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Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
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Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
Salut les gonzesses, c'est Dédé pour une interview bidon.
J'vous avez prévenues les gonzesses qu'y tarderait pas à être mon next new best friend. Ben c'est fait. Et pour une fois c'est pas Papy qui m'a tuyauté pour le rencontrer pasque si j'avais dû me recommander de Papy pour obtenir un rencard à mon avis le rencard je l'aurais eu pour les prochaines calendes grecques c'est-à-dire pas tout de suite et même jamais pasque j'vous rappelle (ou j'vous apprends, allez savoir) que les grecs ont jamais eu de calendes. Ah vous l'saviez pas, alors j'vous l'apprends. Bon, ça c'est fait, comme ça vous êtes déjà un peu moins cons qu'il y a deux minutes (pour ceux qui lisent pas vite).
Donc j'pouvais pas compter sur Papy pour me mettre en relation avec le mec qui devait devenir mon next new best friend. Pas vraiment sur mes amitiés socialistes non plus pasque je pense que vous devez savoir que c'est pas vraiment par chez eux que j'ai le plus de potes. Pourtant j'en croise au bistro des socialos, y en a plein, on les reconnaît facilement, y parlent fort en disant du mal de Sarkozy et en racontant à peu près deux conneries à chaque douzaine de mots, vous en avez sûrement croisés pas mal (j'dis ça pour ceux qui vont au bistro, c'est-à-dire pour pas grand monde en fait pasque vous avez pas l'temps, j'le sais bien) entre le p'tit noir et l'calva du matin ou entre vos deux pastis du soir. A part ça, pour les chomistes qu'ont l'temps d'y être toute la journée c'est pareil vous pouvez en rencontrer à toute heure au bistro des pink panthers de la politique, chomistes comme vous ou fonctionnaires en pause qu'ont égaré le bouton play. Même que si des fois vous avez raté le début de leur conversation pasque vous aviez un entretien d'embauche c'est pas difficile de les remettre au début pasque le bouton rewind il est facile à trouver, y suffit de dire une banalité du genre "tout augmente" pour que ça reparte. Y vous le font en vrac depuis la retraite à cinquante balais jusqu'au trente-cinq heures en passant par l'impôt sur la fortune, la laïcité, la bande du Fouquet's, les bavures policières et le droit de vote des étrangers. Et encore là j'vous récite pas tout pasque j'ai envie de vous laisser découvrir. Pas les conneries qu'y disent non, le plaisir d'aller au bistro entendre les conneries qu'y disent. Pour ceux qu'ont pas beaucoup de temps c'est pas grave, vous pouvez le faire en plusieurs fois, c'est un peu comme "Les feux de l'amour", vous pouvez rater deux ou trois épisodes sans que ça remette gravement en cause la compréhension des faits et du discours. Vous arriverez toujours à retomber à un moment ou à un autre juste au point où vous avez laissé la dernière question de comptoir au gouvernement sans réponse.
Bon, j'me rends compte que je cause et que vous savez toujours pas qui j'ai interrogé cette semaine pour votre plus grand plaisir. Bon, c'est vrai que ceux qui m'suivent un peu doivent s'en douter, ceux qui sont au fait de l'ineptie politique aussi, mais suivre et être au fait de quelque chose j'sais bien que c'est pas votre fort alors je vais vous l'dire qui j'suis allé rencontrer pour vous. C'que vous savez déjà c'est qu'c'est pas Papy qui m'a filé son adresse ou son numéro de téléphone, c'que vous savez aussi c'est qu'c'est un socialo (ceci expliquant sans doute cela), et enfin que j'vous avais dit qu'y serait mon next new best friend. Donc, les trois ou quatre qu'ont lu avec attention (sur les douze millions de lecteurs recensés par Google) ma dernière chronicle savent que j'ai mis les pieds dans le marigot socialo-bobo pour aller, rien que pour vous, poser des questions à la con en attente de réponses toutes faites et tout aussi à la con de : Benoit Hamon, ci-devant et ci-dessous porte-parole du Parti Socialiste.
