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Tous les chemins mènent aux Roms. (Chronicle)
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Tous les chemins mènent aux Roms. (Chronicle)
Tous les chemins mènent aux Roms. (Chronicle)
Dédé: Salut les gonzesses. C'est Dédé.
Dédé: Tous les chemins mènent aux Roms.
Dédé: 200.000 ! Sacrée procession ! Putain, ça pourrait faire peur. Vous imaginez ça, deux cent mille mendigots dans les rues de France et de Navarre ? A suer sous le soleil en agitant leur p'tite pancarte où y z'ont écrit "A vot' bon cœur M'sieurs Dames, j'ai quatre enfants et y z'ont faim". Quatre ! Mon œil, c'est au moins six qu'y faudrait dire. Enfin, pour ceux qui font vraiment la manche. Pasque ceux qui défilaient y z'en ont deux, comme tout un chacun dans notre bonne vieille France (sans compter qu'y a quand même pas mal de bobos et de gays dans ces déambulations notoires, c'qui fait baisser la moyenne d'enfants par promeneur du week-end). Enfin quand j'dis tout un chacun c'est façon d'parler pasque moi j'en ai pas et j'en veux pas. Les chiards qui commencent par pleurer puis qui finissent par tirer le sac des vieilles dans la rue j'en veux pas. J'ai vu où ça a m'né Papy. Non, pas ses chiardes à lui, elles sont bien élevées M'man et sa sœur. Mais de s'occuper de ceux des autres qui savent même pas lire et écrire. Pasque compter y savent, allez pas croire. Sur les autres surtout.
Dédé: Mais non, j'déconne. Y avait pas deux cent mille chiards dans les rues en train de vous faire les poches. Juste quelque milliers de cons pétris de bonnes intentions et de mauvaises arrières pensées qui sont prêts à tirer sur tout c'qui bouge pour plomber celles du P'tit Nicolas. On les connaît les meneurs. Et on les arrête même pas. J'vous l'dis, la France elle est pas sûre. Elle est même plus sûre de rien. Sauf qu'elle est faite pour accueillir toute la misère du monde à croire ceux qui défilent quand y fait beau. Pasque quand y fait moche elle préfère que ce soient les autres - pauvres et immigrés de préférence mais elle fait pas trop dans l'ostracisme, si c'est des pauvres bien d'chez nous ça leur va aussi – qui soient dans la rue à dormir sur un carton au-dessus d'une bouche d'aération du métro plutôt qu'dans leur appart' douillet au-d'ssus du canal Saint Martin. C'est vrai qu'en plus y sont crades ces cons de SDF et qu'y pourraient souiller leur canapé Ikéa. Sans compter que le long du canal l'hiver ça caille vraiment, même que des fois en hiver la flotte est gelée alors c'est vrai qu'c'est vach'ment plus confortable sur un carton au dessus d'une bouche d'aération du métro. Faut pas croire, les bobos c'est plutôt frileux. Dans le corps et dans la tête. Ouais, dans la tête aussi. Y a qu'à les voir gueuler en rangs serrés pour défendre les "justes causes". Jamais y en a un qui gueule tout seul. Pourtant si elle est juste la cause elle mérite bien d'être défendue par un homme seul. Non ? Ah bon je croyais. Je dois être un peu idéaliste derrière mon air d'ours mal léché. Mais gueuler tout seul ça oblige à prendre des risques. Et pour prendre des risques y faut avoir autre chose que des gommettes à la place des couilles.
