Pour l'Amour d'une mère

Sous les cascades de tes chimères
Je te regarde grandir,
Cachée derrière les feuilles.
Admirative comme une enfant
A t’observer souffrir.

Mais j’ai peur de tes yeux
Arrogants, si précieux,
Malgré nos ressemblances
Aux couleurs de nos vœux
Ne plus s’imaginer t’aimer jusqu’à la fin…

Je te berçais, il y a longtemps
Éveillée et discrète
Tu hurlais mon prénom
À l’aube de nos disputes.
Il y a bien des fois, où finalement
Moi-même j’ignorais, que les peurs
Et les craintes sont là pour nous aider.

J’ai froid la nuit tombée
Parce que vous n’êtes plus là
Je suis seule face à l’averse
De mes larmes trop refoulées.

Le comprends-tu ma fille ?
Que tout ce que je crie
Que tout ce que je dis
Finalement ne vaut rien…
Puisqu’il n’y a que mes silences
Et mes je t’aime murmurés
Qui ont de l’importance.

Parce que l’amour d’une mère
Ne s’éteindra jamais.
Mais tout ça tu le sais,
Je ne le dirai pas.

Parce que j’ai peur…
Parce que j’ai peur !
Alors aide-moi…

"J’ai froid la nuit tombée
Parce que vous n’êtes plus là
Je suis seule face à l’averse
De mes larmes trop refoulées. "

J'aime beaucoup cette strophe
Pour sa musicalitéj, j'aurais supprimé le "trop"

C'est juste une idée....

H.

Ah... nos enfants, nos amours ! Quans je me promène je les imagine toujours courant, chahutant autour de moi, même si maintenant ils n'ont plus besoin de moi poui aller de part le monde. À vie nous les portons mentalement...et un jour l'inverse sera vrai.
C'est beau, il ne faut pas avoir peur !

l'amour d'une mère, sûrement ...

B...ez

Tu commences à m'épater.
Continue Océane je veux lêtre à chaque fois.

Nilo, toujours plus.

Voilà un poème qui sort du profond de ton toi et ça se ressent très fort !

OUI Océane, tu es sur le bon chemin et tes images sont de plus en plus définies sur le sentiment que tu désires faire passer et ça passe.

Ta plume s'affine doucement, tes pas sont courts et percutants et je sais que tu vas nous épater à chacun d'eux parce que tu crois et tu aimes ce que tu écris.

Merci mille fois petite fée d'être venue ici pour nous apporter un plaisir supplémentaire.

Sylvie

je comprends mieux au travers de ce texte ce qu'est la torture d'une mère, j'aime ce genre de texte autobiographique; c'est a mon sens la meilleure source poétique, de cette poétique qui nous est nécessaire parce qu'auto analytique
c'est peut être pour cette raison que peu de gens lisent de la poésie...elle devient parfois un miroir cru et cruel

Je t'ai lu à la fois mère et fille dans ce poème, peut-être suis-je sur une fausse piste, oui ça sort des profondeurs et c'est tant mieux.

Merci pour tous vos commentaires qui m'ont vraiment touchés =)
Je ne suis pas mère, je l'ai écrit simplement en pensant à elle...
D'ailleurs personne n'a relevé le petit jeu qui se cachait à l'intérieur du texte et qui aurait pu vous faire comprendre ça...
Je le trouvais voyant pourtant !

Au-delà de l'intention qui est jolie, toujours ces lourdeurs, ces hésitations, ces phrases trop longues qui auraient pu être plus courtes et vice-versa, qui m'empêchent d'apprécier vraiment tes poèmes. A te relire encore, alors.

Z, persévérant.

Une analyse et que je ne ferai pas.

Comme dirait Aragon, ce sont de purs Jeudis, gardons-nous les pour nous...