Oui l'atmosphère est là. J'aime.
J'ai très bien ressenti le cliquetis des chaînes et tout ce qui va avec.
Une bonne lecture pour moi Océane.