Dédé: Bref. Y z'était deux cent mille y paraît à agiter leur pancarte pour défendre les sans papiers de tous poils et les faire reconduire à la frontière, j'veux dire les ramener à la frontière de France, côté "IN", celui où on parle français, histoire de les remettre dans la merde où y z'étaient avant qu'on les renvoie dans leur pays où au moins y peuvent causer comme tout un chacun. Vous avez essayé vous d'aller passer quelques semaines en immersion totale dans un pays dont vous causez pas un mot ? Pas au Club Méd', ça je sais qu'vous en êtes capables, vous parlez qu'avec des gens qui parlent comme vous, vous payez au bar avec des colliers de fleurs et vous trouvez que le pays est superbe. Non, dans la rue, avec juste vot' carton d'identité et des colliers de fleurs pour payer c'que vous allez tirer au supermarché du coin. Vous allez voir comment on va vite vous y reconduire à la frontière de France à grands coups de coups de pieds au cul. Y me font marrer les moutons de Panurge qui se précipitent derrière tous les mots d'ordre du genre bien-pensant, de préférence format pensée unique. Si en plus c'est au nom de l'humanisme alors la messe est dite. Pourtant y sont comme moi, y z'y vont jamais à la messe. J'ai pas dit "comme tout l'monde" pasque j'en connais au moins un qui y va à la messe. Non, c'est pas le Pape. Il est moins connu que le Pape celui que j'connais, mais il y va quand même, c'est vous dire s'il a la foi.
Dédé: Si j'vous parle de la messe c'est pas pasqu'on est dimanche, c'est pasque mardi y vont encore nous emmerder à sortir dans les rues les cons qui défilent pour un oui ou pour un non. Alors samedi y nous z'ont fait le coup du oui à la misère qu'y faut pas faire aux miséreux qui sont pas d'chez nous et mardi y vont nous le mettre comme un dimanche (j'veux dire un jour où on travaille pas) de retraite au flambeau et de grand messe de l'unité syndicale pour dire non à la misère des vieux bien d'chez nous. Pas ceux d'aujourd'hui, non ceux là y s'en tapent, y peuvent crever avec leur minimum vieillesse y veulent surtout pas bosser plus longtemps pour les aider un peu. Ce qu'y veulent pas c'est qu'on touche à leur pognon de quand y bosseront plus, et y veulent que ce soit le plus tôt possible. Genre "j'ai élevé mes enfants pendant vingt ans y me doivent bien vingt ans de retraite ces petits merdeux". Un peu comme les Roms qui font mendier les leurs dans nos rues. Au moins les Roms y sont pas hypocrites avec leurs chiards, ils les mettent au turbin tout petits pour qu'y ramènent du pognon à la maison. Les gueulards du grand soir eux y z'attendent que leurs chiards y z'aient quarante ou cinquante piges pour leur dire "maintenant il est temps qu'tu bosses un peu pour moi". Et encore quand j'dis quarante ou cinquante c'est pas ceux d'la SNCF ou d'la RATP pasque ceux là c'est à trente piges que leurs gamins y doivent commencer à bosser pour eux. Leurs gamins et ceux des autres aussi. Ah les cons.
Dédé: Putain ça m'fait penser à un truc cette histoire de Roms. J'aurais pu pas vous en parler mais puisque j'vous parle de voleurs de poules ça peut pas mieux tomber. Me faites pas dire c'que j'ai pas dit bande de nazes. J'vous vois v'nir avec vos gros godillots, ceux qu'vous mettez les jours de manif pour pas avoir mal aux pieds en arpentant les grands boul'vards. Quand j'pense que vous vous en servez même pas pour savater la tronche des flics ça m'ferait presque de la peine pour les fabricants de pompes à bouts ferrés. Ouais, celles que vous mettez que pour la frime. Encore une fois c'est pas innocent c'te remarque sur les flics. Vous devriez l'savoir depuis l'temps qu'vous m'fréquentez, jamais rien n'est innocent dans mes chronicles. Mon temps est bien trop précieux pour que j'vienne vous parler sans avoir rien à dire. Pas comme vous, poètes de mes deux qui balancez douze lignes à chaque fois qu'une gonzesse vous fait pleurer. Putain, si on mettait bout à bout tous ces résidus de larmichettes on en aurait beaucoup plus gros et plus lourd plus que toute "La Comédie Humaine" et "Les Misérables" réunis. En beaucoup plus mal écrit. Mais c'est pas des restes de vos émois d'amours déçues que j'voulais vous parler.
