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Nous avons 448 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Marine8316
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Novembre comme un boomerang.
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Océane
Ratoune
Dam
Sylvie
Lalou
vivant
10 participants
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Re: Novembre comme un boomerang.
J'ai lu vos deux poèmes et j'en ressors toute retournée car oui la vie revient souvent avec son boomerang pour vous rappeler qu'elle n'est qu'un combat difficile surtout avec le passé.
J'ai vraiment aimé les deux.
Sylvie
J'ai vraiment aimé les deux.
Sylvie
Dernière édition par Sylvie le Mar 16 Nov - 6:53, édité 1 fois
Re: Novembre comme un boomerang.
Effectivement ! Le boomerang est une arme de guerre terrifiante et silencieuse contre laquelle on ne peut rien du tout. Sauf si on est à couvert, c'est à dire en forêt ; là,
il faut un boomerang magique ou un lanceur prodigieux !
Dam, à découvert très souvent
il faut un boomerang magique ou un lanceur prodigieux !
Dam, à découvert très souvent
Re: Novembre comme un boomerang.
merci Sylvie... et Dam, bien vu !
moi j'suis dans le désert, l'ombre au tableau, et y a pas mal de boomerangs "cous tordus" qui me frôlent...
moi j'suis dans le désert, l'ombre au tableau, et y a pas mal de boomerangs "cous tordus" qui me frôlent...
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
A VIVANT ET DAM
Ils ramassent sur le sol
tous ces boomerangs de soi
où les années d'ennuis
de plaisir comme un roi
Le manèges aux chevaux liés par le métal
la toupie qui s'affole
sous leurs jambes et leurs bras
le chagrin de l'amer
quand le père fut loi
Ils marchent sur les mots
qui finiront ici
en feuilles de papier
noircies par l'aventure
qu'ils ne connaissent pas.
Sylvie
Ils ramassent sur le sol
tous ces boomerangs de soi
où les années d'ennuis
de plaisir comme un roi
Le manèges aux chevaux liés par le métal
la toupie qui s'affole
sous leurs jambes et leurs bras
le chagrin de l'amer
quand le père fut loi
Ils marchent sur les mots
qui finiront ici
en feuilles de papier
noircies par l'aventure
qu'ils ne connaissent pas.
Sylvie
Re: Novembre comme un boomerang.
Merci Sylvie.... Tiens, toupie, ça s'rait pas mal pour le mois de décembre, non ?
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
yes mais Novembre n'est pas fini !! (malheureusement)) plein le dos de ce mois pourri!
Boomerang !
Je veux le retour de l'été!
VITE
Boomerang !
Je veux le retour de l'été!
VITE
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LaLou
Re: Novembre comme un boomerang.
L'été indien est fini, l'hiver s'annonce pluvieux, saurons-nous y faire face sans y laisser trop de plumes ?...
Dam.
Dam.
Re: Novembre comme un boomerang.
-Si tu te retournes, ton ombre comme un boomerang t'effacera.
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Novembre comme un boomerang.
Le boomerang n'a pas dit son dernier mot...
L'air est lisse sans plis
Il entendit un bruit
Perçut une lueur aussi
Et tout s'enfuit
Dam.
L'air est lisse sans plis
Il entendit un bruit
Perçut une lueur aussi
Et tout s'enfuit
Dam.
Re: Novembre comme un boomerang.
Quand les vents de Novembre vous frappent dans le dos,
boomerang de l'été se glisse sous la peau !
D'abord
Sylvie
boomerang de l'été se glisse sous la peau !
D'abord
Sylvie
Re: Novembre comme un boomerang.
Sans faire de politique,je serais l'épouvantail que je regarderais bien droit devant moi en oubliant les sifflements sourds du boomerang lancé à pleines mains par les corbeaux de sa pleine.
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Novembre comme un boomerang.
Un joli boomerang que l'on attrape comme une maladie, qu'on lance quand il nous dérange et qui revient toujours quand on a le dos tourné. C'est l'amour je crois.
Re: Novembre comme un boomerang.
Je viens de m'essayer au mot du mois. Je ne sais pas vraiment si cela est dans le ton.
- Ça boum ?
- Et toi, Rang ?
- Ça vole.
- Ça vole ?
- Je plane.
- Plane … comme planeur dans les airs du grand large et l’océan comme un verre d’eau ?
- C’est ça, avec les ailes en moins.
