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Des plombs sous la lune
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Des plombs sous la lune
Des plombs sous la lune
Il y avait une fatalité, une vraie, dans l’écriture. Celle de se retrouver avec des pages entières d’insertions, parce qu’on a du changer de pièce et de place l’ordinateur. Il ne fallait pas laisser aller cette partie trop loin, au risque de perdre les pédales - plus que le fil de l’histoire - l’envie de continuer cette histoire. L’incident est clos, je pense. Mais c’est pire qu’un incident diplomatique, car ça n’engage que moi - disons un incident humain... que l’incident humain est clos. La politique gnognote (cherchez pas ce que ce terme veut dire) de nos présidents me fait sourire bas, morose. Un sourire morose, vous voyez ? Est-ce qu’un président, garant des plus hautes vertus de Société a le droit de produire ces effets vertigineusement décevants et navrants ? On tombe, oui... bas. Encore plus bas quand on pense que c’est pour ça qu’on donne, cest pour ça qu’on paye ! Je ne suis pas matérialiste mais quand-même, il y a des limites, non ? Qu’est-ce que ça veut dire : il prépare ses mémoires, avec des “événements de politique extérieure extraordinaires”, comme il ne se passe rien de très remarquable dans son pays... ? Rien, à part les attentats de l’été 95 dans le métro ! Moi je dis que c’est se foutre du monde. Il s’est occupé de ça, certes, et bien, mais quoi... qu’est-ce qu’il a besoin d’aller faire du zèle là-bas maintenant - combien de Français veut-il encore condamner, punir, faire tuer innocemment ?
Les terroristes ont le champs libre maintenant pour foutre plus que du bordel avec leurs bombes : maintenant, ils peuvent à loisir renverser un gouvernement, aussi sûr que je vous le dis ! aussi facilement que ça. Suffit d’oublier un coin de métro, un coin d’ombre ou encore une poubelle mal placée et le tour est joué. S’ils ne tardent pas, bien entendu, s’ils ne tardent pas trop. Mais l’organisation de ces groupes a déjà prouvé son efficacité.
C’est peut-être un tour de force insensé pour connaître enfin leur vraie revendication ? Si c’est cela, le but recherché, je crois que c’est aux Français eux-mêmes de faire leur révolution. De mourir, puisqu’il faut mourir, il faut au moins qu’on puisse choisir où, quand et comment.
Il pourra toujours aller dire qu’on s’était mal compris, après, mais ce n’est pas De Gaulle, il n’est même pas général, et il n’a pas la stature de celui qu’il porte aux nues, qu’il encense comme le messie, et dont il ose dire qu’il est digne héritier...
De Gaulle était le Maître de la France, c’est tout.
... Et puisque je ne suis pas journaliste pour me faire virer, je ne suis pas non plus écrivain pour mentir. La censure finit toujours par se lasser, s’épuiser, s’oublier comme une grande fille qui pisse encore au lit. On lui pardonnera ça quand elle aura rendu ces pages pour camoufler son méfait. On ne sentira même plus rien en lisant cela, que l’odeur de la poudre, et on ne se bouchera sûrement pas le nez !
Mais n’allez pas insinuez déjà que je me compromet en affichant un côté Pro-Révolutionnaire - n’ayez pas peur pour moi, mais ayez peur de moi, et réfléchissez... Réfléchissez que l’écrivain vit seul, qu’il écrit seul dans un endroit aussi secret qu’inaccessible. Tenez : ce texte, par exemple, il est né (enfin l’idée) sur un rocher au clair de lune, en allant chercher ma ceinture de plombs sous un tamaris nain des plages. Il est né dans un endroit sauvage... avant de rentrer sur Paris. Il...
Il n’y aura pas de suite au texte des enfants.
À cet instant précis, je devenais un autre, peut-être un personnage de roman.
La nuit était très claire avec la lune presque pleine mais terriblement petite - à vrai dire, elle n’était pas plus grosse qu’une ampoule électrique -, et comme chaque année à la même époque, il descendait une dernière fois à la plage pour une mission banale mais peu ordinaire.
« Cette fois, parla-t-il tout seul, il fait nuit (et en silence) l’an dernier il faisait jour... c’était en attendant pour ma caisse, entre midi et deux, le passage du camion déménageur...»