Dédé: Non, j'vous disais "ça m'fait penser à un truc cette histoire" en précisant qu'y avait un lien avec les voleurs de poules. Non, j'ai pas dit avec les Roms. Me faites pas dire c'que j'ai pas dit. Le week-end dernier avec Papy on est allé à Paname pour raccompagner M'man qu'avait pas envie de prendre le train. J'la comprends remarquez pasqu'avec ces cons de la SNCF déjà qu'on sait jamais si on va pouvoir partir on prend un sacré risque à pas savoir quand on va arriver. Et au prix qu'ça coûte, franchement y vaut mieux que M'man on la raccompagne avec Papy, au moins on se fend la gueule sur la route, on voit de belles églises et des bistrots, on goûte au vin de pays, on peut chanter faux (que Papy et moi pasque M'man elle chante vach'ment juste, même qu'elle préfèrerait qu'on s'taise) dans la bagnole sans emmerder personne (sauf M'man) et au moins si on sait pas à quelle heure on va arriver on s'en tape pasque personne doit v'nir nous chercher à la gare avec nos valoches (celles de M'man pasque Papy et moi on voyage léger).
Dédé: Donc on a ram'né M'man à Paname dimanche dernier. Ca s'est super bien passé, pas de bouchons (sur la route pasque dans les bistrots on en a fait sauter un ou deux), beau temps, les bleus nous ont pas chopé en excès de quoi que ce soit, moi j'étais p't'être bien un peu en excès d'alcoolémie mais j'étais à l'arrière de la bagnole alors de toute façon y auraient rien pu me faire mais même Papy y lui ont rien d'mandé vu qu'ils l'ont pas arrêté. Tout baignait j'vous dis. Sauf que comme d'hab' une fois arrivés chez M'man, pour se garer Papy il l'a eu dans l'fion. Pas une place. Ou plutôt si, plein de places, DE LIVRAISON ! Faut dire que M'man elle habite dans une rue où y a plus de places de livraison que de magasins à livrer. Ca leur fait vachement loin aux livreurs pour aller livrer les magasins où y faudrait qu'y ait des places de livraison devant mais où y en a pas vu qu'ils les ont toutes mises dans la rue à M'man où y a pas un magasin.
Dédé: Bref, Papy y s'est dit "Bon, on est dimanche, il est tard, toutes les bouclards sont fermés, personne va être livré avant demain matin, j'me gare là et j'me lèverai tôt pour bouger la bagnole avant qu'les livreurs arrivent pour aller livrer les boutiques qui sont deux rues plus loin là où y a pas de place de livraison pour se garer". Il a pas dit tout ça mais c'est bien c'que ça voulait dire entre deux injures contre ces connards du service stationnement de la mairie de Paris qu'organisent le rackets des automobilistes parisiens et papa de parisiennes, Papy en l'occurrence. Alors il a posé sa tire juste devant la porte à M'man. Sur une belle place de livraison. Y en avait plein d'autres de libres dans la rue des places de livraison vu qu'on était dimanche soir et qu'y avait pas un magasin ouvert, d'autant moins qu'y a pas un magasin dans la rue de M'man. Et nous v'là partis chez M'man pour prendre l'apéro et boire un coup en mangeant un bout de saucisson et du fromage.
Dédé: On a passé une bonne soirée à refaire le monde autour de deux ou trois bouteilles (pour Papy et moi, M'man avait la sienne) en jouant aux dés et en écoutant de la musique (j'vous dirai pas qui on écoutait, j'vous connais vous feriez encore des réflexions du genre "encore lui !"). Bref, après qu'on voyait plus les dés, qu'les bouteilles étaient vides et qu'Dylan avait fini de chanter on est allé au pieu.
Dédé: Papy il a consciencieusement mis son réveil à sonner d'bonne heure comme il avait dit en grommelant des injures contre ces connards du service stationnement de la mairie de Paris (souv'nez-vous j'viens d'vous l'dire) et il est parti se coucher du sommeil du juste et de celui qu'a un peu trop bu mais sans plus.
Dédé: Et le lendemain c'est M'man qu'est v'nue le réveiller. A l'heure où son réveil a sonné. Pasque Papy y dormait sur sa bonne oreille alors il l'a pas entendu. Mais M'man qu'a deux bonnes oreilles elle l'a bien entendu, alors ça l'a fait chier et elle est v'nue réveiller Papy, à l'heure qu'il avait décidé. Il était super content pasque comme c'était son heure il a pas eu de regrets du genre de ceux qu'on peut avoir quand on se fait tirer sa bagnole pasqu'on se lève trop tard.
