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Novembre comme un boomerang.
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Océane
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Novembre comme un boomerang.
un projet ne vaut que si l'on y donne suite.
Je propose à tous ceux que ça chante de s'installer par ici pour quelques phrases lancées, pour des impressions jetées, autour du mot du mois de Novembre : BOOMERANG.
Je propose à tous ceux que ça chante de s'installer par ici pour quelques phrases lancées, pour des impressions jetées, autour du mot du mois de Novembre : BOOMERANG.
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Boomerang
Il est comme un vague accent circonflexe qui ne vient rien chapeauter. Un galon de bois arrondi et poli débordant de ma paume. Face à moi, rien à atteindre, une étendue de sable pour le compte, l'horizon nu en point de fuite. Je cherche mon angle d'attaque. J'essaie de deviner la trajectoire qui prolongera mon geste. Le projet dans ce qu'il a de plus pur ; une parabole évidente. Tout cela au creux de ma main. Il n'y a rien à viser, c'est le vent qui prendra. Sans être dans le bush, l'envie est là de fendre la bise.
Je m'applique, je capte l'instant, concentré sur le geste. Il doit être pur, chargé d'intentions claires, précis et au service d'un but. Le premier jet ne me satisfait pas : empreint de tremblements, de mouvements parasites, flottements vagues et retour approximatif. Je n'en ressors pas frustré, mais avide, traversé par l'envie de récidive. L'idée est bien là ; les éléments sont réunis. Reste à parfaire la réalisation. J'examine l'objet dans son apparente simplicité. Matériau brut. Il me renvoie au savoir-faire, aux adages : « Il n'y a pas de mauvais outils, il n'y a que de mauvais ouvriers. » Comment contredire ça face à cette pièce d'un bloc, taillé dans la masse ? Boomerang, paradoxe tangible. Ce qu'on jette devrait-il nous revenir lorsqu'il n'a pas atteint sa cible ?
Je joue avec l'idée, et combats l'impatience. Et c'est l'écriture qui me vient en boomerang. Rapidement, je compare. Outil primaire, premier jet, intention, clarté, retour... L'analogie m'interpelle. Je m'assieds. Écrire serait-ce armer son bras, soigner la trajectoire et composer avec le vent ?
Je range mon boomerang. Et j'écris mon second jet. Celui-là.
Je m'applique, je capte l'instant, concentré sur le geste. Il doit être pur, chargé d'intentions claires, précis et au service d'un but. Le premier jet ne me satisfait pas : empreint de tremblements, de mouvements parasites, flottements vagues et retour approximatif. Je n'en ressors pas frustré, mais avide, traversé par l'envie de récidive. L'idée est bien là ; les éléments sont réunis. Reste à parfaire la réalisation. J'examine l'objet dans son apparente simplicité. Matériau brut. Il me renvoie au savoir-faire, aux adages : « Il n'y a pas de mauvais outils, il n'y a que de mauvais ouvriers. » Comment contredire ça face à cette pièce d'un bloc, taillé dans la masse ? Boomerang, paradoxe tangible. Ce qu'on jette devrait-il nous revenir lorsqu'il n'a pas atteint sa cible ?
Je joue avec l'idée, et combats l'impatience. Et c'est l'écriture qui me vient en boomerang. Rapidement, je compare. Outil primaire, premier jet, intention, clarté, retour... L'analogie m'interpelle. Je m'assieds. Écrire serait-ce armer son bras, soigner la trajectoire et composer avec le vent ?
Je range mon boomerang. Et j'écris mon second jet. Celui-là.
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
Sur Fb j'ai dit "j'aime" mais si je me creuse un peu ce qu'il me reste de meninges, que devrais je ajouter à ça ?
C'est vrai et juste , bien envoyé et ça nous envie d'y repondre en echo.
Je reviendrai
C'est vrai et juste , bien envoyé et ça nous envie d'y repondre en echo.
Je reviendrai
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LaLou
Re: Novembre comme un boomerang.
J'ai lancé le mot en tout cas
(Sylvie, tu triches avec tes "j'y reviendrais" je propose qu'ils soient tous décomptabilisés pour le concours. non mais c'est vrai quoi!
(Sylvie, tu triches avec tes "j'y reviendrais" je propose qu'ils soient tous décomptabilisés pour le concours. non mais c'est vrai quoi!