- Etrange.
- Non, c’est dans mon naturel.
- Un naturel bien arrosé.
- Tu soupçonnes que j’aie trop bu ?
- Non, mais ton naturel actuel offusque ma raison.
- Ta raison est trop bien accrochée à tes neurones. Tu devrais changer de bistrot.
- Mon bistrot n’est pas composé de bouteilles à la mer. Elles sont vivantes, à portée de
main !
- De mains ou de portefeuille ?
- Le portefeuille n’est qu’un accessoire qui ne mérite pas son nom.
- Alors porte-monnaie ?
- Où je vais placer mes billets ?
- Dans un mille-feuille !
- Un mille-feuille est une pâtisserie.
- Alors un larfeuille !
- Qu’est-ce tu me chantes ?
- C’est de l’argot.
- Tu m’embrouilles !
- Qui dit embrouille, dit mauvaise passe.
- Attention ! Attention ! Je ne passe rien
- C’est sûr ! T’es un vrai mur.
- Si j’étais un mur, je serai en tuffeau !
- Il est vrai que tu imprègnes bien.
- Attention au retour de flamme. Ton impertinence m’échauffe.
- Si tu planes sans aile, tu ne risques pas de t’enflammer comme Icare.
- … Ricard ?
- Tu vois tu ramènes tout à ton niveau. Prend de la hauteur. I-CARE pas RI-CARD
- De toute façon, je vais m’en retourner. Je me perds dans le dédale de ton discours.
- T’en retourner, de quoi ?
- Là d’où je viens.
- Et tu viens d’où ?
- De la Manche ?
- Tu viens de la manche ? Qu’est-ce que tu racontes ?
- Du département. Ignare !
- Tu ne rentres pas chez toi, dans ton appartement sordide ?
- Non. Je fais mes valises. Retour à la case départ. Au berceau de mon humanité. A la
racine de mon innocence.
- Tu m’en diras tant.
- J’ai besoin d’air. Un air sain.
- Je vais te regretter. Ta décision est si brusque … inattendue.
- Le coup du sort est toujours inattendu.
- Quand même ! Je ne suis pas préparé.
- On est préparé à rien. Ce qui fait le charme de l’inattendu.
- Et si je venais avec toi. Là, comme çà ?
- Tu t’exposes à mon refus.
- Pourquoi voudrais-tu refuser ?
- Parce que mon retour aux sources n’est pas le tien.
- Oui, ta raison. Que vais-je devenir ?
- Toi-même.
- Moi-même ? Mais je sais pas à quoi que je ressemble !
- Tu t’apprendras à toi-même à te reconnaître.
- Devant un miroir, c’est facile.
- Tu n’as pas de miroir intérieur ?
- Si chez moi.
- Ignare. Dans ton esprit, là où ça mouline actuellement.
- Bé, je n’ai jamais remarqué.
- Tu n’as jamais pris une claque avec toi-même ?
- Je me frappe rarement !
- A te voir, c’est sûr.
- C’est toi qui m’embrouilles.
- Tu es surtout dans le brouillard.
- J’ai rien bu !
- Pas la peine. Ton naturel le fait pour toi.
- Tu pars vraiment ?
- Oui. Adieu Frisbee.
© Max-Louis MARCETTEAU
- Ça boum ?
- Et toi, Rang ?
- Ça vole.
- Ça vole ?
- Je plane.
- Plane … comme planeur dans les airs du grand large et l’océan comme un verre d’eau ?
- C’est ça, avec les ailes en moins.
- Etrange.
- Non, c’est dans mon naturel.
- Un naturel bien arrosé.
- Tu soupçonnes que j’aie trop bu ?
- Non, mais ton naturel actuel offusque ma raison.
- Ta raison est trop bien accrochée à tes neurones. Tu devrais changer de bistrot.
- Mon bistrot n’est pas composé de bouteilles à la mer. Elles sont vivantes, à portée de
main !
- De mains ou de portefeuille ?
- Le portefeuille n’est qu’un accessoire qui ne mérite pas son nom.
- Alors porte-monnaie ?
- Où je vais placer mes billets ?
- Dans un mille-feuille !
- Un mille-feuille est une pâtisserie.
- Alors un larfeuille !
- Qu’est-ce tu me chantes ?
- C’est de l’argot.
- Tu m’embrouilles !
- Qui dit embrouille, dit mauvaise passe.