Dédé: Sauf que à peine debout Papy il a regardé par la fenêtre puisque sa bagnole il l'avait garée juste devant la porte (ouais je sais faudrait que j'vous fasse un dessin pour que vous puissiez bien situer la fenêtre par rapport à la porte mais là j'ai pas mes crayons alors j'ai décidé de faire appel à votre intelligence, et tant pis si vous m'décevez une fois d'plus). Il aurait du prendre le temps de prendre son thé avant d'regarder, au moins ça lui aurait fait un bon quart d'heure de bon dans la journée. Pasqu'à peine il avait jeté un œil dehors qu'y s'est mis à gueuler comme si on lui avait tiré sa caisse.
Dédé: Faut dire qu'on la lui avait tirée ! Et pas un de ces voleurs de poules du genre de ces putains de Roms de merde puisqu'on les a tous reconduits chez eux cet été. Non, une paire de poulets de ce putain de service de stationnement de la mairie de Paris.
Dédé: Y s'est calmé quand il a récupéré sa bagnole et qu'il a vu qu'y z'étaient passés la lui prendre à 3h04. Les cons ! Enfin, y s'est dit qu'heureusement qu'y dormait à c'te heure là plutôt qu'd'être allé changer sa tire de place pasque sinon il aurait bien pu s'faire tirer son permis en même temps qu'sa caisse vu celle qu'y tenait encore à trois heures du mat'.
Dédé: Mais quand même, les cons. Surtout qu'sa bagnole il a fallu qu'il aille la récupérer dans un terrain vague du côté de Bercy entre la voie ferrée et le périph, tout à fait genre camp pour gens du voyage. La mairie de Paris assure ses quotas. Mais putain, c'est pas donné l'hébergement des bagnoles des errants immigrés sur cinq générations à Paname. J'vous raconte pas c'que ça s'rait si y fallait en plus s'occuper des gens qui vont avec les bagnoles.
Dédé: J'vous l'dis et j'vous l'répète : tous les chemins mènent aux Roms.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé: Salut les gonzesses. C'est Dédé.
Dédé: Tous les chemins mènent aux Roms.
Dédé: 200.000 ! Sacrée procession ! Putain, ça pourrait faire peur. Vous imaginez ça, deux cent mille mendigots dans les rues de France et de Navarre ? A suer sous le soleil en agitant leur p'tite pancarte où y z'ont écrit "A vot' bon cœur M'sieurs Dames, j'ai quatre enfants et y z'ont faim". Quatre ! Mon œil, c'est au moins six qu'y faudrait dire. Enfin, pour ceux qui font vraiment la manche. Pasque ceux qui défilaient y z'en ont deux, comme tout un chacun dans notre bonne vieille France (sans compter qu'y a quand même pas mal de bobos et de gays dans ces déambulations notoires, c'qui fait baisser la moyenne d'enfants par promeneur du week-end). Enfin quand j'dis tout un chacun c'est façon d'parler pasque moi j'en ai pas et j'en veux pas. Les chiards qui commencent par pleurer puis qui finissent par tirer le sac des vieilles dans la rue j'en veux pas. J'ai vu où ça a m'né Papy. Non, pas ses chiardes à lui, elles sont bien élevées M'man et sa sœur. Mais de s'occuper de ceux des autres qui savent même pas lire et écrire. Pasque compter y savent, allez pas croire. Sur les autres surtout.
