Le saule silenceux

Je suis le saule dans le lac

Je n'ai pas d'amis que mes mots

Enguirlandés. Je n'ai rien sur moi

Que décor répété aux autres

Je suis le saule trompeur

Vous croyez me voir j'habite

Une clairière derrière des arbres

Dont le sang vient de leurs pieds

Bien debout dans la terre

Et bien réconciliés avec leur eux-même.

Ils sont vrais, l'eau les berce.

La terre les cintre dans un carcan rassurant

L'eau et la terre les aime admirablement

Tant ils se laissent faire et se reposent le coeur

Et se reposent l'envie, le désir, l'ennui.

Car ils poussent et tout est bien.

Si je comprends mes amis, comprenez que je

Suis moi aussi un saule.

Je te lis pour la première fois et j'avoue que dans ton poème, il y a des choses intéressantes que tu pourrais exploiter mais l'ensemble du poème manque de sentiments, de ceux que le lecteur ressent fortement en lisant un texte.

Il y a un grand nombre de comparaisons qui entraine des répétitions alourdissant le poème.

Par contre j'ai beaucoup aimé ta façon de désigner "les saules"

Peut être qu'une petite présentation à l'accueil pourrait être utile

L'eau et la terre les aime admirablement : aimEnt

J’ai le même sentiment que Sylvie – trop dit, pas assez de place pour le lecteur qui voudrait pendant la lecture construire l'image, propre à lui. Mais l’idée mérite l’attention.
Cordialement Solweig

Merci pour la sincérité de vos ressentis, c'est rare qu'on me dise que ça manque de sentiments, c'est même la première fois. Aussi c'est enrichissant pour la connaissance de moi-même.
Sarah

Mais la poésie est propre à chacun.

Aussi, je dis : liberté!

Sarah florence

(on aime, ou on n'aime pas)

Je ne peux que joindre ma voix à celles qui m'ont précédées pour souligner toutes les carences poétiques de ce texte.
Je te lirai encore, en espérant pouvoir me défaire de cette impression.

Nilo, à suivre.