Ses pas n’étaient pas plus lourds qu’à l’allée, et pourtant, il portait huit kilos de plomb sur l’épaule droite, et il n’était pas bancal non plus - droit comme un I, le “i” de la ictoire sans le V. Son ombre qui était immense à l’allée n’existait pas au retour et il regardait donc droit devant lui, comme un automate...
Après avoir traversé la nationale déserte mais toujours bruyante, il s’arrêta un moment sur “ses” rochers du bord de mer qui avaient nourri son inspiration mainte et mainte fois. Il était dans le clair de lune et regardait de façon obsédante les éclats de lumière qui dansaient sur la crête des vagues ; il lui semblait y voir des millions d’ardillons fléchés, pointés dans sa direction. Il détourna les yeux avant d’être blessé, mais touché à l’âme, irrémédiablement, marqué pour toujours. On n’est jamais rodé avec ces choses là, dans ces lieux où l’homme n’existe pas. Est-ce à dire qu’il n’a pas besoin d’y être, que c’est une perte de temps... c’est un peu pour ça que je pars. Et je n’ai plus de toile à peindre... mes voiliers... peuvent naviguer en paix... Mais il ne chercha pas à se justifier d’avantage. Ses pensées étaient déjà ailleurs, chez les siens, à ce qu’il devait faire chez les siens ; poursuivre la restauration intérieure de la grande maison de campagne qui n’avait jamais été entreprise, depuis plus de vingt ans. Pourquoi cela s’était-il décidé là, maintenant, à trois ans de la retraite, demeurait un mystère - et c’était même contradictoire si on connaissait les plans du père de venir habiter la villa du Sud - celle-là même qu’il quittait demain. Mais bon, il y allait aussi pour d’autres raisons, ne serait-ce que pour son train électrique et retrouver la chaleur d’un foyer vivant. Pour son train, ses deux sacs étaient truffés d’accessoires nouveaux... pour le foyer, il n’en serait que plus vivant après le débarquement.
Il se dirigea avec aisance sur les rochers tranchants et glissants - un sol tantôt chaotique et tantôt mou suivant qu’il foulait algue, sable ou pierre. Mais il préférait ce chemin à celui qui longeait la route, au dessus. Sans doute à cause des voitures. Voulait-il passer inaperçu, incognito, pour cette dernière mission qui consistait à ramener la ceinture de plongée enfouie sous un tamaris sauvage. C’était un peu son secret, comme un rituel, porté par un lieu plein de beauté et de magie. Peut-être aussi avait-il la certitude, en voyant les touristes du week end, de posséder pour lui seul ce secret... leur saleté provocante en témoignait.
Quand il trouva et sortit la ceinture à l’air libre, une seconde il eut l’impression de brandir un congre à bout de bras, et il resta dans cette posture en faisant miroiter les plombs sous la lune.
C’est la fatigue qui le fit céder, car huit kilos à bout de pince, c’est quand même un sacré bout de congre !
D’un coup de rein il endossa la bête sur son Bomber noir, et il remonta en coupant le haut talus à deux endroits.
Il trouva plein de voitures quand il déboucha et, chose curieuse qui le fit sourire, elles venaient toutes de face - aucune dans son dos - et il n’eut même pas besoin de regarder avant de pouvoir traverser.
Maintenant il longeait tranquillement le terre-plein en gravier d’un hôtel trois étoiles, quand soudain il fut talonné par les Diesels - “ la loi de la route, se dit-il, c’est bien anarchique ; pas étonnant qu’il y ait tant de morts !” En fait, ça lui semblait tout à fait extraordinaire que les voitures le voient sortir de son antre secret tandis que le relais était passé à d’autres pour l’espionner carrément en pointant des phares blancs sur son dos ! Incompréhensible... mais véridique : ça ne pouvait pas être l’inverse, ou même, comme à l’allée désert, oui désert... mais toujours très bruyant.
Une foule d’accessoires nouveaux pour son train, qu’il lui tardait d’ajouter au réseau illuminé... voilà à quoi il songeait sur le quai sombre et froid de la gare Saint Raphaël-Valescure. C’est quand le train surgit à grands fracas de grincements aiguës (pardon les puristes) - purée ! que j’oubliai mon p’tit train. (Là, je redeviens moi) Ce fut rassurant quand, une fois stoppé le convoi, je levai mes sacs de trésors...