Dédé: Mais non, j'déconne. Y avait pas deux cent mille chiards dans les rues en train de vous faire les poches. Juste quelque milliers de cons pétris de bonnes intentions et de mauvaises arrières pensées qui sont prêts à tirer sur tout c'qui bouge pour plomber celles du P'tit Nicolas. On les connaît les meneurs. Et on les arrête même pas. J'vous l'dis, la France elle est pas sûre. Elle est même plus sûre de rien. Sauf qu'elle est faite pour accueillir toute la misère du monde à croire ceux qui défilent quand y fait beau. Pasque quand y fait moche elle préfère que ce soient les autres - pauvres et immigrés de préférence mais elle fait pas trop dans l'ostracisme, si c'est des pauvres bien d'chez nous ça leur va aussi – qui soient dans la rue à dormir sur un carton au-dessus d'une bouche d'aération du métro plutôt qu'dans leur appart' douillet au-d'ssus du canal Saint Martin. C'est vrai qu'en plus y sont crades ces cons de SDF et qu'y pourraient souiller leur canapé Ikéa. Sans compter que le long du canal l'hiver ça caille vraiment, même que des fois en hiver la flotte est gelée alors c'est vrai qu'c'est vach'ment plus confortable sur un carton au dessus d'une bouche d'aération du métro. Faut pas croire, les bobos c'est plutôt frileux. Dans le corps et dans la tête. Ouais, dans la tête aussi. Y a qu'à les voir gueuler en rangs serrés pour défendre les "justes causes". Jamais y en a un qui gueule tout seul. Pourtant si elle est juste la cause elle mérite bien d'être défendue par un homme seul. Non ? Ah bon je croyais. Je dois être un peu idéaliste derrière mon air d'ours mal léché. Mais gueuler tout seul ça oblige à prendre des risques. Et pour prendre des risques y faut avoir autre chose que des gommettes à la place des couilles.
Dédé: Bref. Y z'était deux cent mille y paraît à agiter leur pancarte pour défendre les sans papiers de tous poils et les faire reconduire à la frontière, j'veux dire les ramener à la frontière de France, côté "IN", celui où on parle français, histoire de les remettre dans la merde où y z'étaient avant qu'on les renvoie dans leur pays où au moins y peuvent causer comme tout un chacun. Vous avez essayé vous d'aller passer quelques semaines en immersion totale dans un pays dont vous causez pas un mot ? Pas au Club Méd', ça je sais qu'vous en êtes capables, vous parlez qu'avec des gens qui parlent comme vous, vous payez au bar avec des colliers de fleurs et vous trouvez que le pays est superbe. Non, dans la rue, avec juste vot' carton d'identité et des colliers de fleurs pour payer c'que vous allez tirer au supermarché du coin. Vous allez voir comment on va vite vous y reconduire à la frontière de France à grands coups de coups de pieds au cul. Y me font marrer les moutons de Panurge qui se précipitent derrière tous les mots d'ordre du genre bien-pensant, de préférence format pensée unique. Si en plus c'est au nom de l'humanisme alors la messe est dite. Pourtant y sont comme moi, y z'y vont jamais à la messe. J'ai pas dit "comme tout l'monde" pasque j'en connais au moins un qui y va à la messe. Non, c'est pas le Pape. Il est moins connu que le Pape celui que j'connais, mais il y va quand même, c'est vous dire s'il a la foi.
Dédé: Si j'vous parle de la messe c'est pas pasqu'on est dimanche, c'est pasque mardi y vont encore nous emmerder à sortir dans les rues les cons qui défilent pour un oui ou pour un non. Alors samedi y nous z'ont fait le coup du oui à la misère qu'y faut pas faire aux miséreux qui sont pas d'chez nous et mardi y vont nous le mettre comme un dimanche (j'veux dire un jour où on travaille pas) de retraite au flambeau et de grand messe de l'unité syndicale pour dire non à la misère des vieux bien d'chez nous. Pas ceux d'aujourd'hui, non ceux là y s'en tapent, y peuvent crever avec leur minimum vieillesse y veulent surtout pas bosser plus longtemps pour les aider un peu. Ce qu'y veulent pas c'est qu'on touche à leur pognon de quand y bosseront plus, et y veulent que ce soit le plus tôt possible. Genre "j'ai élevé mes enfants pendant vingt ans y me doivent bien vingt ans de retraite ces petits merdeux". Un peu comme les Roms qui font mendier les leurs dans nos rues. Au moins les Roms y sont pas hypocrites avec leurs chiards, ils les mettent au turbin tout petits pour qu'y ramènent du pognon à la maison. Les gueulards du grand soir eux y z'attendent que leurs chiards y z'aient quarante ou cinquante piges pour leur dire "maintenant il est temps qu'tu bosses un peu pour moi". Et encore quand j'dis quarante ou cinquante c'est pas ceux d'la SNCF ou d'la RATP pasque ceux là c'est à trente piges que leurs gamins y doivent commencer à bosser pour eux. Leurs gamins et ceux des autres aussi. Ah les cons.