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
Et bien si tu le penses tant pis, car figure toi que chaque fois que j'ai écrit ça, j'ai EDITE mon com !!
Mais si tu désires que l'on m'ôte des points soit!
Moi, je sais que je ne suis pas là que pour un concours mais pour l'écriture et le plaisir.
Sylvie
Merci de ne PAS comptabiliser ce com.
Mais si tu désires que l'on m'ôte des points soit!
Moi, je sais que je ne suis pas là que pour un concours mais pour l'écriture et le plaisir.
Sylvie
Merci de ne PAS comptabiliser ce com.
Re: Novembre comme un boomerang.
heu c'était de l'humour....
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
c'est l'effet Boomerang !!!
Sylvie, il plaisantait ! Vivant a un humour a chier, c'est vrai ! lol
allez faites vous un bisou
Sylvie, il plaisantait ! Vivant a un humour a chier, c'est vrai ! lol
allez faites vous un bisou
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LaLou
Re: Novembre comme un boomerang.
ça s'paiera Lalou.
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
Vivant, tu aurais du mettre
Ha ha ha...car va savoir sur le net que c'est de l'humour...
Pauvre c.. ( c'est de l'humour!! ptdr)
Ton boomerang m'avait frappée en pleine tête!
Merci de ne pas comptabiliser ma réponse !!
Sylvie
EDIT ( si si )
L'enfance est dans mon dos...pourtant, quand mes yeux s'ouvrent parfois sur l'arrière de ma boutique, c'est le boomerang qui m'assomme.
La bêtise de ne pas se voir en est le résultat, ce résultat qui peut paraitre bien minable avec des " si j'avais su". Un côté caché est honteux probablement avec une sorte d'hivernage au quotidien comme un voile qui cache la vérité de ce que l'on pourrait être!
Mais ce boomerang a les pouvoirs d'aider à l'écriture comme le miroir peut aussi nous montrer un visage que l'on ne reconnait pas toujours.
Je suis assommée dans un autre monde.
Ha ha ha...car va savoir sur le net que c'est de l'humour...
Pauvre c.. ( c'est de l'humour!! ptdr)
Ton boomerang m'avait frappée en pleine tête!
Merci de ne pas comptabiliser ma réponse !!
Sylvie
EDIT ( si si )
L'enfance est dans mon dos...pourtant, quand mes yeux s'ouvrent parfois sur l'arrière de ma boutique, c'est le boomerang qui m'assomme.
La bêtise de ne pas se voir en est le résultat, ce résultat qui peut paraitre bien minable avec des " si j'avais su". Un côté caché est honteux probablement avec une sorte d'hivernage au quotidien comme un voile qui cache la vérité de ce que l'on pourrait être!
Mais ce boomerang a les pouvoirs d'aider à l'écriture comme le miroir peut aussi nous montrer un visage que l'on ne reconnait pas toujours.
Je suis assommée dans un autre monde.
Dernière édition par Sylvie le Sam 6 Nov - 7:34, édité 1 fois
Re: Novembre comme un boomerang.
Des grandes tristesse m'ont rendu Clown. C'est le moyen que j'ai trouvé pour ne pas me laisser submerger. combien de fois ai-je entendu la personne en face me dire "mais t'es vraiment trop con !" avant d'exploser de rire. j'en tire une petite fierté
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
comme un boomerang, la tempête en moi lalalalalalala...
ha non merde, c'est pas ça...
Stephanie de Monacoooooooooooooo?
ha non merde, c'est pas ça...
Stephanie de Monacoooooooooooooo?
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LaLou
Re: Novembre comme un boomerang.
MOSCOU, 24 mars - RIA Novosti. Le boomerang revient vers son lanceur non seulement sur Terre, mais aussi en apesanteur, lit-on dans un communiqué de l'Agence spatiale russe Roskosmos en référence à l'agence spatiale japonaise JAXA.
L'astronaute japonais Takao Doi, membre de l'équipage de la navette Endeavour, a au cours de séjour à bord de la Station spatiale internationale (ISS) tenté l'expérience inédite de lancer un boomerang en apesanteur", a annoncé Roskosmos.
"L'astronaute japonais a réalisé l'expérience pendant son temps libre sur demande du champion du monde de boomerang Yasuhiro Togai. A son grand étonnement, l'instrument s'est comporté de la même façon en apesanteur que sur Terre, revenant vers son lanceur", poursuit le communiqué.
va comprendre toi !
