Le saule

Hippie perdu souvent
Tes cheveux vont et viennent
Au gré du vent.

Tu ploies et te déploies
Sous la pluie qui de plus
Pleure sur toi.

La rivière avenante
Au rivage évolue
Comme une amante.

Et sous tes voiles clairs
Le soleil clame enfin
Quelques éclairs. 

Adossée doucement
Je lis à livre ouvert
Quelque roman

Et je l'attends.

Un peu dansant, et très joli !

une bien agréable entrée sous ce saule !

Merci de m'avoir lue. :-)

Hippie perdu souvent
Tes cheveux vont et viennent
Au gré du vent.

Tu ploies et te déploies
Sous la pluie qui de plus
Pleure sur toi.

La rivière avenante
Au rivage évolue
Comme une amante.

Et sous tes voiles clairs
Le soleil clame enfin
Quelques éclairs.

Adossée doucement
Je lis à livre ouvert
Quelque roman

Et je l'attends.

D'abord, j'aime bien. J'aime bien la simplicité fluide, élégante et sonore, les images simples aussi, mais bien rendues- et ce ton -et ces mots- années 70. Une touche Dylan/ Cohen/ Antoine/ Donovan...
Le hip hip du premier vers m'a arrêté dans une première lecture, et puis je l'ai avalé.
Il n'y a que la rivière "avenante" que je n'arrive pas à apprécier.
Tu le chantes ?

La rivière est avenante à ceux qui aimeraient s'y baigner, peut-être...

Cette fluidité est la mienne et pas tout à fait la mienne, j'en ai, en quelque sorte, hérité.

Je chante, quelquefois, pour mon plaisir et celui des carreaux de ma salle de bain. Seulement les poèmes des autres.

Mais pour la plus grande joie de tout le monde, je ne brigue aucune carrière lurique ou musicale.

Cela dit, à bientôt, puisque je pars.

Et merci pour ce commentaire.

Ce n'est pas le sens qui me gêne, il me convient tout à fait, je me suis mal exprimé, c'est le mot, qui ne me semble pas "coller" à la tonalité l'ensemble. Mais peut-être ma lecture est-elle seule en cause. (Tu auras peut-être - ou pas- d'autres commentaires sur ce point?)

"Tu le chantes" ne renvoyait non plus à aucune carrière lyrique. Tout simplement, je te demandais si, ce texte-là, tu le fredonnais, car, puisqu'il ne s'agit à l'évidence pas de "premier jet", tu t'es relue, tu as cherché l'effet, changé des mots, relu encore... est-ce que tu le "disais" ou le chantonnais, voilà, une question d’arrière-boutique, entre artisans.

A lire au bord de l'eau.

zenobi a écrit:Ce n'est pas le sens qui me gêne, il me convient tout à fait, je me suis mal exprimé, c'est le mot, qui ne me semble pas "coller" à la tonalité l'ensemble. Mais peut-être ma lecture est-elle seule en cause. (Tu auras peut-être - ou pas- d'autres commentaires sur ce point?)

Je ne saurais pas répondre à cela. Que proposerais-tu, par exemple, pour remplacer "avenante", si c'était ton poème?
Insolente?

zenobi a écrit:
"Tu le chantes" ne renvoyait non plus à aucune carrière lyrique. Tout simplement, je te demandais si, ce texte-là, tu le fredonnais, car, puisqu'il ne s'agit à l'évidence pas de "premier jet", tu t'es relue, tu as cherché l'effet, changé des mots, relu encore... est-ce que tu le "disais" ou le chantonnais, voilà, une question d’arrière-boutique, entre artisans.

Je suis une personne qui chante beaucoup, sans doute, souvent, d'ailleurs, dans des endroits obscurs et résonnants.

Et la poésie, pour moi, ne se conçoit pas sans musique, alors, j'ai repris à mon compte la technique du gueuloir...

Ce texte est un premier jet.

franskey a écrit:A lire au bord de l'eau.

merci pour ce commentaire.

Un premier jet ?
(Même pas murmuré avant ? Directement jeté sur le papier ?)
Chapeau !

Je ne dirai pas "sans les mains", mais oui, c'est cela précisément.
Quand cela vient naturellement, on n'a rien d'autre à faire qu'à se laisser aller.
Cela dit, ce n'est tout de même pas un chef d'oeuvre, mais je n'ai rien trouvé à changer, pour le moment.

C'est sympa et musical, continue...

Swann,

Merci, Swann.

Merci, vestale, pour avoir lu mon texte et l'avoir commenté.

Lecture agréable. Un doux bercement.

Tu ploies et te déploies
Sous la pluie qui de plus
Pleure sur toi.

Belle musicalité.

Nilo, dur d'oreille.