- Attention ! Attention ! Je ne passe rien
- C’est sûr ! T’es un vrai mur.
- Si j’étais un mur, je serai en tuffeau !
- Il est vrai que tu imprègnes bien.
- Attention au retour de flamme. Ton impertinence m’échauffe.
- Si tu planes sans aile, tu ne risques pas de t’enflammer comme Icare.
- … Ricard ?
- Tu vois tu ramènes tout à ton niveau. Prend de la hauteur. I-CARE pas RI-CARD
- De toute façon, je vais m’en retourner. Je me perds dans le dédale de ton discours.
- T’en retourner, de quoi ?
- Là d’où je viens.
- Et tu viens d’où ?
- De la Manche ?
- Tu viens de la manche ? Qu’est-ce que tu racontes ?
- Du département. Ignare !
- Tu ne rentres pas chez toi, dans ton appartement sordide ?
- Non. Je fais mes valises. Retour à la case départ. Au berceau de mon humanité. A la
racine de mon innocence.
- Tu m’en diras tant.
- J’ai besoin d’air. Un air sain.
- Je vais te regretter. Ta décision est si brusque … inattendue.
- Le coup du sort est toujours inattendu.
- Quand même ! Je ne suis pas préparé.
- On est préparé à rien. Ce qui fait le charme de l’inattendu.
- Et si je venais avec toi. Là, comme çà ?
- Tu t’exposes à mon refus.
- Pourquoi voudrais-tu refuser ?
- Parce que mon retour aux sources n’est pas le tien.
- Oui, ta raison. Que vais-je devenir ?
- Toi-même.
- Moi-même ? Mais je sais pas à quoi que je ressemble !
- Tu t’apprendras à toi-même à te reconnaître.
- Devant un miroir, c’est facile.
- Tu n’as pas de miroir intérieur ?
- Si chez moi.
- Ignare. Dans ton esprit, là où ça mouline actuellement.
- Bé, je n’ai jamais remarqué.
- Tu n’as jamais pris une claque avec toi-même ?
- Je me frappe rarement !
- A te voir, c’est sûr.
- C’est toi qui m’embrouilles.
- Tu es surtout dans le brouillard.
- J’ai rien bu !
- Pas la peine. Ton naturel le fait pour toi.
- Tu pars vraiment ?
- Oui. Adieu Frisbee.
© Max-Louis MARCETTEAU
Max_Louis- MacaDeb
- Messages : 34
Date d'inscription : 20/11/2010
Re: Novembre comme un boomerang.
Max-Louis MARCETTEAU. Tu es un génie théâtral. Tu m'as rappelé Beckett, c'est sublime ! Tu devrais le mettre dans Théatre.
catharsis- MacaDeb
- Messages : 15
Date d'inscription : 18/11/2010
Re: Novembre comme un boomerang.
Bon jour catharsis,
Houla ! Houla ! J'ai écris ça entre l'apéro et le repas de ce soir; faut pas non plus crier au génie. Diantre. C'est sympatoche de me faire un tel compliment. Mais bon, ce ne sont que quelques mots rassemblés, un dialogue un peu surréaliste qui essaye d'enchaîner les actions.
Max-Louis
Houla ! Houla ! J'ai écris ça entre l'apéro et le repas de ce soir; faut pas non plus crier au génie. Diantre. C'est sympatoche de me faire un tel compliment. Mais bon, ce ne sont que quelques mots rassemblés, un dialogue un peu surréaliste qui essaye d'enchaîner les actions.
Max-Louis
Max_Louis- MacaDeb
- Messages : 34
Date d'inscription : 20/11/2010
Re: Novembre comme un boomerang.
Pour te répondre, il n'y a pas de ton... C'est le vide poche, on y met ce qu'on veut, des bouts de phrases écrits sur une nappe, des pensées courtes, des mots qui traînent et qui ne demandent qu'à être projetés contre le mur...
sympathique dialogue...
sympathique dialogue...
_________________
"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
"Boomerang"
ou
La pluie et le beau temps, des prières
ou
La pluie et le beau temps, des prières
Comme le retour de flamme est un phénomène connu aux conséquences explosives, il faut prévoir un dispositif anti-retour : un clapet, monté sur manchon après un coude ouvert à 90 degrés devrait faire l’affaire et éviter tout risque d’explosion où de brûlure à 90 degrés Celsius.