La nuit d’insomnie dans le train bleu nuit ne m’inspira pas plus que ça - peut-être parce qu’elle m’était imposée... peut-être parce qu’elle m’avait assez inspiré par le passé, qu’elle m’avait déjà tout dit, oui, tout dit. Et tout appris !
C’est une fois que ça arrive, et doit rester la seule première fois.
Dam.
Il y avait une fatalité, une vraie, dans l’écriture. Celle de se retrouver avec des pages entières d’insertions, parce qu’on a du changer de pièce et de place l’ordinateur. Il ne fallait pas laisser aller cette partie trop loin, au risque de perdre les pédales - plus que le fil de l’histoire - l’envie de continuer cette histoire. L’incident est clos, je pense. Mais c’est pire qu’un incident diplomatique, car ça n’engage que moi - disons un incident humain... que l’incident humain est clos. La politique gnognote (cherchez pas ce que ce terme veut dire) de nos présidents me fait sourire bas, morose. Un sourire morose, vous voyez ? Est-ce qu’un président, garant des plus hautes vertus de Société a le droit de produire ces effets vertigineusement décevants et navrants ? On tombe, oui... bas. Encore plus bas quand on pense que c’est pour ça qu’on donne, cest pour ça qu’on paye ! Je ne suis pas matérialiste mais quand-même, il y a des limites, non ? Qu’est-ce que ça veut dire : il prépare ses mémoires, avec des “événements de politique extérieure extraordinaires”, comme il ne se passe rien de très remarquable dans son pays... ? Rien, à part les attentats de l’été 95 dans le métro ! Moi je dis que c’est se foutre du monde. Il s’est occupé de ça, certes, et bien, mais quoi... qu’est-ce qu’il a besoin d’aller faire du zèle là-bas maintenant - combien de Français veut-il encore condamner, punir, faire tuer innocemment ?
Les terroristes ont le champs libre maintenant pour foutre plus que du bordel avec leurs bombes : maintenant, ils peuvent à loisir renverser un gouvernement, aussi sûr que je vous le dis ! aussi facilement que ça. Suffit d’oublier un coin de métro, un coin d’ombre ou encore une poubelle mal placée et le tour est joué. S’ils ne tardent pas, bien entendu, s’ils ne tardent pas trop. Mais l’organisation de ces groupes a déjà prouvé son efficacité.
C’est peut-être un tour de force insensé pour connaître enfin leur vraie revendication ? Si c’est cela, le but recherché, je crois que c’est aux Français eux-mêmes de faire leur révolution. De mourir, puisqu’il faut mourir, il faut au moins qu’on puisse choisir où, quand et comment.
Il pourra toujours aller dire qu’on s’était mal compris, après, mais ce n’est pas De Gaulle, il n’est même pas général, et il n’a pas la stature de celui qu’il porte aux nues, qu’il encense comme le messie, et dont il ose dire qu’il est digne héritier...
De Gaulle était le Maître de la France, c’est tout.
... Et puisque je ne suis pas journaliste pour me faire virer, je ne suis pas non plus écrivain pour mentir. La censure finit toujours par se lasser, s’épuiser, s’oublier comme une grande fille qui pisse encore au lit. On lui pardonnera ça quand elle aura rendu ces pages pour camoufler son méfait. On ne sentira même plus rien en lisant cela, que l’odeur de la poudre, et on ne se bouchera sûrement pas le nez !
Mais n’allez pas insinuez déjà que je me compromet en affichant un côté Pro-Révolutionnaire - n’ayez pas peur pour moi, mais ayez peur de moi, et réfléchissez... Réfléchissez que l’écrivain vit seul, qu’il écrit seul dans un endroit aussi secret qu’inaccessible. Tenez : ce texte, par exemple, il est né (enfin l’idée) sur un rocher au clair de lune, en allant chercher ma ceinture de plombs sous un tamaris nain des plages. Il est né dans un endroit sauvage... avant de rentrer sur Paris. Il...
Il n’y aura pas de suite au texte des enfants.
