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Ca y est, c'est les vacances. (Chronicle)
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Ca y est, c'est les vacances. (Chronicle)
Ca y est, c'est les vacances. (Chronicle)
Dédé: Salut les gonzesses. C'est Dédé.
Dédé: Ca y est. C'est les vacances.
Dédé: Pour moi c'est toujours les vacances. Depuis que je me suis fait virer de ma dernière école. Même que P'pa et M'man y z'étaient pas contents.
Dédé: Pour me punir y m'ont dit "puisque c'est comme ça, que tu fous rien en classe et que tu t'es fait virer de ta troisième école en un an tu vas aller en pension chez Papy".
Dédé: Ca m'a fait vachement peur parce qu'à ce moment là je le connaissais pas très bien Papy. P'pa et Maman y m'avaient dit que c'était un peintre mathématisseur qu'allait à l'église et qu'y saurait bien me remettre dans le droit chemin. Je voyais pas bien le rapport entre les trois choses qu'était Papy et le droit chemin mais j'avais quand même vachement peur. La peur de l'inconnu sans doute.
Dédé: "Il va t'apprendre à vivre et à respecter l'autorité et l'ordre établi" qu'ils ont rajouté. "Et avec lui il faudra que tu obéisses, que tu rentres à l'heure et que tu fasses la vaisselle". La vaisselle ça me dérangeait encore pas trop. Maman (c'est sa fille) m'avait dit que quand elle était petite et qu'elle faisait la vaisselle il lui filait de l'argent de poche. Moi pour du pognon je suis prêt à me mouiller alors la vaisselle ça me dérangeait pas trop. Mais obéir et rentrer à l'heure, ça j'avais pas l'habitude. Qu'est ce que je prenais comme avoinées d'ailleurs.
Dédé: Bon, en plus l'autorité et l'ordre établi je savais même pas ce que c'était. Ca m'impressionnait de devoir apprendre à les respecter. La peur de l'inconnu sans doute.
Dédé: Alors me voilà parti en pension chez papy. C'est P'pa et Maman qui m'y ont accompagné. Y voulaient pas que j'y aille tout seul en train. Y z'avaient peur que je fasse un bras d'honneur au contrôleur et que je lui dise un truc du genre "va chier sale con". Parce qu'y faut que je vous dise, même si vous m'connaissez bien et qu'vous l'savez, que ça c'est des trucs que je peux dire.
Dédé: Quand on est arrivé chez Papy y nous attendait avec l'apéro. Je dois dire que ça m'a réconforté et mis en confiance. Un mec qui attend un prisonnier et ses garde-chiourme avec l'apéro ça peut pas être un tortionnaire. Je me suis dit que P'pa et Maman avaient dit des trucs rien que pour me faire peur. Y z'y avaient réussi d'ailleurs. J'étais vachement inquiet. Mais l'apéro ça détendait l'atmosphère. Sauf que P'pa il a dit à Papy "pas pour Dédé, il a bien assez picolé hier soir". Faut dire que j'étais pas rentré à l'heure et que P'pa avait cru bon de venir me chercher à Pigalle. Il m'a fait une honte pas possible devant mes copains, je vous raconte pas.
Dédé: Donc me voilà privé d'apéro. J'ai eu droit à une grenadine. Je trouve que ça se fait pas d'empêcher quelqu'un de payer son coup. Je l'ai dit à P'pa. Ca a énervé Maman, et Maman énervée c'est autre chose que P'pa. Je voudrais pas que ce soit elle qui vienne me chercher à Pigalle quand j'rentre pas à l'heure. Déjà quand je l'entends gueuler après P'pa parce qu'il va boire une bière avec ses potes après le boulot j'ose même pas imaginer le souk qu'elle mettrait dans mon bistro si elle débarquait pour me récupérer à deux heures du mat en m'trouvant avec une gonzesse à chaque bras et une sur chaque genou (et vaut mieux pas que j'vous dise où sont leurs mains – ni les miennes - pasque si M'man l'apprends j'suis pas à la veille d'être peinard).