La preuve en images:
L'astronaute japonais Takao Doi, membre de l'équipage de la navette Endeavour, a au cours de séjour à bord de la Station spatiale internationale (ISS) tenté l'expérience inédite de lancer un boomerang en apesanteur", a annoncé Roskosmos.
"L'astronaute japonais a réalisé l'expérience pendant son temps libre sur demande du champion du monde de boomerang Yasuhiro Togai. A son grand étonnement, l'instrument s'est comporté de la même façon en apesanteur que sur Terre, revenant vers son lanceur", poursuit le communiqué.
va comprendre toi !
La preuve en images:
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LaLou
Boomerang
Boomerang
Rien ne semblait l’intéresser, elle donnait l’impression de vouloir accrocher l’air à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Mais elle devait la ramener, c’était plus fort qu’elle, face à la suffisance de ses ôtes qui parlaient sans le savoir de choses graves.
Elle se heurtait à la fierté de ses voisins de table, pour être intervenue dans une conversation qu’elle n’avait pas lancée.
Elle pensait à cet objet qu’on envoi et qui vous revient dessus immanquablement. Ce soir, elle décida que le moment était venu de tenter l’expérience, pour voir. Elle ne savait pas trop où elle allait, mais la pièce était grande et les murs parés de toile sombre, quasi invisibles dans la pénombre. Ses ôtes s’y détachaient tels des marionnettes d’un théâtre de guignol qui aurait lassé les enfants du monde entier ! C’en était trop. Chaque fois la même chose : des montées d’adrénaline, des grands gestes, des coups de pieds aux pieds massifs de la table inerte ; on lui renvoyait ses mots en pleine poire pour qu’elle mesure bien l’étendue de leur platitude ; elle tenait tête, baissant les yeux, les fermant même, pour épargner cet endroit vital, comme elle était peintre.
Mais ce soir, une chose inhabituelle se produisit, et elle décida que le vent avait tourné, et qu’il fallait en profiter.
De temps à autres, aux détours de ses interventions insensées, elle accrochait un rire, une grimace, et toujours la même indifférence ! A cet instant précis, une mouche tomba raide morte dans le verre plein du voisin, c’est là qu’elle pris soudain confiance avant d’essuyer une dernière salve d’insultes de ces gens : «Tu vois bien, même les mouches n’y résistent pas ! Ah ah ah...»
C’est parce qu’elles n’en reviennent pas de votre bêtise ! » D’un coup le silence se fit. Et de poursuivre : «Vous assénez des vérités qui annihilent tout débat ; j’essayais juste de vous le faire savoir, et si les mouches meurent en plein vol, c’est à cause de l’atmosphère aseptisée qui règne ici et que vous incarnez !» Et se tournant vers la cuisinière qui commençait à regretter son rire nerveux : « Même votre cuisine est sans audace».
Dam.
Voilà un boomerang qui a fait mouche. Depuis le temps qu’il me démangeait de le lancer, je ne suis pas déçue du résultat. Merci.»
Rien ne semblait l’intéresser, elle donnait l’impression de vouloir accrocher l’air à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Mais elle devait la ramener, c’était plus fort qu’elle, face à la suffisance de ses ôtes qui parlaient sans le savoir de choses graves.
Elle se heurtait à la fierté de ses voisins de table, pour être intervenue dans une conversation qu’elle n’avait pas lancée.
Elle pensait à cet objet qu’on envoi et qui vous revient dessus immanquablement. Ce soir, elle décida que le moment était venu de tenter l’expérience, pour voir. Elle ne savait pas trop où elle allait, mais la pièce était grande et les murs parés de toile sombre, quasi invisibles dans la pénombre. Ses ôtes s’y détachaient tels des marionnettes d’un théâtre de guignol qui aurait lassé les enfants du monde entier ! C’en était trop. Chaque fois la même chose : des montées d’adrénaline, des grands gestes, des coups de pieds aux pieds massifs de la table inerte ; on lui renvoyait ses mots en pleine poire pour qu’elle mesure bien l’étendue de leur platitude ; elle tenait tête, baissant les yeux, les fermant même, pour épargner cet endroit vital, comme elle était peintre.
Mais ce soir, une chose inhabituelle se produisit, et elle décida que le vent avait tourné, et qu’il fallait en profiter.