Dans la nature, les retours de flammes en zones érogènes et volcaniques sont inévitables et les conséquences sont délirantes : d’un côté la mort, de l’autre la vie.
Puisque nous sommes dans le délire, restons-y. Un astre appelé soleil a permis le développement de la vie terrestre. Ce qui est à l’origine de la vie pourrait bien être sa perte aussi. Et le soleil est un exemple parfait de retour de flamme permanent.
Petit rappel de quelques retours de flammes célèbres de l’histoire
Littérature : Chez l'homme civilisé, la crainte de ses morts n'a rien de commun avec le mysticisme des primitifs. Elle est un retour de flamme de sa conscience, un déguisement de ses remords. » (Henri Lenormand)
Sports : 7 avril 2008, 16H35 ... Retour sur le parcours chaotique de la flamme olympique à Paris :
Incidents et arrestations ont émaillé le parcours prévu dans la capitale, et la flamme a fini le trajet jusqu'au stade Charléty en bus.
Les manifestants pro-Tibétains et pro-Chinois se faisaient face, à quelques centimètres les uns des autres, devant des CRS réunis en nombre pour l'occasion.
A plusieurs reprises, des manifestants qui essayaient de courir vers la flamme ont été rattrapés, de manière musclée.
Dans ces conditions, il était difficile de voir passer la flamme…
L'itinéraire de la flamme olympique a été modifié au dernier moment lundi en milieu d'après-midi. Motif : l'ambassade de Chine a demandé in extremis que la flamme ne s'arrête pas devant l'hôtel de ville de Paris. Le maire, qui attendait au pied de sa mairie, a été prévenu une minute avant le passage de la flamme de cette décision des organisateurs, qui se sont donc pliés aux exigences des officiels chinois.
L'équipe municipale, visiblement outrée, s'interroge : est-ce à cause de la banderole dressée par la mairie « Paris défend les droits de l'homme partout dans le monde », ou en raison du drapeau tibétain hissé sur la façade par les élus Verts et RSF ?
Certains individus protestèrent ainsi contre le sort fait par les autorités chinoises aux Tibétains et par là même contre l’état Français qui s’était rendu (en la personne du président) au stade Olympique le 8 août à Pékin, pour assister à la Cérémonie d’Ouverture...
On nous dit il ne faut pas confondre sport et politique ! Comme si ce n'était pas la politique dirigée par le fric qui serait à l'origine de la désignation de la chine pour les JO.
*
Cinéma : Un des exemples les plus célèbres de-chronologique flashback est le film Citizen Kane ( 1941 ) d’Orson Welles.
Flash-back , ellipse, période de temps couverte par l'histoire ;
Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « Rosebud » en échappant sa « boule de Noël ». Ce dernier mot énigmatique attire la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de savoir ce que, ou qui est ce mot, et va rencontrer différentes personnes ayant côtoyé Kane. Ces rencontres sont accompagnées à chaque fois de flashbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie...
Politique :
Côte d’Ivoire, mercredi 30 juillet 2008 :
Anniversaire de la Flamme de la paix - Le premier anniversaire de la Flamme de la Paix célébré dans la prière
C'est dans la prière et dans le recueillement, en présence des éminences politiques et religieuses de Côte d'Ivoire, qu'a été célébré le mercredi 30 juillet 2008 au stade de Bouaké, le premier anniversaire de la Flamme de la Paix.
C'est par des chants religieux, des prières et des supplications à Dieu que les différentes confessions religieuses chrétiennes et musulmanes se sont adressées à Dieu, à Allah, pour l'avènement d'une paix définitive dans leur pays.
Bien avant la série des allocutions et des prières, le temps fort fut la présentation du symbole d'unité, de réunification et de paix retrouvée que représente la flamme elle-même.
C'est donc sous le regard des autorités politiques et religieuses que l'Imam Méité Almamy a fait un tour d'honneur du stade avant de présenter la flamme à la tribune officielle, comme pour dire aux principaux acteurs politiques du pays "consolidez la paix en ravivant la flamme qui est désormais allumée dans le coeur de vos concitoyens".
Au nom du Forum des confessions religieuses, le président, le Most senior évangéliste Kouadio Konan Etienne a remercié le Président de la République et le Premier ministre d'avoir eu la sagesse de confier cette cérémonie aux religieux. Poursuivant, il a demandé aux acteurs politiques et aux ivoiriens de se repentir, de demander pardon à Dieu afin qu'il accorde la paix à la CI.