Dédé: Alors là dessus, puisque j'avais pas droit à l'apéro je me suis vengé sur les cacahuètes. Et j'ai failli m'étrangler quand P'pa il a dit à Papy que j'avais plus le droit de sortir tout seul et qu'il devait toujours être avec moi quand j'irai en ville, ou plutot, et c'est encore pire, que j'avais l'droit d'aller en ville qu'avec Papy quand lui y décid'rait de m'y emmener. Ca sentait pas la sinécure.
Dédé: Je me suis dit que j'étais parti pour salement m'emmerder chez Papy… Sortir avec un presque vieux c'est comme draguer une gonzesse avec un doigt dans le nez. C'est pas que je mets jamais mes doigts dans mon nez. Mais pas quand je drague une gonzesse. Si je dois le faire j'attends qu'elle aille au petit coin. Quand c'est un mec qui y va je dis "aux chiottes", mais pour une gonzesse c'est plus élégant "au petit coin". En fin bref, j'étais parti pour salement m'emmerder.
Dédé: Je broyais du noir, surtout que P'pa y m'avait demandé de me taire pendant qu'il expliquait à Papy pourquoi je venais en pension, que c'était une punition, et tout et tout. Enfin, demandé c'est pas vraiment le mot quand on pense au ton sur lequel il me l'avait dit et le regard que m'avait lancé Maman quand il le disait. Je les écoutais raconter à Papy mon dernier trimestre à l'école. Lui aussi il les écoutait. Ca me rassurait pas.
Dédé: Mais bon, quand ils ont fini de boire l'apéro et moi de siroter ma grenadine (avant je savais pas ce que c'était une grenadine, le truc le moins fort que j'avais bu c'était du coca, avant que j'y mette du whisky) Papy nous a dit de passer à table.
Dédé: Il avait fait un cassoulet. Ca m'a redonné un peu d'espoir. Un mec qui sait faire un cassoulet ça peut pas être foncièrement un mauvais gars. Et puis y avait du vin rouge. J'avais pas eu droit à l'apéro mais un petit coup de rouge en bouffant y pouvaient pas me refuser ça.
Dédé: Ben si ! Y me l'ont refusé ! Putain !
Dédé: Alors Papy il a commencé à me poser des questions. Jusque là y m'avait rien dit. Mais si c'était pour me demander ce que j'avais appris à l'école il aurait pu continuer à rien me demander. Parce que c'est pas avec des questions pareilles que mes réponses risquaient d'alimenter la conversation. Encore y m'aurait demandé de lui parler de mes copines j'aurais eu des choses à lui raconter. Mais ce que j'avais appris… Il m'a séché avec sa question.
Dédé: J'ai bien vu son embarras devant mon silence. C'était sûrement à cause que P'pa et M'man lui avaient dit que je savais pas fermer ma gueule. Ca l'a laissé perplexe que je dise rien. Et puis il m'a dit "Ne t'en fais pas Dédé, avec moi tu vas voir tu vas aimer apprendre". Moi je me suis dit que ça m'étonnerait. Mais je l'ai gardé pour moi.
Dédé: Après le cassoulet le café et le cognac P'pa et Maman y sont partis en me laissant chez Papy.
Dédé: Et là je me suis dit que d'être balancé dans un caddy de supermarché par une maman qu'en a ras le bol d'entendre gueuler son chiard qui réclame un ours en peluche ce n'est vraiment que le début des emmerdements…
Dédé: Bon, il se fait tard. Mes potes m'attendent au bistro. Faut que j'y aille. J'ai pas le temps de vous raconter comment s'est passée ma punition chez Papy. Mais bon, les punitions ça me fait plus peur. C'est sans doute parce que depuis que je suis toujours en vacances j'ai appris à connaître l'inconnu.
Dédé: J'aime pas trop les vacances. Enfin celles des gosses. Parce que je peux plus draguer les mamans des petites filles à la sortie de l'école.
Dédé: Enfin bref. Tout ça pour vous dire que ça y est, c'est les vacances…
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé: Salut les gonzesses. C'est Dédé.
Dédé: Ca y est. C'est les vacances.
Dédé: Pour moi c'est toujours les vacances. Depuis que je me suis fait virer de ma dernière école. Même que P'pa et M'man y z'étaient pas contents.