Bon, j'ai eu un peu de mal à l'trouver pasqu'il était pas vraiment chaud pour répondre aux questions d'un ours en peluche d'après c'que m'a fait savoir son secrétariat d'la rue de Solférino. Pourtant y devrait pasque c'est plutôt flatteur d'être interviewé par l'ours en peluche le plus célèbre du net. Mais il a la tête tellement dans le guidon de son contrôle anti-dopage de sondages qu'y sait même pas qu'une interview de moi c'est un truc à lui faire le buzz des buzz dont y sait même pas qu'ça peut exister. Pauvre tanche, c'est pas à r'garder par terre qu'il atteindra des sommets, y devrait l'savoir. Enfin, il aurait eu des chances de l'savoir s'il avait fait ses classes ailleurs qu'aux jeunesses socialistes. Mais ça, ça se mérite.
Putain, ça c'est une introduction comme je les aime. Du genre que même dans les grandes émissions politoches de la télique (vous savez celle avec la Chabelle ou l'Apathique) y osent pas faire pour vous présenter le mec ou la nana à qui y vont poser les mêmes questions que celles qu'on leur a déjà posées la veille sur une autre chaine et auxquelles y vont offrir aux auditélétateurs les mêmes réponses en langue de bois du même métal que les questions inoxydables qui prennent l'eau de toutes parts qu'on leur pose à tout bout de champ.
C'est parti ! Et même si après tout c'que j'viens d'vous dire je vois pas c'qu'y pourrait ajouter l'incollable oncle Ben j'vais lui poser des questions dont tout le monde se fout et y m'fera des réponses qu'intéressent personne, comme d'hab'. Mais c'est un peu la règle du jeu de l'interview politique. Faut faire avec.
Dédé : Salut Ben, moi c'est Dédé et tu peux m'appeler Dédé, j'ai eu un peu de mal à t'approcher vu le manque de connaissance de ta garde rapprochée mais j't'ai trouvé et maintenant que t'es au pied du mur va falloir que tu te mettes à l'escalade. Le jeu c'est que j'te pose des questions pertinentes ou insolentes et toi tu fais comme d'hab', tu réponds un truc à côté d'la plaque, de préférence que t'as déjà écrit y a une semaine ou six mois. Ca te va ?
Benoit : Oui, ça va, c'est comme ça que je fonctionne depuis toujours. C'est même d'ailleurs pour ça que le PS m'a nommé porte-parole. Et pour me récompenser d'avoir bien flatté la croupe de la patronne au dernier congrès et aussi pour me consoler par anticipation d'avoir pris des déculottées mémorables à des élections auxquelles j'ai pas été élu.
Dédé : Oh putain ! Ca a du te faire mal au cul de pas pouvoir t'asseoir sur un fauteuil en velours et qu'on te propose un siège éjectable en moleskine crasseuse à la place.
Benoit : Ouais mais depuis j'ai eu un strapontin régional et je vise le Sénat pour septembre prochain.
Dédé : Oh putain ça c'est un scoop (c'est un peu ma spécialité de faire dire aux gens des choses qu'y z'ont jamais dites à personne) ! Si jeune, et déjà une ambition de vieux con, t'as pas honte ?
Benoit : Bien sûr que non, je n'ai pas honte. Si j'étais sujet à la honte je ne serais pas le porte-parole avaleur de couleuvres du PS et j'aurais fait comme Lionel, je me serais définitivement retiré de la politique après mes quatre ou cinq revers électoraux.
Dédé : Ah oui c'est vrai que t'as eu ta dose d'échecs toi. Même dans tes études t'as pas été vraiment brillant j'crois. Mais ça c'est pas ta faute, on peut pas être en même temps étudiant et Président fondateur du MJS (ndlr : Mouvement des Jeunes Socialistes) sauf à prendre le risque incalculé, que t'as pris sans honte comme à ton habitude, de n'être qu'un étudiant gnan-gnan. Et alors maintenant t'as quoi comme plan de carrière, avant de finir vieux con au Luxembourg ? De créer le Mouvement des Vieux Socialistes dont tu serais le maréchal Président à vie, avec une plaque gravée à ton nom sur un des bancs du jardin des bobos (j'dis pas ça méchamment, j'l'adore le Jardin du Luxembourg, y a plein de jolies mamans qui vont s'y promener avec leurs chiards) ?
Benoit : Ce ne sont pas les projets qui manquent. D'abord avoir un projet pour battre Sarkozy en 2012…
Dédé : Oh putain ! C'est pas gagné ça pasque les projets, à vous les socialos, c'est pas vraiment votre truc, tu devrais l'savoir. Le temps que tout un chacun ait eu l'temps de dire c'qu'y veut et de démonter c'que les autres ont dit qu'y voulaient et votre projet, un peu vague comme a dit ta patronne la semaine dernière, y s'ra prêt qu'en 2017 et alors forcément y s'ra plus d'actualité puisque vous présenterez celui que vous aviez pour 2012. Tu vois c'que j'veux dire ?
