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Message  tremsal Mar 19 Oct - 18:35



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Message  tremsal Mer 20 Oct - 15:35



Dernière édition par tremsal le Lun 14 Fév - 15:21, édité 1 fois (Raison : ANNULER)
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ANNULER                         Empty Premier voyage à Nianing,Sénégal,Marc Tremsal 46°47°48°

Message  tremsal Ven 29 Oct - 14:43

Le sable était humide et allongé sur ces agréables tapis, notre conversation reprit. Je sentais Apo tendu, pas à l’aise ---Marc, je suis impatient de connaître votre réponse, mais je dois vous dire avant, que je rencontre des soucis financiers et ce que vous avez constaté sur le Domaine, comme retard dans des équipements, certains travaux et un grave problème. Mes affaires à Dakar, surtout la concession Hertz, me préoccupent beaucoup. J’interrompais Apo ---Mais Apo, n’êtes-vous pas conscient que, depuis deux ans, votre Domaine est vendu en France par Jet Tours et que beaucoup de vacanciers, depuis la première saison, malgré la qualité de la table, vos efforts sur la « nature » sont repartis déçus ? Votre priorité dans tous vos tracas doit être votre produit touristique? Comment se fait-il, que vous ayez pris autant de retard dans votre Domaine ? ---Marc, j’étais mal secondé, si j’avais eu au début un homme comme vous…Je sentis dans ces derniers propos un certain désarroi ---Mais Apo, sans moyens financiers, sans équipements, sans programme d’animation, aucun homme n’aurait pu réussir, c’est impossible. ---Marc, une personne m’est indispensable, c’est Armande à Dakar, elle est la charnière avec Jet Tours et mes autres affaires, avec elle vous vous entendrez bien…Si vous êtes partant !
Apo me parla de lui. Tout en l’écoutant, je pensais à Ty, et à ce qu’elle redoutait au sujet de la personnalité de ce Grec, hier un inconnu pour nous et dont je m’étais fait presque un ami aujourd’hui. Je me retrouvais dans une situation nouvelle. Pour réussir avec femme et enfants, notre départ de France, le sauvetage de notre couple, et la prochaine saison, je devais chiffrer les urgences et les soumettre à Apo. J’avais déjà réfléchi, à certains équipements, à ce qu’il manquait…Mais dans l’impossibilité qu’il puisse agir, qui serait en mesure d’investir ? J’avais en France quelques fonds et dans la limite de mes moyens, je ne me voyais pas tout seul, prenant ce risque. Apo continuait à sa façon, à me rassurer, mais je voyais bien que sans mon engagement total, ce serait l’échec. Au fond de moi, une force me poussait à lui dire tout de suite, que nous étions d’accord, mais moi j’étais partant, mais Ty ?
Au bout d’un moment, malgré le caractère pessimiste des propos d’Apo, je commençais à lui répondre positivement. ----Apo, je m’engage à vous rejoindre, je suis prêt à vous aider en étudiant, en finançant ce que je considère comme urgent, indispensable, pour réussir pleinement la prochaine saison 74/75. De votre côté, il me faudra tout votre soutien, sans réserve sur le terrain et sur le plan financier, dès que vous le pourrez. Toujours assis côte à côte, la réaction d’Apo, fut de m’embrasser avec une certaine émotion. Je fis de même. ---Que je suis heureux Marc, vous verrez, tout se passera bien, votre présence au Domaine avec Mathilde apportera jeunesse et compétence… Il ne s’attendait peut-être pas, ce matin - là, à une décision aussi rapide de ma part. Puis il reprit ---Marc, pour vous mettre à l’aise, je vous propose que tout le département des sports payants que vous allez financer et créer sera sous votre responsabilité ainsi que toutes les recettes. Pour Mathilde, on va voir avec Jet Tours, pour qu’elle devienne leur représentante ici … Il me fallait me pencher sur cette question ? Quels seraient le montant de nos revenus, et de savoir Ty sous contrat dés notre arrivée, était sécurisant.…
Nous n’avions pas nos maillots et l’on rentra en Jeep, Apo me déposa devant la réception ---Marc, ce soir, vous êtes mes invités…




