J'ai rêvé des brûlures

J'ai rêvé des brûlures


J'ai vécu des amours
A les faire mourir.

J'ai tiré dans mes nuits
Des chariots de caresses
Et brûlé mes désirs
Au bûcher des passions.

J'ai noyé dans l'alcool
Des braises d'impuissance
Dans les matins poubelle
De mes gueules de bois.

Alors je m'enchaînais
Aux attaches rouillées
Des corps morts rejetés
Sur les plages d'envie
Par les marées d'absence
Qui ne reviennent plus
Mouiller de leurs silences
Les rivages hantés
Par les ombres muettes
Des souvenirs des mots
Que je ne dirai plus.

J'ai rêvé des brûlures.
Il me reste le froid
Qui laisse sur mes lèvres
De profondes gerçures.


Nilo.

Nilo trésor, c'est très beau ce que tu nous a pondu là !
Ça me donne envie de m'embarquer dans tes rêves, et même dans ta froidure de lèvres gercées

Messaline, est-ce des F ?

Ca risque de t'entraîner dans des nuits blanches.
Méfie toi, ça secoue.

Nilo, grand brûlé.

Clic-Dédé...

Et du coup ça remet en course ce très beau poème, certes rempli de nostalgie mais

...il ne neige pas tous les jours.

Un clin d'oeil à Dédé

Sylvie

Comment...celui-ci m'avait échappé ?
Et pourtant...

H.

Merci à celles qui sont passées ici, au détour d'un chemin de hasard.

Nilo, chaud et froid.

....POur remettre à l'honneur , ceux qui ont fait en sorte que Macadam soit ce qu'il est.