Une soirée parisienne

On s'est pris l'apéro, bien contents de se voir,
Parlant de poésie et de vie quotidienne.
Puis on s'est déplacés, avant que la nuit vienne,
Traversant le jardin du Luxembourg, le soir.

Dans une brasserie, on est allés s'asseoir
Pour savourer des plats de cuisine à l'ancienne,
Buvant de petits vins faits pour qu'on s'en souvienne.
On en est repartis avant qu'il ne fît noir.

Au retour, on longea le jardin endormi,
Déjà le boulevard ne vivait qu'à demi ;
On atteignit la gare à vingt-deux heures trente.

J'ai voulu raconter ces modestes plaisirs :
Je sais qu'en cette vie, nos meilleurs souvenirs
Sont ainsi, fugitifs, telle une brume errante.

Le souvenir d'un instant peut engendrer un sourire.

Voilà qui parle à chacun.

Rejoindre une gare à 22h30, ça sent la fin, ça sent l'absence.

"Je sais qu'en cette vie, nos meilleurs souvenirs
Sont ainsi, fugitifs, telle une brume errante."

Absolument !

J'ai aimé cette soirée !

H.

Une soirée réservée à l'ami est toujours intense même si elle passe trop vite.

J'aime ces mots furtifs, ordinaires, d'un moment qui ne l'est pas.
Et puis ce petit vin fait pour qu'on ne l'oublie pas.

Nilo, à la prochaine.

J'étais déjà passé pour en dire du bien.
C'était avant que le bug du 20 août 2011 vienne poser une bombe à anticipation sur le Macadam.
Je reviens, pour le redire, plus simplement.

Nilo, bis repetita.