Dédé: Pour me punir y m'ont dit "puisque c'est comme ça, que tu fous rien en classe et que tu t'es fait virer de ta troisième école en un an tu vas aller en pension chez Papy".
Dédé: Ca m'a fait vachement peur parce qu'à ce moment là je le connaissais pas très bien Papy. P'pa et Maman y m'avaient dit que c'était un peintre mathématisseur qu'allait à l'église et qu'y saurait bien me remettre dans le droit chemin. Je voyais pas bien le rapport entre les trois choses qu'était Papy et le droit chemin mais j'avais quand même vachement peur. La peur de l'inconnu sans doute.
Dédé: "Il va t'apprendre à vivre et à respecter l'autorité et l'ordre établi" qu'ils ont rajouté. "Et avec lui il faudra que tu obéisses, que tu rentres à l'heure et que tu fasses la vaisselle". La vaisselle ça me dérangeait encore pas trop. Maman (c'est sa fille) m'avait dit que quand elle était petite et qu'elle faisait la vaisselle il lui filait de l'argent de poche. Moi pour du pognon je suis prêt à me mouiller alors la vaisselle ça me dérangeait pas trop. Mais obéir et rentrer à l'heure, ça j'avais pas l'habitude. Qu'est ce que je prenais comme avoinées d'ailleurs.
Dédé: Bon, en plus l'autorité et l'ordre établi je savais même pas ce que c'était. Ca m'impressionnait de devoir apprendre à les respecter. La peur de l'inconnu sans doute.
Dédé: Alors me voilà parti en pension chez papy. C'est P'pa et Maman qui m'y ont accompagné. Y voulaient pas que j'y aille tout seul en train. Y z'avaient peur que je fasse un bras d'honneur au contrôleur et que je lui dise un truc du genre "va chier sale con". Parce qu'y faut que je vous dise, même si vous m'connaissez bien et qu'vous l'savez, que ça c'est des trucs que je peux dire.
Dédé: Quand on est arrivé chez Papy y nous attendait avec l'apéro. Je dois dire que ça m'a réconforté et mis en confiance. Un mec qui attend un prisonnier et ses garde-chiourme avec l'apéro ça peut pas être un tortionnaire. Je me suis dit que P'pa et Maman avaient dit des trucs rien que pour me faire peur. Y z'y avaient réussi d'ailleurs. J'étais vachement inquiet. Mais l'apéro ça détendait l'atmosphère. Sauf que P'pa il a dit à Papy "pas pour Dédé, il a bien assez picolé hier soir". Faut dire que j'étais pas rentré à l'heure et que P'pa avait cru bon de venir me chercher à Pigalle. Il m'a fait une honte pas possible devant mes copains, je vous raconte pas.
Dédé: Donc me voilà privé d'apéro. J'ai eu droit à une grenadine. Je trouve que ça se fait pas d'empêcher quelqu'un de payer son coup. Je l'ai dit à P'pa. Ca a énervé Maman, et Maman énervée c'est autre chose que P'pa. Je voudrais pas que ce soit elle qui vienne me chercher à Pigalle quand j'rentre pas à l'heure. Déjà quand je l'entends gueuler après P'pa parce qu'il va boire une bière avec ses potes après le boulot j'ose même pas imaginer le souk qu'elle mettrait dans mon bistro si elle débarquait pour me récupérer à deux heures du mat en m'trouvant avec une gonzesse à chaque bras et une sur chaque genou (et vaut mieux pas que j'vous dise où sont leurs mains – ni les miennes - pasque si M'man l'apprends j'suis pas à la veille d'être peinard).
Dédé: Alors là dessus, puisque j'avais pas droit à l'apéro je me suis vengé sur les cacahuètes. Et j'ai failli m'étrangler quand P'pa il a dit à Papy que j'avais plus le droit de sortir tout seul et qu'il devait toujours être avec moi quand j'irai en ville, ou plutot, et c'est encore pire, que j'avais l'droit d'aller en ville qu'avec Papy quand lui y décid'rait de m'y emmener. Ca sentait pas la sinécure.
