Les jours longs

Les jours longs

J'ai fait le tour
De la solitude.
Tu es là, je sais
Mais si peu présent.
Comme une habitude
Qui lasse chaque jour.

Je suis ton repère
Me dis-tu souvent.
Seulement pour moi
C'est un goût amer.
Et quand je te vois
J'appelle le vent.

Trois longues années
Qui m'ont épuisée.
Pars, je n'ai plus rien
A prendre, à donner.
Et chaque matin
Pour moi, tu es loin.


H.

Quand je te regarde tu sembles très loin
Quand tu me regardes je ne sais plus rien
(et vice versa)

ha ca faisait longtemps Hortense !!!

et même si c'ets toujours aussi chaotique ( dans le sens de ce que tu nous décris hein !), contente de te relire !

Il faut savoir tirer un trait avant d'avoir gâché le réservoir énergétique ! L'amour ça va ça vient ...et ça s'épuise parfois...le tourbillon de la vie en somme.

Une présence qui souffre d'absences et fait souffrir. Proximité et éloignement brouillent la relation et le poème long de trois strophes, comme autant d'années, mesure la distance.
Bravo Hortense, de parvenir à dire tant, de façon si épurée.

Coucou et merci à tous !

J'ai hâte de rompre le silence
Je crois toujours que c'est demain...
Et demain m'envoie encore plus loin
Dans l'absurde espérance...

H.

c'est trop cool comme texte !

Non je plaisante, je préfère le dire, quand même.
Je t'ai souvent lue sans te commenter hortense, je le fais cette fois ci.

Non pas que j'ai quoi que ce soit à dire de pertinent, mais j'ai su apprécié cet écrit et je tenais à te le faire savoir.

C'est toujours pertinent quand on a un aimaable commentaire à faire !

Je te lis aussi...tu le sais !

H.

J'aime beaucoup ton style.
Cette façon de dire beaucoup sans fioriture.
Cette pureté, cette simplicité qui s'oppose à la brutalité du manque.

C'est le silence de l'absence qui blesse.
Mais ce sont ces cicatrices qui font notre expérience.
& qui souvent nous inspirent.


Captain, appellant souvent le vent, elle aussi.

Merci à toi que je ne connais pas encore...

Je vais aller te lire...

H.

Entre mon emploi du temps et mon jardin, je n'avais pas vu ce poème.

Comme toujours, j'aime cette belle façon de parler des regrets amers.


Sylvie

Coucou ma Belle,

Merci de tes mots toujours aimables malgré mon silence
Avec ton jardin, tu sais, au moins ce que tu manges !;-)

Bisous

H.

Captain-Satine a écrit:J'aime beaucoup ton style.

C'est bien ce que j'ai toujours dit.
Vous avez un "style".
Et comme les autres, heureux de vous voir de retour chez vous.

Nilo, nuits courtes.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Deuxième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant sans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Il en faut de la persévérance pour imposer une façon d'écrire, au mépris parfois des quolibets.

Nilo, dire et redire.

Un poéme d'Hortense que je n'avais pas commenté (mais lu). Content de le redécouvrir grace à Dédé.

Swann,

Merci à Nilo de l'avoir remonté
Merci à Swann de l'avoir commenté

Bonne soirée à tous !

H.