Gwalenn et la boîte à rêves

Un poème qui fera parti d'un ouvrage collectif, dont les bénéfices iront aux enfants malades.
Le thème : Le rêve.
J'ai essayé de faire simple car en matière de poésie je ne suis pas habituée à écrire pour les jeunes lecteurs.



Gwalenn et la boîte à rêves


Le grand hêtre frissonne
dans le camaïeu du ciel,
et les feuilles s’agitent
sur leurs tiges de verre.
Les chevreuils s’impatientent
dans la neige tombée.
C’est un nouveau battle
où dansent des saisons.

La fée Gwalenn
a entendu l’appel
de la nature silencieuse.
Elle a mis sa robe de laine
mauve et zinzolin
est son chapeau d’hiver.
Sous ses pas elle sème
la caresse d’une brise légère
qui enlève les peines.
Elle distribue des sourires-
-fleurs et valsent les couleurs,
les froides avec les chaudes !

Gwalenn apporte des étoiles
au goût de soleils jeunes.

Haut dans le ciel
les astres libèrent
des pensées-rêves
secrètement cachées
dans le panier de la fée.
Et quand d’un cœur vif,
sa main pioche un trésor plié,
ses doigts s’ouvrent sur une pensée-
-graine qui se réalise en s’épanouissant.
Pour les chevreuils germent, dans ses paumes,
des pieds de fraisiers et des pousses de chênes.
Pour l’enfant elle offre la pierre brute d’une pensée-rêve
qui par la puissance de l’amour se transforme en réel bonheur.

.

Une bien jolie chanson de rêves.

Merci de m'avoir lue, Ratoune.

Différemment du précédent poème, ce n'est pas encore ma voix qui se laisse entendre...
(dans ce cas je me demande toujours si l'inspration reviendra et si la plume suivra)

La poésie qui circule en chacun, parfois se repose sous une pierre de lune, parfois s'entortille autour de nos nerfs mais rarement nous abandonne, ou alors nous sommes morts au monde.
Il en est qui vivent au-delà de leurs espérances par la grâce.

Etant très sensible à la douleur des enfants je ne peux que marquer mon passage ici et louer l'initiative en espérant que les "bénéfices" seront conséquents.
Pour le reste je n'ai pas été séduit par le texte. Mais sans doute parce que je ne suis plus un "jeune lecteur".

Nilo, pas trop vieux pour les rêves.

C'est très beau !

"L"inspiration, superbe et souveraine, on l'invoque à quinze ans"...
Inspirée... Si vous le dites.

Merci Io, c'est un vIeux poème écrit pour un projet (livre de textes et de poèmes dont les bénéfices ont permis de réaliser le rêve d'un enfant malade). J'ai dû l'écrire, d'après ce que je dis dans mes anciens commentaires, durant une période où je ne me sentais pas inspirée (comme en ce moment). Peut-être faut-il aller réveiller l'inspiration quans elle dort ?  Ma solution, en ce moment, est d'écrire pour des amis artistes...
Zenobi, tu m'agaces. Tes commentaires ne donnent pas envie de passer sur Macadam.
Je sais de quoi je parle quand je parle d'inspiration. Je ne l'avais pas à quinze ans (même si j'écrivais bien aux dires de mes enseignants), elle est venue alors que j'avais 54 ans, de jour comme de nuit, alors que je ne souhaitais pas, au niveau conscient, me mettre à écrire.

La citation, verlainienne, dit clairement ce que je pense de l'inspiration: une sottise pour les adolescents (certains le sont encore au seuil de la vieillesse).
Avec Verlaine, excusez du peu..., je crois au travail, à l'artisanat, à la technique. 
L'inspiration ?
Je ris.
Pour ce qui est de l'attaque personnelle, je remarque:
a) que vous généralisez votre position;
b) que vous ne supportez pas la critique, seulement les louanges. Tant pis, ronronnez bien, o divine poétesse.

Je ne me cache derrière aucune citation pour avancer un argument. Quel propos venant du plus grand justifie-t-il une querelle de mots. Est-ce ainsi que le monde avance ? Est-ce ainsi que le mot triomphe ? Vos propos ne font que me conforter dans ma volonté d'avancer en écriture en privilégiant l' authenticité. 
Sachez que l'inspiration ne livre pas le poème dans son intégralité elle est le souffle qui donne le désir de dire une émotion, un ressenti personnel (sans aucune référence à un quelconque maître, puisqu'il s'agit d'une aventure personnelle...)
Vous me traitez de sotte. Cette étiquette ne m'appartient pas je vous la retourne donc, vous pourrez la déchirer.
Je ne suis pas non plus au seuil de la vieillesse...
L'attaque personnelle vous savez pertinemment qui la pratique...
Libre à vous de vous considérer comme un "suprêm poète", je n'ai pas cette prétention. Cela ne signifie pas que je ne travaille pas mes mots. Je ne suis tranquille que lorsque mon poème, même libre, trouve son équilibre, traduit au mieux de ce que je peux faire actuellement la justesse que j'avais imaginée dans la phase intuitive. Verlaine ne connaissait pas l'avancement de certaines sciences, il aborderait le sujet autrement, aujourd'hui. On ne peut plus, grâce aux neurosciences cognitives ignorer  que la partie droite de notre cerveau  joue un rôle essentiel dans la créativité... ensuite intervient la partie gauche - quand commence le travail. Je me sers des deux et la querelle des pratiquants poètes qui défendent soit la poésie classique et ses règles, soit la poésie libre est maintenant dépassée. 
Les jugements subjectifs, qui se doublent de malveillance et tendent à décourager autrui, vous pouvez les garder pour vous. Il m'est arrivé, sur différents sites, de suggérer à des "amis"(car je les considère ainsi) de revoir un passage qui me chiffonnait dans leurs écrits, je le fais toujours avec délicatesse et en sachant que l'auteur, de toute façon, a ses raisons bien plus valables que mes suggestions. 








Si votre objectif comme le dit Verlaine est

"...qu'un jour…Le chef-d'œuvre serein…   
Fasse dans l'air futur retentir notre nom !"

libre à vous de l'espérer et je vous souhaite bonne continuation.

Je ne vous lirai pas, Zenobi et je vous demande de cesser de venir sur mes posts laisser des commentaires.

Je perds une partie de ma matinée à vous répondre alors que j'ai bien d'autres choses à faire. Ce sera la dernière fois !

Mais vous faites comme vous voulez.

J'ai votre âge, donc, pour ce qui est des prémices de la vieillesse... Je sais de quoi je parle, et pourtant je suis en pleine forme.
Je ne vous ai pas traité de sotte, des sottises, nous en commettons tous.

Jamais, de toute façon, je n'ai usé de l'argument de l'âge pour quelque raison que ce soit.
J'ai critiqué le texte- et l'appel à l'inspiration qui me semble pervers, qui édifie une statue de l'artiste que je trouve démodée et risible.

Pour ma part, je ferai comme je l'entends.

oui, avec une admin au milieu.

Lalou a écrit:oui, avec une admin au milieu.

Si vous voulez dire par là que vous m'interdisez de commenter qui que ce soit, dites-le, au lieu de fonctionner par sous-entendus vagues.
Si telle était votre décision, décision qui ne me surprendrait guère, j'en tirerais les conséquences sur-le-champ en allant voir ailleurs.
Merci de me répondre- clairement, si c'est possible...

Pas de réponse...
Propos abandonnés, donc, jetés au vent, vides et vains...