Nous avions convenu de nous revoir en début d’après-midi. Après cette longue conversation, je ressentais comme un soulagement, malgré l’ampleur de la tâche à accomplir, ce pari fou, et je n’avais que quatre mois devant moi. Constatant que je raisonnais toujours comme si Mathilde choisirait de partir avec nous, je me trouvais trop optimiste et m’engageais à être prudent. Certes, je ne voulais pas la brusquer, mais je mettrais tout en œuvre, pour la motiver à partir avec nous... Sans elle ici, tout ce que j’allais entreprendre’ avait plus de sens… Elle viendrait…
Je la retrouvais vers la pépinière, bavardant avec N’Diaye, qui lui montrait des boutures d’hibiscus. Le moment était venu de lui dire que ma décision avait été prise et que je faisais à cause d’elle, mais pour elle avant tout. Quelle allait être sa réaction ? Je savais combien serait difficile ce départ de France en si peu de temps, d’autant plus que je prenais un risque financier, qu’il fallait acheter beaucoup de matériels, et l’acheminer dans un temps record. Il fallait que je sache par Apo, comment transporter au Sénégal, tous les équipements. La Sotair (Jet Tours) étant une filiale d’Air France, le transport devrait être facilité.
Ty et moi, allions avoir le temps au déjeuner pour parler. Tout me passer par la tête.
Comment allaient réagir les enfants ainsi que nos familles ? Je tenais toujours à ce que personne ne sache, la véritable raison de notre départ, pourquoi tourmenter tous les êtres qui nous aimaient et que nous aimions. L’argument serait que nous voulions, tourner une page et qu’on m’avait proposé en Afrique, un nouveau métier….
On s’installa à notre table habituelle. Le buffet toujours varié et copieux était déjà servi. Nos assiettes bien remplies, Ty commença à me questionner. Moi, Je voulais être, précis et persuasif … --- Marc comment s’est passé votre entretien ? ----Ty chérie, il est temps que tu saches que ma décision est prise et qu’à partir d’aujourd’hui, toi et moi, allons tout mettre en œuvre pour réussir notre changement de vie. Je comprends que tu sois inquiète, surprise aussi, mais tu dois me faire confiance. Je te demande d’accepter, que nous tentions cette expérience, même hasardeuse, nous ferons le bilan au bout d’un an. ---Marc, je ne me sens pas le courage, tu ne changeras jamais, ---Mais j’en aurais pour nous deux du courage et puis Apo, va demander à Jet Tours de t’engager comme leur représentante au Domaine. Tu auras des occupations, des rapports humains, un bon salaire, et cela à mes côtés. Ty accusait le choc ---Quand envisagez vous avec Apo, notre arrivée ? J’expliquais à Ty, que pour être prêt pour le début de la saison d’hiver en novembre, il était plus prudent de venir en juillet, malgré la saison des pluies. Je préférais attendre un peu avant de dire à Ty, que j’avais décidé de financer le matériel sport et loisirs. Le repas se déroulait mieux que j’avais imaginé et je la regardais finir sa sole, en l’imaginant faisant le tour des tables, en tant qu’hôtesse Jet Tours…
Georges nous apporta deux cafés glacés et en quittant le restaurant, on se sépara, Ty allait faire une sieste, moi, je devais retrouver Apo. Je regrettais de ne lui avoir rien dit, au sujet de l’investissement, la sachant toujours inquiète en France sur notre situation financière. Ty n’avait jamais travaillé. Parfaite mère au foyer, elle s’occupait très bien de suivre la comptabilité de mon affaire depuis 1964. Ce début d’année 74 avait été très positif et nous avions eu des revenus très corrects dans mon entreprise de publicité. Prenant le temps de lire mes notes, je retrouvais le croquis du parc, que j’avais fait en vue du quatre pages. Je commençais la rédaction des textes…


Comment Ty, allait-elle réagir à froid. Pour moi, tout était clair, mais pour elle ? Elle ne m’avait plus parlé de son ami, ni de lui téléphoner, ni de lui écrire. Mais l’avait-elle fait ? j’appréhendais le moment où je lui annoncerai que, vu la situation critique d’Apo, nous allions intervenir financièrement dans le secteur des sports, des loisirs, dont j’aurais l’entière responsabilité.
J’essayais de faire le récapitulatif du matériel à acheter en France et sur le terrain, l’inventaire de l’existant et le nombre de personnel qu’il faudrait. En attendant Apo au bar, je reprenais un café glacé. Bien que je me lançais dans un nouveau métier, qu’il me faudrait trouver les bons fournisseurs, faire une étude sur les moyens, les hommes, j’avais la conviction de réussir. Il fallait tenir les délais, et grâce à Jet Tours et ses responsables que je rencontrerais, j’avais confiance.
Monsieur Estival qui passait là fit un détour et me salua. ---J’ai appris que vous aviez
décidé de venir vous installer ici, mais avez-vous bien réfléchis ? Êtes vous au courant des difficultés d’Apo ? J’interrompis ce monsieur en lui disant que j’avais appris tout cela de la bouche même d’Apo, et que je savais que lui-même était associé à Apo depuis longtemps. ---Bon, et bien je vous souhaite bonne chance !
L’après-midi s’annonçait bien remplie. Notre départ était pour samedi soir et Apo aurait voulu que je m’entretienne avec Armande. Il nous restait deux soirées et elle viendrait de Dakar un soir. On se retrouva au bureau et Apo me demanda si j’avais déjà pensé à faire la liste du matériel. ----Oui, j’ai fait le tour des urgences. J’envisage deux catamarans, des voiliers optimistes, un bateau pour le ski avec son moteur, des vélos, des selles de chevaux, du matériel de loisirs, deux tables de ping-pong, des raquettes …----Bon, bon tout ça est très bien, et pour la sono du restaurant, les disques, ---Je verrais tout cela avec le reste.
Il y avait d’autres choses à voir, mais ce que je voulais, c’était son engagement à faire la piscine. --Oui, la piscine, on la fera….
J’avais prévu de faire un grand tour du Domaine, à pied, pour noter des idées, m’imprégner de ce lieu, ou nous allions vivre. Avant de partir, je demandais à Apo, ou nous serions loger, Mathilde, moi, et nos enfants, dés notre arrivée. ----Pas de problème Marc, tout ira bien. Parfois ces réponses étaient assez floues, ou catégoriques, mais étant tellement engagé, nous étions maintenant partis dans le même train, et dans le même sens. ---Marc, ce soir, n’oubliez pas notre dîner, on fêtera notre alliance ! Ty devait être à la case, non loin des petits babouins, et je lui demandais en passant, si elle voulait venir avec moi. ---Marc, je finis un livre, ensuite j’irais téléphoner, à tout à l’heure.
Allait-elle appelé son ami, ou les enfants ? ne voulant pas la contrariée, j’allais vers le marigot, asséché et embroussaillé en saison séche. J’imaginais qu’avec l’eau du forage, quelques travaux, on pourrait avoir ici, un plan d’eau pour les oiseaux…Sur le plan de l’environnement, il était indispensable de poursuivre de nouvelles plantations d’arbres à croissance rapide et d’arbres fruitiers, dans les grandes parcelles, qui étaient loin des habitations. En 1974, le domaine pouvait recevoir environ quatre-vingt personne par semaine. Le dimanche, malgré la distance, pas mal de Dakarois venaient déjeuner.







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