À cet instant précis, je devenais un autre, peut-être un personnage de roman.
La nuit était très claire avec la lune presque pleine mais terriblement petite - à vrai dire, elle n’était pas plus grosse qu’une ampoule électrique -, et comme chaque année à la même époque, il descendait une dernière fois à la plage pour une mission banale mais peu ordinaire.
« Cette fois, parla-t-il tout seul, il fait nuit (et en silence) l’an dernier il faisait jour... c’était en attendant pour ma caisse, entre midi et deux, le passage du camion déménageur...»
Ses pas n’étaient pas plus lourds qu’à l’allée, et pourtant, il portait huit kilos de plomb sur l’épaule droite, et il n’était pas bancal non plus - droit comme un I, le “i” de la ictoire sans le V. Son ombre qui était immense à l’allée n’existait pas au retour et il regardait donc droit devant lui, comme un automate...
Après avoir traversé la nationale déserte mais toujours bruyante, il s’arrêta un moment sur “ses” rochers du bord de mer qui avaient nourri son inspiration mainte et mainte fois. Il était dans le clair de lune et regardait de façon obsédante les éclats de lumière qui dansaient sur la crête des vagues ; il lui semblait y voir des millions d’ardillons fléchés, pointés dans sa direction. Il détourna les yeux avant d’être blessé, mais touché à l’âme, irrémédiablement, marqué pour toujours. On n’est jamais rodé avec ces choses là, dans ces lieux où l’homme n’existe pas. Est-ce à dire qu’il n’a pas besoin d’y être, que c’est une perte de temps... c’est un peu pour ça que je pars. Et je n’ai plus de toile à peindre... mes voiliers... peuvent naviguer en paix... Mais il ne chercha pas à se justifier d’avantage. Ses pensées étaient déjà ailleurs, chez les siens, à ce qu’il devait faire chez les siens ; poursuivre la restauration intérieure de la grande maison de campagne qui n’avait jamais été entreprise, depuis plus de vingt ans. Pourquoi cela s’était-il décidé là, maintenant, à trois ans de la retraite, demeurait un mystère - et c’était même contradictoire si on connaissait les plans du père de venir habiter la villa du Sud - celle-là même qu’il quittait demain. Mais bon, il y allait aussi pour d’autres raisons, ne serait-ce que pour son train électrique et retrouver la chaleur d’un foyer vivant. Pour son train, ses deux sacs étaient truffés d’accessoires nouveaux... pour le foyer, il n’en serait que plus vivant après le débarquement.
Il se dirigea avec aisance sur les rochers tranchants et glissants - un sol tantôt chaotique et tantôt mou suivant qu’il foulait algue, sable ou pierre. Mais il préférait ce chemin à celui qui longeait la route, au dessus. Sans doute à cause des voitures. Voulait-il passer inaperçu, incognito, pour cette dernière mission qui consistait à ramener la ceinture de plongée enfouie sous un tamaris sauvage. C’était un peu son secret, comme un rituel, porté par un lieu plein de beauté et de magie. Peut-être aussi avait-il la certitude, en voyant les touristes du week end, de posséder pour lui seul ce secret... leur saleté provocante en témoignait.
Quand il trouva et sortit la ceinture à l’air libre, une seconde il eut l’impression de brandir un congre à bout de bras, et il resta dans cette posture en faisant miroiter les plombs sous la lune.
C’est la fatigue qui le fit céder, car huit kilos à bout de pince, c’est quand même un sacré bout de congre !
D’un coup de rein il endossa la bête sur son Bomber noir, et il remonta en coupant le haut talus à deux endroits.
Il trouva plein de voitures quand il déboucha et, chose curieuse qui le fit sourire, elles venaient toutes de face - aucune dans son dos - et il n’eut même pas besoin de regarder avant de pouvoir traverser.
Maintenant il longeait tranquillement le terre-plein en gravier d’un hôtel trois étoiles, quand soudain il fut talonné par les Diesels - “ la loi de la route, se dit-il, c’est bien anarchique ; pas étonnant qu’il y ait tant de morts !” En fait, ça lui semblait tout à fait extraordinaire que les voitures le voient sortir de son antre secret tandis que le relais était passé à d’autres pour l’espionner carrément en pointant des phares blancs sur son dos ! Incompréhensible... mais véridique : ça ne pouvait pas être l’inverse, ou même, comme à l’allée désert, oui désert... mais toujours très bruyant.