"Adoptez des nouveaux comportements. Acceptez le verdict des urnes car toute autorité émane de Dieu a t-il conseillé aux hommes politiques en leur priant de cultiver l'amour, la tolérance et la convivialité.
Abordant dans le même sens, le Cheick Boikary Fofana a estimé qu'un an après la célébration de la Flamme de la paix inscrite en lettres d'or dans l'histoire de la CI, les ivoiriens devraient résolument prendre le chemin de la paix, en tournant définitivement le dos à toutes velléités de guerre. Optez tous pour la paix et placez votre confiance en Allah a-t-il invité. Par ailleurs, le Cheick Boikary Fofana a remercié les acteurs principaux de la vie politique ivoirienne, tous présents, et l'ensemble de la communauté internationale qui, dira t-il, s'est mobilisé pour cet idéal de paix.
Le Cheik a exhorté la jeunesse ivoirienne au travail, tout en cultivant des actions positives dans le seul but de pérenniser la paix, seul gage de développement. Acceptons nos différences car nos différences sont des opportunités a-t-il conseillé invitant l'ensemble des religieux à prendre leurs responsabilités et à s'impliquer davantage dans le processus de sortie de crise. Car "Dieu est au début et à la fin de tout" La série des prières a été close par celle du vice-président de la conférence épiscopale des évêques de Côte d'Ivoire, Monseigneur Marie Daniel Dadié du diocèse de Korhogo.
L'amour du pays passe devant notre intérêt personnel. Privilégiez le pardon a-t-il dit. Il a prié la classe politique à fuir le mensonge, les manipulations et à éviter d'utiliser la jeunesse comme bouclier humain.
A la suite donc de chaque message délivré, les différents leaders religieux ont adressé des prières au retour effectif et définitif de la Paix en Cote d'Ivoire.
Car "Dieu est au début et à la fin de tout"
Ô Côte d’Ivoire ,grande sœur de l’Afrique de l’ouest, qu’as tu fait de ta tolérance ?
Note personnelle : je trouve que tout ceci fait très «boomerang», non?
Alors on continue, pourquoi se priver...
*
«Les blessures que l'homme se fait à lui-même guérissent difficilement.» (William Shakespeare) Est-ce pour cela qu’il les fait à d’autres ?
Idéologies, le retour de flamme
Libéralisme et démocratie
C’était l’été 1989. Le mur de Berlin n’était pas encore tombé que, dans un article aussitôt célèbre, « La fin de l’histoire ? », le philosophe et politiste américain Francis Fukuyama condensait ce qui serait bientôt l’esprit de l’ère postsoviétique. L’« idée occidentale » avait définitivement vaincu : la démocratie libérale et le libre marché constituaient désormais l’horizon indépassable pour toutes les sociétés. Cette affirmation s’appuyait sur un constat : avec l’effondrement des États autoritaires à l’Est et en Amérique latine ou ailleurs, la démocratie libérale apparaissait comme « la seule aspiration politique cohérente » à l’échelle planétaire. Par ailleurs, la diffusion des principes du libéralisme économique était, selon F. Fukuyama, à l’origine de niveaux de prosp...
*
Second semestre 2006 :
La crise des subprimes (en anglais : subprime mortgage crisis) est une crise qui touche le secteur des prêts hypothécaires à risque, aux États-Unis. En instaurant une méfiance envers les créances titrisées comprenant une part de ces crédits, elle a participé au déclenchement du krach de l'automne 2008. Ces deux événements sont rétrospectivement considérés comme les deux étapes d'une même crise financière, entraînant une récession touchant l'ensemble de la planète.
*
Malpasset
Au début de l'hiver 1959, les pluies torrentielles vinrent remplir pour la première fois le nouveau barrage de Malpasset, en amont de Fréjus, dans le sud de la France. Lorsque celui-ci cèda soudainement, le 2 décembre 1959 à 21h13, près de 50 millions de mètres cubes d'eau déferlèrent, ravageant campagnes et villages jusqu'à la mer. C'est la plus grande catastrophe de ce genre qui ait jamais touché la France.
"De tous les ouvrages construits de main d'homme, les barrages sont les plus meurtriers".
Ces mots sont ceux du constructeur du barrage de Malpasset, l'ingénieur André Coyne alors président de l'Association internationale des grands barrages et spécialiste incontesté de la construction des barrages-voûtes, qui décéda 6 mois après la catastrophe.