Benoit : N'essaye pas de m'embrouiller Dédé. Ce n'est déjà pas facile quand je suis tout seul à parler alors si tu me coupes dans mon élan du projet je vais devoir m'en tenir à présenter les prolégomènes d'une plateforme de projet pour les élections présidentielles et si c'est tout c'que j'ai à mettre sur la table je les connais mes petits camarades, ils vont me flageller avec les épines des roses et me chasser de mon tabouret de porte-parole. C'est tout ce que j'ai pour exister tu comprends, alors sois un peu gentil avec moi si tu veux que je reste ton nouveau meilleur ami.
Dédé : Mais j'en ai rien à foutre que tu reste mon nouveau meilleur ami. Avant toi c'était la Madone du Poitou, après toi y en aura un autre. C'est pas les candidats qui manquent dans votre élevage en batterie de mecs qu'ont rien à dire et qui le disent quand même. Je s'rai pas en peine de te trouver vite fait un remplaçant. C'est toi qu'a l'plus à craindre dans l'affaire. Pasque moi j't'offre une exposition médiatique que t'auras jamais tout seul. T'as pas idée de c'qu'elle va te rapporter cette interview par l'ours en peluche le plus célèbre de la Websphère. Alors si t'as envie de te barrer sans payer un canon tu peux, j'en ai rien à battre pasque si j'veux boire un coup et causer avec un socialo c'est pas compliqué, j'ai qu'à aller dans n'importe quel bistro et dire une connerie du genre "tout augmente", y va forcément y en avoir un qui saisira la balle au bond pour casser du sucre sur le dos de Sarkozy puis embrayer sur la retraite à cinquante balais et les trente-cinq heures en passant par l'impôt sur la fortune, la laïcité, la bande du Fouquet's, les bavures policières et le droit de vote des étrangers. Enfin, rien que toutes les conneries que tu racontes à longueur d'interviews à tous les journaleux qui viennent te poser des questions.
Benoit : Ne te fâche pas Dédé ! Je disais ça comme ça.
Dédé : Ouais, je sais, tu dis toujours n'importe quoi juste comme ça. Ben moi ça y est, j'ai plus envie de causer avec toi. Va falloir que tu te passes de moi pour aujourd'hui, j'me casse au bistro voir mes potes et prendre la tête d'un de tes petits camarades qui s'ra aussi mauvais joueur que toi mais qui au moins aura la délicatesse de payer sa tournée.
Dédé : Putain, j'suis pas certain de m'être vraiment fait un new best friend… Mais y m'faisait chier l'ex jeune devenu vieux et puis le coup des pleurnicheries ça va bien, j'ai ma dose. Si y veut exister il a qu'à aller faire porte-parole de Mélenchon. Ah merde c'est vrai que la place est pas à prendre, le porte-parole de Mélenchon c'est Mélenchon. Pauvre Benoit.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé et Benoit Hamon, ci-devant et ci-dessus porte-parole du Parti Socialiste. J'me doutais qu'il avait rien à dire, mais il a pu le dire. Vive la liberté d'expression.
Salut les gonzesses, c'est Dédé pour une interview bidon.
J'vous avez prévenues les gonzesses qu'y tarderait pas à être mon next new best friend. Ben c'est fait. Et pour une fois c'est pas Papy qui m'a tuyauté pour le rencontrer pasque si j'avais dû me recommander de Papy pour obtenir un rencard à mon avis le rencard je l'aurais eu pour les prochaines calendes grecques c'est-à-dire pas tout de suite et même jamais pasque j'vous rappelle (ou j'vous apprends, allez savoir) que les grecs ont jamais eu de calendes. Ah vous l'saviez pas, alors j'vous l'apprends. Bon, ça c'est fait, comme ça vous êtes déjà un peu moins cons qu'il y a deux minutes (pour ceux qui lisent pas vite).