Une foule d’accessoires nouveaux pour son train, qu’il lui tardait d’ajouter au réseau illuminé... voilà à quoi il songeait sur le quai sombre et froid de la gare Saint Raphaël-Valescure. C’est quand le train surgit à grands fracas de grincements aiguës (pardon les puristes) - purée ! que j’oubliai mon p’tit train. (Là, je redeviens moi) Ce fut rassurant quand, une fois stoppé le convoi, je levai mes sacs de trésors...
La nuit d’insomnie dans le train bleu nuit ne m’inspira pas plus que ça - peut-être parce qu’elle m’était imposée... peut-être parce qu’elle m’avait assez inspiré par le passé, qu’elle m’avait déjà tout dit, oui, tout dit. Et tout appris !
C’est une fois que ça arrive, et doit rester la seule première fois.
Dam.
Re: Des plombs sous la lune
Alors Dam, on fait sa révolution?
J'aime bien aussi, dire le contraire serait franchement d'une mauvaise foi nauséabonde!
Bon, critique:
Tu as la plume facile,le verbe qui sort plus vite que son ombre. Pas le temps de voir passer la pensée que déjà elle gigote sur le papier. C'est une source d'or pur ça, un peu brut mais il y a de la putain de matière.
Cependant, il faudrait apprendre à ranger là-dedans. Je mets ma tête à couper que ce texte est sorti d'un jet sans souffler et qu'il s'est retrouvé là illico presto. Brut de pomme, tel quel.
Ça aussi c'est intéressant mais au beau milieu des mots, on se sent comme étouffé, pris au piège. Donc, résultat, même si c'est très dynamique ( dynamite?), on reçoit la dose létale plus tôt que prévu.
Ce com est pas très agréable mais le but, c'est de te faire voir qu'avec un peu d'emballage sobre et un peu d'ordre, ça devrait le faire: un jus dense et brut comme je les aime.
Allez, manque presque rien.
J'aime bien aussi, dire le contraire serait franchement d'une mauvaise foi nauséabonde!
Bon, critique:
Tu as la plume facile,le verbe qui sort plus vite que son ombre. Pas le temps de voir passer la pensée que déjà elle gigote sur le papier. C'est une source d'or pur ça, un peu brut mais il y a de la putain de matière.
Cependant, il faudrait apprendre à ranger là-dedans. Je mets ma tête à couper que ce texte est sorti d'un jet sans souffler et qu'il s'est retrouvé là illico presto. Brut de pomme, tel quel.
Ça aussi c'est intéressant mais au beau milieu des mots, on se sent comme étouffé, pris au piège. Donc, résultat, même si c'est très dynamique ( dynamite?), on reçoit la dose létale plus tôt que prévu.
Ce com est pas très agréable mais le but, c'est de te faire voir qu'avec un peu d'emballage sobre et un peu d'ordre, ça devrait le faire: un jus dense et brut comme je les aime.
Allez, manque presque rien.
Comateen- MacadMalade
- Messages : 370
Date d'inscription : 02/09/2009
Localisation : Au Sud du Nord & au Nord du Sud
Re: Des plombs sous la lune
Oui Coma. J'ai tout jeté en vrac les brides dans le sac avant le départ. Derniers restes - et pourquoi je les dis ? Parce que je vais y être confronté de force, à mon retour au monde, à la ville, après mon exil, ma retraite dorée d'artiste en herbe. Je n'y crois pas et j'ai un peu peur, forcément. Alors voilà, de l'écrire, ça aide à ne pas subir et se perdre - je le crois comme je le vis.
Tu écrivais ailleurs sur le poème "Vision ludique" qu' on n'est jamais inutile, pas même à soi-même.
Et bien oui, c'est vrai, tu as raison. Merci à toi.
Dam.
Tu écrivais ailleurs sur le poème "Vision ludique" qu' on n'est jamais inutile, pas même à soi-même.
Et bien oui, c'est vrai, tu as raison. Merci à toi.
Dam.
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