Un barrage pour le Var (rappel historique)
La construction d'un barrage dans la région de Fréjus est envisagée juste après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre des grands projets d'équipement du pays. Son principal objet est de constituer un réservoir d'eau permettant d'irriguer les cultures dans une région où les pluies sont très irrégulières. Le conseil général du Var, maître d'œuvre de l'opération, reçoit une importante subvention du ministère de l'Agriculture. Il fait alors appel au grand spécialiste des barrages-voûtes, André Coyne, "auteur" du barrage de Tignes par exemple. Le site choisi est celui de la vallée du Reyran, un torrent sec l'été et en crue l'hiver, au lieu-dit " Malpasset ", un nom qui perpétue le souvenir d'un brigand détrousseur de diligences.
L'inauguration, puis la mise en eau partielle du barrage ont eu lieu en 1954. Mais la faiblesse des pluies des années suivantes, d'une part, et une longue procédure judiciaire avec un entrepreneur qui refuse de se laisser exproprier, d'autre part, ralentirent singulièrement cette phase de remplissage. En 1959, la Côte d'Azur reçoit des pluies diluviennes, le niveau de l'eau monte très rapidement - trop rapidement pour permettre un contrôle convenable des réactions du barrage. D'autant qu'il est impossible, à ce moment, de lâcher de l'eau : la construction de l'autoroute juste en aval du barrage interdit d'ouvrir les vannes - sauf à endommager les piles d'un pont dont le béton vient d'être coulé. Le 2 décembre à 18 heures, les responsables du barrage décident tout de même de laisser s'écouler un peu d'eau, la capacité maximale de l'ouvrage étant atteinte.
Une vague de 40 mètres
Le barrage est donc rempli à ras bord lorsqu'il cède, à 21 h 13 exactement. Le bruit du craquement de sa voûte alerte en premier le gardien de l'ouvrage, qui se réfugie en haut de sa maison, à 2 km et demi en aval. Bien lui en prend : une gigantesque vague de 40 m de haut déferle dans l'étroite vallée à la vitesse de 70 km/h. Balayant tout sur son passage, elle débouche sur Fréjus 20 minutes plus tard, avant de se jeter dans la mer.
Le plan ORSEC - plan d'organisation des secours - est immédiatement déclenché. Les militaires des bases locales ainsi que des hélicoptères de l'armée américaine basés dans les environs s'occupent de porter secours aux survivants, mais aussi de dégager les corps des victimes. Le général de Gaulle, président de la République, venu sur place quelques jours plus tard, découvre une zone totalement sinistrée. La catastrophe a fait 423 victimes. Par ailleurs, 2,5 km de voies ferrées ont été arrachés, 50 fermes soufflées, 1000 moutons et 80 000 hectolitres de vin perdus. (Par Frank Bruel)
La vague arrivant à la mer, celle-ci fut refoulée à l’intérieur des terres, causant dans cette phase de retours le plus grand nombre de victimes, puisque les gens étaient sortis de chez eux pour fuir entre temps.
Retour de vague, retour de flamme, le résultat est toujours aussi marquant.
*
Au cours de l’été 2003, les 17 et 28 juillet, le Var fut frappé par des incendies spectaculaires et répétitifs des Maures, où près de 40 000 ha sont partis en fumée. Ces incendies - les pires depuis l'année 1973 - firent une dizaine de victimes dont trois pompiers.
L'impact fut d'autant plus retentissant que les incendies menacèrent un littoral au maximum de sa fréquentation touristique estivale. Campings évacués à la hâte, maisons défendues au jet d'eau, hébergement dans des centres de secours improvisés... les images restent dans les mémoires.
Les communes du nord-est du massif des Maures furent particulièrement touchées, en deux temps. Une première fois les 17, 18 et 19 juillet. Une seconde fois à la fin du mois de juillet (le 28).
Été torride, sols surchauffés, sécheresse persistante, éventuels pyromanes, furent les raisons avancées pour expliquer l'ampleur de la catastrophe.
Le front de feu ayant touché la mer en fin de journée, le vent ayant tourné à l’est, il repartit de plus belle dans les collines bâties pour «finir le travail» vite fait bien fait.