Donc j'pouvais pas compter sur Papy pour me mettre en relation avec le mec qui devait devenir mon next new best friend. Pas vraiment sur mes amitiés socialistes non plus pasque je pense que vous devez savoir que c'est pas vraiment par chez eux que j'ai le plus de potes. Pourtant j'en croise au bistro des socialos, y en a plein, on les reconnaît facilement, y parlent fort en disant du mal de Sarkozy et en racontant à peu près deux conneries à chaque douzaine de mots, vous en avez sûrement croisés pas mal (j'dis ça pour ceux qui vont au bistro, c'est-à-dire pour pas grand monde en fait pasque vous avez pas l'temps, j'le sais bien) entre le p'tit noir et l'calva du matin ou entre vos deux pastis du soir. A part ça, pour les chomistes qu'ont l'temps d'y être toute la journée c'est pareil vous pouvez en rencontrer à toute heure au bistro des pink panthers de la politique, chomistes comme vous ou fonctionnaires en pause qu'ont égaré le bouton play. Même que si des fois vous avez raté le début de leur conversation pasque vous aviez un entretien d'embauche c'est pas difficile de les remettre au début pasque le bouton rewind il est facile à trouver, y suffit de dire une banalité du genre "tout augmente" pour que ça reparte. Y vous le font en vrac depuis la retraite à cinquante balais jusqu'au trente-cinq heures en passant par l'impôt sur la fortune, la laïcité, la bande du Fouquet's, les bavures policières et le droit de vote des étrangers. Et encore là j'vous récite pas tout pasque j'ai envie de vous laisser découvrir. Pas les conneries qu'y disent non, le plaisir d'aller au bistro entendre les conneries qu'y disent. Pour ceux qu'ont pas beaucoup de temps c'est pas grave, vous pouvez le faire en plusieurs fois, c'est un peu comme "Les feux de l'amour", vous pouvez rater deux ou trois épisodes sans que ça remette gravement en cause la compréhension des faits et du discours. Vous arriverez toujours à retomber à un moment ou à un autre juste au point où vous avez laissé la dernière question de comptoir au gouvernement sans réponse.
Bon, j'me rends compte que je cause et que vous savez toujours pas qui j'ai interrogé cette semaine pour votre plus grand plaisir. Bon, c'est vrai que ceux qui m'suivent un peu doivent s'en douter, ceux qui sont au fait de l'ineptie politique aussi, mais suivre et être au fait de quelque chose j'sais bien que c'est pas votre fort alors je vais vous l'dire qui j'suis allé rencontrer pour vous. C'que vous savez déjà c'est qu'c'est pas Papy qui m'a filé son adresse ou son numéro de téléphone, c'que vous savez aussi c'est qu'c'est un socialo (ceci expliquant sans doute cela), et enfin que j'vous avais dit qu'y serait mon next new best friend. Donc, les trois ou quatre qu'ont lu avec attention (sur les douze millions de lecteurs recensés par Google) ma dernière chronicle savent que j'ai mis les pieds dans le marigot socialo-bobo pour aller, rien que pour vous, poser des questions à la con en attente de réponses toutes faites et tout aussi à la con de : Benoit Hamon, ci-devant et ci-dessous porte-parole du Parti Socialiste.
Bon, j'ai eu un peu de mal à l'trouver pasqu'il était pas vraiment chaud pour répondre aux questions d'un ours en peluche d'après c'que m'a fait savoir son secrétariat d'la rue de Solférino. Pourtant y devrait pasque c'est plutôt flatteur d'être interviewé par l'ours en peluche le plus célèbre du net. Mais il a la tête tellement dans le guidon de son contrôle anti-dopage de sondages qu'y sait même pas qu'une interview de moi c'est un truc à lui faire le buzz des buzz dont y sait même pas qu'ça peut exister. Pauvre tanche, c'est pas à r'garder par terre qu'il atteindra des sommets, y devrait l'savoir. Enfin, il aurait eu des chances de l'savoir s'il avait fait ses classes ailleurs qu'aux jeunesses socialistes. Mais ça, ça se mérite.
Putain, ça c'est une introduction comme je les aime. Du genre que même dans les grandes émissions politoches de la télique (vous savez celle avec la Chabelle ou l'Apathique) y osent pas faire pour vous présenter le mec ou la nana à qui y vont poser les mêmes questions que celles qu'on leur a déjà posées la veille sur une autre chaine et auxquelles y vont offrir aux auditélétateurs les mêmes réponses en langue de bois du même métal que les questions inoxydables qui prennent l'eau de toutes parts qu'on leur pose à tout bout de champ.
C'est parti ! Et même si après tout c'que j'viens d'vous dire je vois pas c'qu'y pourrait ajouter l'incollable oncle Ben j'vais lui poser des questions dont tout le monde se fout et y m'fera des réponses qu'intéressent personne, comme d'hab'. Mais c'est un peu la règle du jeu de l'interview politique. Faut faire avec.