Dédé: Putain ça m'fait penser à un truc cette histoire de Roms. J'aurais pu pas vous en parler mais puisque j'vous parle de voleurs de poules ça peut pas mieux tomber. Me faites pas dire c'que j'ai pas dit bande de nazes. J'vous vois v'nir avec vos gros godillots, ceux qu'vous mettez les jours de manif pour pas avoir mal aux pieds en arpentant les grands boul'vards. Quand j'pense que vous vous en servez même pas pour savater la tronche des flics ça m'ferait presque de la peine pour les fabricants de pompes à bouts ferrés. Ouais, celles que vous mettez que pour la frime. Encore une fois c'est pas innocent c'te remarque sur les flics. Vous devriez l'savoir depuis l'temps qu'vous m'fréquentez, jamais rien n'est innocent dans mes chronicles. Mon temps est bien trop précieux pour que j'vienne vous parler sans avoir rien à dire. Pas comme vous, poètes de mes deux qui balancez douze lignes à chaque fois qu'une gonzesse vous fait pleurer. Putain, si on mettait bout à bout tous ces résidus de larmichettes on en aurait beaucoup plus gros et plus lourd plus que toute "La Comédie Humaine" et "Les Misérables" réunis. En beaucoup plus mal écrit. Mais c'est pas des restes de vos émois d'amours déçues que j'voulais vous parler.
Dédé: Non, j'vous disais "ça m'fait penser à un truc cette histoire" en précisant qu'y avait un lien avec les voleurs de poules. Non, j'ai pas dit avec les Roms. Me faites pas dire c'que j'ai pas dit. Le week-end dernier avec Papy on est allé à Paname pour raccompagner M'man qu'avait pas envie de prendre le train. J'la comprends remarquez pasqu'avec ces cons de la SNCF déjà qu'on sait jamais si on va pouvoir partir on prend un sacré risque à pas savoir quand on va arriver. Et au prix qu'ça coûte, franchement y vaut mieux que M'man on la raccompagne avec Papy, au moins on se fend la gueule sur la route, on voit de belles églises et des bistrots, on goûte au vin de pays, on peut chanter faux (que Papy et moi pasque M'man elle chante vach'ment juste, même qu'elle préfèrerait qu'on s'taise) dans la bagnole sans emmerder personne (sauf M'man) et au moins si on sait pas à quelle heure on va arriver on s'en tape pasque personne doit v'nir nous chercher à la gare avec nos valoches (celles de M'man pasque Papy et moi on voyage léger).
Dédé: Donc on a ram'né M'man à Paname dimanche dernier. Ca s'est super bien passé, pas de bouchons (sur la route pasque dans les bistrots on en a fait sauter un ou deux), beau temps, les bleus nous ont pas chopé en excès de quoi que ce soit, moi j'étais p't'être bien un peu en excès d'alcoolémie mais j'étais à l'arrière de la bagnole alors de toute façon y auraient rien pu me faire mais même Papy y lui ont rien d'mandé vu qu'ils l'ont pas arrêté. Tout baignait j'vous dis. Sauf que comme d'hab' une fois arrivés chez M'man, pour se garer Papy il l'a eu dans l'fion. Pas une place. Ou plutôt si, plein de places, DE LIVRAISON ! Faut dire que M'man elle habite dans une rue où y a plus de places de livraison que de magasins à livrer. Ca leur fait vachement loin aux livreurs pour aller livrer les magasins où y faudrait qu'y ait des places de livraison devant mais où y en a pas vu qu'ils les ont toutes mises dans la rue à M'man où y a pas un magasin.
