Pour un saule

Texte effacé à la demande de l'auteur.

Nilo, administrateur.

Comme disait jadis un poète, "l'hiver de notre vie ne va pas vers l'été"...

C'est notre lot à tous.

Très beau texte !
Doux et profond.

Nilo, saulitude.

J'aime beaucoup ces phases contemplatives d'où naissent des pensées et ici superbement
poétisées.

J'ai quand même dû changer une rime au 3ème quatrain. J'avais écrit "revenu", qui allait mieux, mais du coup.... rime bancale. La nouvelle version me plaît moins, mais, ya des règles, la versification, c'est pas de la daube !

En tout cas merci pour vos commentaires. Je suis très touchée.

Babylon, cent ans de saulitude...

Bonsoir, un très beau poème contemplatif sur l'âme. De tous temps, l'automne inspire.
Il existe encore quelques fautes de versification dans ton poème, mais l'on n'y prête guère attention.

Merci pour ton commentaire, November Rain

Pourrais-tu m'indiquer ces fautes ? J'ai fait de la poésie sur le tard et "sur le tas". Cela pourra me servir à ne plus faire le même type d'erreurs si je continue.

Au plaisir de te lire.

Bien sûr, je vais essayer.
Donc tu es partie sur des alexandrins, pas le plus facile.
Les fautes les plus flagrantes sont les hiatus, voyelle+voyelle


C’est un Dimanche gris. Je vois par ma fenêtre
Un grand saule pleureur, tordu et jaunissant. = rime insuffisante avec vent
Il balance ses branches, c’est un signe peut-être = Ici tu as 13 pieds
Pour attirer mes yeux tout embués de vent.

Je vois déjà tomber ses larmes d’or à terre
En doux soupirs mouillés, où frissonne un regret
De l’été verdoyant où il savait tant plaire
Aux couples d’amoureux venant chercher le frais.

Ce sera bientôt l’heure, le saule sera nu. = Ici tu as 13 pieds
Ses squelettiques bras se tendront vers les cieux
Comme suppliant Dieu qui fait naître les nues
De lui laisser l’espoir d’un printemps audacieux. = Ici 13 pieds aussi au-da-ci-eux

C’est l’austère moment, ou confus on se tourne
Vers le passé perdu, ce qu’on n’a pas vécu. = on évite la rime à la césure
Pour le temps gaspillé il n’y a pas d’ extourne
Et l’hiver de la vie comptera nos écus. = ici le e muet te donne 13 pieds

Assise à la fenêtre, automne vieillissant,
Je contemple les nuées qui roulent dans mon être. = toujours le e muet 13 pieds
Je ne suis pas un arbre et le temps va, passant.
Aurai-je comme lui un printemps pour renaître ? = Hiatus

Enfin il reste l'alternance rime féminine+masculine qui n'est pas respectée ici, et beaucoup plus dur, la rime graphique, et d'autres erreurs qui m'échappent

Mais c'est très très dur, je te le concède, et ton poème à de l'étoffe malgré tout ça

Merci, November Rain,

C'est effectivement bien difficile de composer un poème en alexandrins en respectant bien toutes ces règles.
J'ai une difficulté particulière avec la virgule, le point virgule, et peut-être le point (si on a le droit d'en mettre un..) à la fin d'un hémistiche : je pensais que, comme il n'y a pas de liaison avec le mot suivant à cause de la ponctuation, cela faisait "tomber" le pied. Il me semble en avoir vu un exemple quelque part, mais je ne sais plus sur quel site.

Pour les hiatus, je n'ai pas la définition bien en tête, j'ai regardé il y a quelque temps sur un site donnant des conseils, mais ça n'était pas bien clair pour moi. Il faudra que j'aille à nouveau me renseigner.

En tout cas, merci encore, et bonne journée à toi !

Moi, j'ai simplement...aimé !

H.

Ce sont les nuées, moi, qui m'ont surtout gêné ici, le reste passe très bien.
Effectivement, les règles sont tellement lourdes parfois, mais tu t'en sors vraiment bien, et si le thème n'est pas nouveau, il est moins conventionnel que ce que l'on voit dans la plupart des poèmes, j'apprécie cette idée de frotter son encre à une quelconque sève.
Joli travail, et beau moment de lecture, merci.