De temps à autres, aux détours de ses interventions insensées, elle accrochait un rire, une grimace, et toujours la même indifférence ! A cet instant précis, une mouche tomba raide morte dans le verre plein du voisin, c’est là qu’elle pris soudain confiance avant d’essuyer une dernière salve d’insultes de ces gens : «Tu vois bien, même les mouches n’y résistent pas ! Ah ah ah...»
C’est parce qu’elles n’en reviennent pas de votre bêtise ! » D’un coup le silence se fit. Et de poursuivre : «Vous assénez des vérités qui annihilent tout débat ; j’essayais juste de vous le faire savoir, et si les mouches meurent en plein vol, c’est à cause de l’atmosphère aseptisée qui règne ici et que vous incarnez !» Et se tournant vers la cuisinière qui commençait à regretter son rire nerveux : « Même votre cuisine est sans audace».
Dam.
Voilà un boomerang qui a fait mouche. Depuis le temps qu’il me démangeait de le lancer, je ne suis pas déçue du résultat. Merci.»
Re: Novembre comme un boomerang.
Vu le boomerang en apesanteur, lu celui qui fend la pesanteur... Mais des milliers de termites dans le crâne, et l'énergie qui fuit... Je crois que je me suis pris un bon coup de boomerang.
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
Variations sur boomerang,
en profil penché,
tournoyant tumulte de mes pensées
Souvenir osseux de tes épaules tombantes
l'arc brisé de tes cuisses
tes sourcils moqueurs,
et tes lèvres sur ma pointe.
Tous ces brassages d'air aussi...
ces angles obtus, ces points de fuite
ces illusions d'ailleurs , qui reviennent lavées,
me frappent l'occiput avec la même force
que celle qui animait le désir de mon jet.
Suivant ce boomerang,
ivre dans son sillage
j'ai crevé des nuages
tutoyé les étoiles
sans dissiper la brume.
Peut être est-il normal alors
par un effet retour
que je reste de bois,
un de ces bois qui fume,
pour avoir trop pleuré
et qui de mieux en mieux
résiste à l'allumage.
en profil penché,
tournoyant tumulte de mes pensées
Souvenir osseux de tes épaules tombantes
l'arc brisé de tes cuisses
tes sourcils moqueurs,
et tes lèvres sur ma pointe.
Tous ces brassages d'air aussi...
ces angles obtus, ces points de fuite
ces illusions d'ailleurs , qui reviennent lavées,
me frappent l'occiput avec la même force
que celle qui animait le désir de mon jet.
Suivant ce boomerang,
ivre dans son sillage
j'ai crevé des nuages
tutoyé les étoiles
sans dissiper la brume.
Peut être est-il normal alors
par un effet retour
que je reste de bois,
un de ces bois qui fume,
pour avoir trop pleuré
et qui de mieux en mieux
résiste à l'allumage.
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
très joli Vivant!
.............................................
Mes chairs ne t'appartiennent pas
Revendiquer ton territoire
ne fera que faire souffler le vent de la liberté
Je suis de l'air si l'on m'enferme
Je n'ai qu'un voeu c'est m'envoler
Le voila Boomerang, mon effet.
.............................................
Mes chairs ne t'appartiennent pas
Revendiquer ton territoire
ne fera que faire souffler le vent de la liberté
Je suis de l'air si l'on m'enferme
Je n'ai qu'un voeu c'est m'envoler
Le voila Boomerang, mon effet.
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LaLou
Re: Novembre comme un boomerang.
joli jet, femme volage
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Re: Novembre comme un boomerang.
- A quoi vous fait penser cette chose, demanda le garçon en prenant son air de ne pas y toucher.
- Je ne sais pas, répondit la fille que affichait un tout autre air... Peut-être, non ! On dirait une banane écrasée. Aplatie comme une crête de coq.
- Oui, reprit le garçon un brin songeur. En plus, c'est blanc tirant sur le jaune.
La fille le regarda sans mot dire pendant un bref instant qui lui parut très long. Elle s'empressa d'ajouter contre toute attente : si effectivement ça pouvait tirer sur le jaune, ça serait parfait !>>
Elle ramassa la chose délicatement et fut surprise de la trouver à la fois si légère et si dure (allez savoir pourquoi ?) Elle arma un bras décidé et bien raide derrière elle, vrilla le bassin sans bouger ses pieds qui étaient comme boulonnés au sol, et la chose partit droit devant elle, si vite et si bien qu'ils la perdirent de vue un instant. Un bref instant. Un trop court instant. Deux morts. Ils n'eurent même pas le temps de dire ouf !