Dédé: Bref, Papy y s'est dit "Bon, on est dimanche, il est tard, toutes les bouclards sont fermés, personne va être livré avant demain matin, j'me gare là et j'me lèverai tôt pour bouger la bagnole avant qu'les livreurs arrivent pour aller livrer les boutiques qui sont deux rues plus loin là où y a pas de place de livraison pour se garer". Il a pas dit tout ça mais c'est bien c'que ça voulait dire entre deux injures contre ces connards du service stationnement de la mairie de Paris qu'organisent le rackets des automobilistes parisiens et papa de parisiennes, Papy en l'occurrence. Alors il a posé sa tire juste devant la porte à M'man. Sur une belle place de livraison. Y en avait plein d'autres de libres dans la rue des places de livraison vu qu'on était dimanche soir et qu'y avait pas un magasin ouvert, d'autant moins qu'y a pas un magasin dans la rue de M'man. Et nous v'là partis chez M'man pour prendre l'apéro et boire un coup en mangeant un bout de saucisson et du fromage.
Dédé: On a passé une bonne soirée à refaire le monde autour de deux ou trois bouteilles (pour Papy et moi, M'man avait la sienne) en jouant aux dés et en écoutant de la musique (j'vous dirai pas qui on écoutait, j'vous connais vous feriez encore des réflexions du genre "encore lui !"). Bref, après qu'on voyait plus les dés, qu'les bouteilles étaient vides et qu'Dylan avait fini de chanter on est allé au pieu.
Dédé: Papy il a consciencieusement mis son réveil à sonner d'bonne heure comme il avait dit en grommelant des injures contre ces connards du service stationnement de la mairie de Paris (souv'nez-vous j'viens d'vous l'dire) et il est parti se coucher du sommeil du juste et de celui qu'a un peu trop bu mais sans plus.
Dédé: Et le lendemain c'est M'man qu'est v'nue le réveiller. A l'heure où son réveil a sonné. Pasque Papy y dormait sur sa bonne oreille alors il l'a pas entendu. Mais M'man qu'a deux bonnes oreilles elle l'a bien entendu, alors ça l'a fait chier et elle est v'nue réveiller Papy, à l'heure qu'il avait décidé. Il était super content pasque comme c'était son heure il a pas eu de regrets du genre de ceux qu'on peut avoir quand on se fait tirer sa bagnole pasqu'on se lève trop tard.
Dédé: Sauf que à peine debout Papy il a regardé par la fenêtre puisque sa bagnole il l'avait garée juste devant la porte (ouais je sais faudrait que j'vous fasse un dessin pour que vous puissiez bien situer la fenêtre par rapport à la porte mais là j'ai pas mes crayons alors j'ai décidé de faire appel à votre intelligence, et tant pis si vous m'décevez une fois d'plus). Il aurait du prendre le temps de prendre son thé avant d'regarder, au moins ça lui aurait fait un bon quart d'heure de bon dans la journée. Pasqu'à peine il avait jeté un œil dehors qu'y s'est mis à gueuler comme si on lui avait tiré sa caisse.
Dédé: Faut dire qu'on la lui avait tirée ! Et pas un de ces voleurs de poules du genre de ces putains de Roms de merde puisqu'on les a tous reconduits chez eux cet été. Non, une paire de poulets de ce putain de service de stationnement de la mairie de Paris.
Dédé: Y s'est calmé quand il a récupéré sa bagnole et qu'il a vu qu'y z'étaient passés la lui prendre à 3h04. Les cons ! Enfin, y s'est dit qu'heureusement qu'y dormait à c'te heure là plutôt qu'd'être allé changer sa tire de place pasque sinon il aurait bien pu s'faire tirer son permis en même temps qu'sa caisse vu celle qu'y tenait encore à trois heures du mat'.
Dédé: Mais quand même, les cons. Surtout qu'sa bagnole il a fallu qu'il aille la récupérer dans un terrain vague du côté de Bercy entre la voie ferrée et le périph, tout à fait genre camp pour gens du voyage. La mairie de Paris assure ses quotas. Mais putain, c'est pas donné l'hébergement des bagnoles des errants immigrés sur cinq générations à Paname. J'vous raconte pas c'que ça s'rait si y fallait en plus s'occuper des gens qui vont avec les bagnoles.