Dédé : Salut Ben, moi c'est Dédé et tu peux m'appeler Dédé, j'ai eu un peu de mal à t'approcher vu le manque de connaissance de ta garde rapprochée mais j't'ai trouvé et maintenant que t'es au pied du mur va falloir que tu te mettes à l'escalade. Le jeu c'est que j'te pose des questions pertinentes ou insolentes et toi tu fais comme d'hab', tu réponds un truc à côté d'la plaque, de préférence que t'as déjà écrit y a une semaine ou six mois. Ca te va ?
Benoit : Oui, ça va, c'est comme ça que je fonctionne depuis toujours. C'est même d'ailleurs pour ça que le PS m'a nommé porte-parole. Et pour me récompenser d'avoir bien flatté la croupe de la patronne au dernier congrès et aussi pour me consoler par anticipation d'avoir pris des déculottées mémorables à des élections auxquelles j'ai pas été élu.
Dédé : Oh putain ! Ca a du te faire mal au cul de pas pouvoir t'asseoir sur un fauteuil en velours et qu'on te propose un siège éjectable en moleskine crasseuse à la place.
Benoit : Ouais mais depuis j'ai eu un strapontin régional et je vise le Sénat pour septembre prochain.
Dédé : Oh putain ça c'est un scoop (c'est un peu ma spécialité de faire dire aux gens des choses qu'y z'ont jamais dites à personne) ! Si jeune, et déjà une ambition de vieux con, t'as pas honte ?
Benoit : Bien sûr que non, je n'ai pas honte. Si j'étais sujet à la honte je ne serais pas le porte-parole avaleur de couleuvres du PS et j'aurais fait comme Lionel, je me serais définitivement retiré de la politique après mes quatre ou cinq revers électoraux.
Dédé : Ah oui c'est vrai que t'as eu ta dose d'échecs toi. Même dans tes études t'as pas été vraiment brillant j'crois. Mais ça c'est pas ta faute, on peut pas être en même temps étudiant et Président fondateur du MJS (ndlr : Mouvement des Jeunes Socialistes) sauf à prendre le risque incalculé, que t'as pris sans honte comme à ton habitude, de n'être qu'un étudiant gnan-gnan. Et alors maintenant t'as quoi comme plan de carrière, avant de finir vieux con au Luxembourg ? De créer le Mouvement des Vieux Socialistes dont tu serais le maréchal Président à vie, avec une plaque gravée à ton nom sur un des bancs du jardin des bobos (j'dis pas ça méchamment, j'l'adore le Jardin du Luxembourg, y a plein de jolies mamans qui vont s'y promener avec leurs chiards) ?
Benoit : Ce ne sont pas les projets qui manquent. D'abord avoir un projet pour battre Sarkozy en 2012…
Dédé : Oh putain ! C'est pas gagné ça pasque les projets, à vous les socialos, c'est pas vraiment votre truc, tu devrais l'savoir. Le temps que tout un chacun ait eu l'temps de dire c'qu'y veut et de démonter c'que les autres ont dit qu'y voulaient et votre projet, un peu vague comme a dit ta patronne la semaine dernière, y s'ra prêt qu'en 2017 et alors forcément y s'ra plus d'actualité puisque vous présenterez celui que vous aviez pour 2012. Tu vois c'que j'veux dire ?
Benoit : N'essaye pas de m'embrouiller Dédé. Ce n'est déjà pas facile quand je suis tout seul à parler alors si tu me coupes dans mon élan du projet je vais devoir m'en tenir à présenter les prolégomènes d'une plateforme de projet pour les élections présidentielles et si c'est tout c'que j'ai à mettre sur la table je les connais mes petits camarades, ils vont me flageller avec les épines des roses et me chasser de mon tabouret de porte-parole. C'est tout ce que j'ai pour exister tu comprends, alors sois un peu gentil avec moi si tu veux que je reste ton nouveau meilleur ami.