Comme le même fléau intervient tous les dix ans, on peut dire qu’il est en lui-même un retour de flamme exemplaire, puisqu’aucune décision d’importance n’est jamais prise en matière de sécurité pour prévenir au lieu de guérir ; le pare-feux qui devait voir le jour dans ce massif a bien été commencé, mais jamais terminé...
Je pourrais encore parler du mois de Juin 2010, les inondations dans le Var.
Un journaliste prudent fait état de «plusieurs victimes, des personnes disparues.»
(Cf texte "permis bateau" publié sur le Forum Macadam «Libre écriture et Arts»)
*
Ce soleil décalque l'ombre sur le pavé et vous pouvez aussi obtenir un retour de flamme de vous, comme un roman à l'eau de rose où chaque pas devient une pause sur le passé comme un retour de femme suivi d'un retour au calme.
L'espace devient alors limpide et doux, plus aucune douleur qui frappe si fort la nuque. Le boomerang est silence, il entre doucement dans le creux de l'oreille pour se déposer sur votre tympan et le murmure fait écho à votre tête. Un rayon illumine vos yeux qui vont se refléter devant votre ombre. Le soleil se couche, assombrissant alors les rêves les plus meurtriers, les pires, le pire ennemi de vous même. La brûlure ne se contrôle pas, les chagrins non plus et c'est au sombre du cœur qu'il n'y a non pas explosion mais implosion, ce qui est pire.
*
«Doutez que les étoiles ne soient de flamme Doutez que le soleil n'accomplisse son tour Doutez que la vérité soit menteuse infâme Mais ne doutez jamais de mon amour.» William Shakespeare
Voilà, c'était mon "boomerang" enflammé, mouillé...
Dam, avec l’aide et les encouragements de Sylvie et je l’en remercie.
Dimanche 21 Novembre 2010
Re: Novembre comme un boomerang.
Entre le boomerang de Max-Louis et celui de Dam, même si ils sont très différents, j'ai eu un bel instant de lecture théâtrale d'un côté et scientifique de l'autre.
Ca "boomerang" dur ici, des plumes dans tous les sens se battent en duel et finissent dans l'oeil du lecteur. Heureusement, on s'en sort sans douleurs quelconques !
Merci à vous.
Sylvie
Ca "boomerang" dur ici, des plumes dans tous les sens se battent en duel et finissent dans l'oeil du lecteur. Heureusement, on s'en sort sans douleurs quelconques !
Merci à vous.
Sylvie
Re: Novembre comme un boomerang.
Un retour sur image sur différents faits marquants qui nous rappelle que l’effet boomerang a plus d’un tour dans son sac, et cela, quel que soit le thème. Merci à Dam de cette rétrospective.
Max_Louis- MacaDeb
- Messages : 34
Date d'inscription : 20/11/2010
Re: Novembre comme un boomerang.
Merci Max_Louis et Sylvie.
Ca m'arrive une ou deux fois l'an, de faire ce genre de travail - comme les événements exceptionnels...
Dam, une fois l'an.
Ca m'arrive une ou deux fois l'an, de faire ce genre de travail - comme les événements exceptionnels...
Dam, une fois l'an.
Re: Novembre comme un boomerang.
Ben c'est un sacré chouette travail Dam....tu peux seulement en être fier!
Sylvie
Sylvie
Re: Novembre comme un boomerang.
Fier, je sais pas (ça me fait sourire)
Je suis surtout content de l'avoir fini
Parce que je n'en voyais pas le bout
Le monde est petit. Fi !
Mais la terre est grande
Ca pourrait durer des siècles...
Dam.
Je suis surtout content de l'avoir fini
Parce que je n'en voyais pas le bout
Le monde est petit. Fi !
Mais la terre est grande
Ca pourrait durer des siècles...
Dam.
Re: Novembre comme un boomerang.
Houlà, oui , Dam ! Tu nous l'a faite dans tous les sens. Une pluie de boomerangs enflammés qu'aucun barrage ne semble pouvoir arrêter. Intéressant d'ailleurs, l'analogie entre le barrage et le boomerang, vu du ciel, une forme parabolique, désir de maîtrise d'un élément...
_________________
"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Novembre comme un boomerang.
Merci Vivant. Le front de feu de l'incendie décennal a aussi, vu du ciel, une forme de croissant de lune, d'arc bandé, ou de boomerang bien balancé
Dam.
Dam.
Re: Novembre comme un boomerang.
une chaise Boomerang pour s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir et revenir s'asseoir....
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LaLou
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