Dédé: J'vous l'dis et j'vous l'répète : tous les chemins mènent aux Roms.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Tous les chemins mènent aux Roms. (Chronicle)
C'est vrai que ce n'est pas vraiment politiquement correct, mais pourrait-il en être autrement avec Dédé ?
Bref ça m'a coûté 200 €.
Nilo, Rom' à rien.
Bref ça m'a coûté 200 €.
Nilo, Rom' à rien.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Tous les chemins mènent aux Roms. (Chronicle)
J'vais te dire un truc.
Tes chroniques, je les ai toujours lues.
Souvent, elles me vont bien.
Souvent, pour ne pas dire toujours.
Merde ! Je viens de lâcher le truc: " Populisme ".
La vox populi, ah ! celle qu'on met en demeure. De la fermer.
Celle qui ne comprend rien, trop bête, limite ignare, analphabétique.
Et les mêmes qui se gaussent de la misère en Afrique, en Inde où je ne sais où...
Putain !
Putain, ça fait du bien de dire putain !
Liberté, liberté chérie.
Je suis très mauvais peintre aussi je ne te ferai pas un dessin.
Aimons-nous ( pas les uns sans les autres ... )
La vérité n'est jamais là où l'on l'attend
LD 1963-2010
Tes chroniques, je les ai toujours lues.
Souvent, elles me vont bien.
Souvent, pour ne pas dire toujours.
Merde ! Je viens de lâcher le truc: " Populisme ".
La vox populi, ah ! celle qu'on met en demeure. De la fermer.
Celle qui ne comprend rien, trop bête, limite ignare, analphabétique.
Et les mêmes qui se gaussent de la misère en Afrique, en Inde où je ne sais où...
Putain !
Putain, ça fait du bien de dire putain !
Liberté, liberté chérie.
Je suis très mauvais peintre aussi je ne te ferai pas un dessin.
Aimons-nous ( pas les uns sans les autres ... )
La vérité n'est jamais là où l'on l'attend
LD 1963-2010
Re: Tous les chemins mènent aux Roms. (Chronicle)
Putain, ça m'fait vach'ment plaisir que LoL passe mettre un mot sur une de mes chronicles.
Et comme en plus c'est un fidèle lecteur j'vous raconte pas comment je biche.
Dédé.
Et comme en plus c'est un fidèle lecteur j'vous raconte pas comment je biche.
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Tous les chemins mènent aux Roms. (Chronicle)
____________________________
Dédé a écrit :
"Faut pas croire, les bobos c'est plutôt frileux. Dans le corps et dans la tête. Ouais, dans la tête aussi. Y a qu'à les voir gueuler en rangs serrés pour défendre les "justes causes". Jamais y en a un qui gueule tout seul. Pourtant si elle est juste la cause elle mérite bien d'être défendue par un homme seul. Non ? Ah bon je croyais. Je dois être un peu idéaliste derrière mon air d'ours mal léché. Mais gueuler tout seul ça oblige à prendre des risques. Et pour prendre des risques y faut avoir autre chose que des gommettes à la place des couilles."
____________________________
Ha les institutions ! Une dent contre qui ? Mieux vaut "régler ses comptes" ainsi. Et mieux vaut tôt que toujours.
Dam, c'est une bonne voie/x
"Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là"
Dédé a écrit :
"Faut pas croire, les bobos c'est plutôt frileux. Dans le corps et dans la tête. Ouais, dans la tête aussi. Y a qu'à les voir gueuler en rangs serrés pour défendre les "justes causes". Jamais y en a un qui gueule tout seul. Pourtant si elle est juste la cause elle mérite bien d'être défendue par un homme seul. Non ? Ah bon je croyais. Je dois être un peu idéaliste derrière mon air d'ours mal léché. Mais gueuler tout seul ça oblige à prendre des risques. Et pour prendre des risques y faut avoir autre chose que des gommettes à la place des couilles."
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Ha les institutions ! Une dent contre qui ? Mieux vaut "régler ses comptes" ainsi. Et mieux vaut tôt que toujours.
Dam, c'est une bonne voie/x
"Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là"
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