Dédé : Mais j'en ai rien à foutre que tu reste mon nouveau meilleur ami. Avant toi c'était la Madone du Poitou, après toi y en aura un autre. C'est pas les candidats qui manquent dans votre élevage en batterie de mecs qu'ont rien à dire et qui le disent quand même. Je s'rai pas en peine de te trouver vite fait un remplaçant. C'est toi qu'a l'plus à craindre dans l'affaire. Pasque moi j't'offre une exposition médiatique que t'auras jamais tout seul. T'as pas idée de c'qu'elle va te rapporter cette interview par l'ours en peluche le plus célèbre de la Websphère. Alors si t'as envie de te barrer sans payer un canon tu peux, j'en ai rien à battre pasque si j'veux boire un coup et causer avec un socialo c'est pas compliqué, j'ai qu'à aller dans n'importe quel bistro et dire une connerie du genre "tout augmente", y va forcément y en avoir un qui saisira la balle au bond pour casser du sucre sur le dos de Sarkozy puis embrayer sur la retraite à cinquante balais et les trente-cinq heures en passant par l'impôt sur la fortune, la laïcité, la bande du Fouquet's, les bavures policières et le droit de vote des étrangers. Enfin, rien que toutes les conneries que tu racontes à longueur d'interviews à tous les journaleux qui viennent te poser des questions.
Benoit : Ne te fâche pas Dédé ! Je disais ça comme ça.
Dédé : Ouais, je sais, tu dis toujours n'importe quoi juste comme ça. Ben moi ça y est, j'ai plus envie de causer avec toi. Va falloir que tu te passes de moi pour aujourd'hui, j'me casse au bistro voir mes potes et prendre la tête d'un de tes petits camarades qui s'ra aussi mauvais joueur que toi mais qui au moins aura la délicatesse de payer sa tournée.
Dédé : Putain, j'suis pas certain de m'être vraiment fait un new best friend… Mais y m'faisait chier l'ex jeune devenu vieux et puis le coup des pleurnicheries ça va bien, j'ai ma dose. Si y veut exister il a qu'à aller faire porte-parole de Mélenchon. Ah merde c'est vrai que la place est pas à prendre, le porte-parole de Mélenchon c'est Mélenchon. Pauvre Benoit.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé et Benoit Hamon, ci-devant et ci-dessus porte-parole du Parti Socialiste. J'me doutais qu'il avait rien à dire, mais il a pu le dire. Vive la liberté d'expression.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
Dédé, t'es en forme on dirait! ^^
Drôle, et totalement (mais pas tant que ça en vrai quand même) neutre...
Sasvata, Dédéphile
Drôle, et totalement (mais pas tant que ça en vrai quand même) neutre...
Sasvata, Dédéphile
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
Oh putain, j'suis vach'ment content de t'revoir toi !
Dédé.
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
Je tiens à redire (puisqu'il a eu la délicatesse de le préciser) avant que mon adresse IP soit définitivement black-listée que je n'ai absolument rien à voir avec cet entretien et que Dédé devra assumer seul tous les emmerdements qui pourraient en découler.
Nilo, porte parapluie.
Nilo, porte parapluie.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
Tu fais bien de sortir le parapluie Nilo... ^^
Mais Dédé ne serait pas Dédé s'il n'avait cette impertinence qui le caractérise
Mais Dédé ne serait pas Dédé s'il n'avait cette impertinence qui le caractérise
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
Je sors le parapluie mais je défendrais Dédé contre tous les coups fourrés s'il devait se présenter un grincheux qui prenne ombrage de ces vérités pas toujours bonnes à dire qu'il n'hésite pas à dire parce qu'il croit être à l'abri de tout en sa qualité d'ours en peluche mal léché.
Nilo, protecteur.
Nilo, protecteur.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
A quand une interview de Jacques Chirac par Dédé? ça devrait pas être triste...
Swann, humour corrézien
Swann, humour corrézien
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
Je vais le lui suggérer.
Nilo, Jacquerie.
Nilo, Jacquerie.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
J'vais voir si j'arrive à choper Jacques.
La s'maine prochaine j'vais aller traîner entre le quai Voltaire et l'boul'vard Saint Germain, ça m'étonnerait qu'j'arrive pas à l'croiser et à lui proposer de partager un demi à une terrasse de bistro.
Dédé.
La s'maine prochaine j'vais aller traîner entre le quai Voltaire et l'boul'vard Saint Germain, ça m'étonnerait qu'j'arrive pas à l'croiser et à lui proposer de partager un demi à une terrasse de bistro.
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
T'as des chances à La Rhumerie Dédé.
Swann,
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
Je sens que je vais le voir revenir dans un sale état...
Nilo, Jacques a dit.
Nilo, Jacques a dit.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Interview bidon de Benoit Hamon, porte-parole du PS, par Dédé
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Cinquième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
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