Dédé: Je me suis dit que j'étais parti pour salement m'emmerder chez Papy… Sortir avec un presque vieux c'est comme draguer une gonzesse avec un doigt dans le nez. C'est pas que je mets jamais mes doigts dans mon nez. Mais pas quand je drague une gonzesse. Si je dois le faire j'attends qu'elle aille au petit coin. Quand c'est un mec qui y va je dis "aux chiottes", mais pour une gonzesse c'est plus élégant "au petit coin". En fin bref, j'étais parti pour salement m'emmerder.
Dédé: Je broyais du noir, surtout que P'pa y m'avait demandé de me taire pendant qu'il expliquait à Papy pourquoi je venais en pension, que c'était une punition, et tout et tout. Enfin, demandé c'est pas vraiment le mot quand on pense au ton sur lequel il me l'avait dit et le regard que m'avait lancé Maman quand il le disait. Je les écoutais raconter à Papy mon dernier trimestre à l'école. Lui aussi il les écoutait. Ca me rassurait pas.
Dédé: Mais bon, quand ils ont fini de boire l'apéro et moi de siroter ma grenadine (avant je savais pas ce que c'était une grenadine, le truc le moins fort que j'avais bu c'était du coca, avant que j'y mette du whisky) Papy nous a dit de passer à table.
Dédé: Il avait fait un cassoulet. Ca m'a redonné un peu d'espoir. Un mec qui sait faire un cassoulet ça peut pas être foncièrement un mauvais gars. Et puis y avait du vin rouge. J'avais pas eu droit à l'apéro mais un petit coup de rouge en bouffant y pouvaient pas me refuser ça.
Dédé: Ben si ! Y me l'ont refusé ! Putain !
Dédé: Alors Papy il a commencé à me poser des questions. Jusque là y m'avait rien dit. Mais si c'était pour me demander ce que j'avais appris à l'école il aurait pu continuer à rien me demander. Parce que c'est pas avec des questions pareilles que mes réponses risquaient d'alimenter la conversation. Encore y m'aurait demandé de lui parler de mes copines j'aurais eu des choses à lui raconter. Mais ce que j'avais appris… Il m'a séché avec sa question.
Dédé: J'ai bien vu son embarras devant mon silence. C'était sûrement à cause que P'pa et M'man lui avaient dit que je savais pas fermer ma gueule. Ca l'a laissé perplexe que je dise rien. Et puis il m'a dit "Ne t'en fais pas Dédé, avec moi tu vas voir tu vas aimer apprendre". Moi je me suis dit que ça m'étonnerait. Mais je l'ai gardé pour moi.
Dédé: Après le cassoulet le café et le cognac P'pa et Maman y sont partis en me laissant chez Papy.
Dédé: Et là je me suis dit que d'être balancé dans un caddy de supermarché par une maman qu'en a ras le bol d'entendre gueuler son chiard qui réclame un ours en peluche ce n'est vraiment que le début des emmerdements…
Dédé: Bon, il se fait tard. Mes potes m'attendent au bistro. Faut que j'y aille. J'ai pas le temps de vous raconter comment s'est passée ma punition chez Papy. Mais bon, les punitions ça me fait plus peur. C'est sans doute parce que depuis que je suis toujours en vacances j'ai appris à connaître l'inconnu.
Dédé: J'aime pas trop les vacances. Enfin celles des gosses. Parce que je peux plus draguer les mamans des petites filles à la sortie de l'école.
Dédé: Enfin bref. Tout ça pour vous dire que ça y est, c'est les vacances…
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Ca y est, c'est les vacances. (Chronicle)
C'est pas pis qu'ailleurs...
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Ca y est, c'est les vacances. (Chronicle)
Tu ne foutais rien à l'école Dédé, mais qu'est ce que t'es balaise en orthographe et en chronicle.
Ceci dit, demain je t'offre une tournée au clandé!!
Ceci dit, demain je t'offre une tournée au clandé!!
Re: Ca y est, c'est les vacances. (Chronicle)
Je le surveille de près.Sylvie a écrit:qu'est ce que t'es balaise en orthographe
Nilo, et il le sait.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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