Dam.
- Je ne sais pas, répondit la fille que affichait un tout autre air... Peut-être, non ! On dirait une banane écrasée. Aplatie comme une crête de coq.
- Oui, reprit le garçon un brin songeur. En plus, c'est blanc tirant sur le jaune.
La fille le regarda sans mot dire pendant un bref instant qui lui parut très long. Elle s'empressa d'ajouter contre toute attente : si effectivement ça pouvait tirer sur le jaune, ça serait parfait !>>
Elle ramassa la chose délicatement et fut surprise de la trouver à la fois si légère et si dure (allez savoir pourquoi ?) Elle arma un bras décidé et bien raide derrière elle, vrilla le bassin sans bouger ses pieds qui étaient comme boulonnés au sol, et la chose partit droit devant elle, si vite et si bien qu'ils la perdirent de vue un instant. Un bref instant. Un trop court instant. Deux morts. Ils n'eurent même pas le temps de dire ouf !
Dam.
Re: Novembre comme un boomerang.
Sylvie a écrit:Tu as vu le mien?
Sylvie
Je réponds même si tu ne t'adressais pas à moi. Ton boomerang m'a touché, il a eu un effet vraiment étrange sur moi...
Dam.
Re: Novembre comme un boomerang.
Ha merci Dam...heureusement que tu es là pour me lire
tiens, pour toi tout seul
Sylvie
tiens, pour toi tout seul
Sylvie
Re: Novembre comme un boomerang.
Ben tiens, c'est bizarre... J'avais écrit juste après sans le voir, celui de Sylvie ?? Je le comprends, ce boomerang et j'aime la dernière phrase...
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
et si c'était juste la vie, ce boomerang ?
un p'tit tour, une ellipse
à peine sorti de l'emballage,
Nu sur le sol, asphyxié
Besoin d'air, de liberté
on cherche à s'élever,
derviches tourneurs
à se vêtir de rêves
à viser les astres
pour finir nu sous le sol,
dans un autre emballage
un aller-retour Terre-Lune...
nous ne sommes que des sillages
un p'tit tour, une ellipse
à peine sorti de l'emballage,
Nu sur le sol, asphyxié
Besoin d'air, de liberté
on cherche à s'élever,
derviches tourneurs
à se vêtir de rêves
à viser les astres
pour finir nu sous le sol,
dans un autre emballage
un aller-retour Terre-Lune...
nous ne sommes que des sillages
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Boomerang
Boomerang
Dans la vie, tout se paye
Un jour... la vie règle ses comptes
Appelez ça comme vous voudrez, le destin,
La malchance, où c'que je sais ?
Refusez même de l'entendre
De la bouche même de celui
Qui jadis vous émerveillait
Un matin, un soir, de printemps
Au ciel bouillonnant et à la terre renaissante
Quand la roue de la vie
S'est détachée soudain de son axe
Perdant ses gons et ses nacelles en landaus
Pour labourer les terres de l’amour vrai
Torturer les âmes et raviver les plaies
Anciennes qu’on avait oubliées
De la naissance du cri au poignard violet
Un os en forme de coude fendu
En deux temps trois mouvements
Vous a mis KO sans faire de détail
Ainsi, toutes nos croyances
Nos espoirs cultivés
Ont pourri sur pied
Restent les racines
Restent les racines
Et les os du charnier
Pour ne point oublier
Dam.
Dans la vie, tout se paye
Un jour... la vie règle ses comptes
Appelez ça comme vous voudrez, le destin,
La malchance, où c'que je sais ?
Refusez même de l'entendre
De la bouche même de celui
Qui jadis vous émerveillait
Un matin, un soir, de printemps
Au ciel bouillonnant et à la terre renaissante
Quand la roue de la vie
S'est détachée soudain de son axe
Perdant ses gons et ses nacelles en landaus
Pour labourer les terres de l’amour vrai
Torturer les âmes et raviver les plaies
Anciennes qu’on avait oubliées
De la naissance du cri au poignard violet
Un os en forme de coude fendu
En deux temps trois mouvements
Vous a mis KO sans faire de détail
Ainsi, toutes nos croyances
Nos espoirs cultivés
Ont pourri sur pied
Restent les racines
Restent les racines
Et les os du charnier
Pour ne point oublier
Dam.
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