Hommage à deux chats poètes

Félin songeur, quand tu écris à ta voisine,
Tu ne dois afficher d'excessive rigueur.
De ta plume chacun devine la vigueur,
Montre-la nous plutôt douce, et gentille, et fine.

Si tu bois l'apéro dans sa belle cuisine,
Affirme-toi poète, et même un peu blagueur.
Que tu ne sois point pris pour un vilain dragueur,
L'amour n'est ce qu'on dit, mais ce que l'on devine.

Conflit, plus que bouteille, est ce qu'on doit vider.
L'esprit en séduction ne faut dilapider :
Car sagesse, autrement, deviendrait vil tapage.

Ne tiens compte, jamais, de ce poème fol ;
Il vaut moins que le dièse, et moins que le bémol
Dont j'orne partitions qui nous sont en partage.

Un conseil avisé pourtant que ce :

L'amour n'est ce qu'on dit, mais ce que l'on devine

Que tous les félins en prennent de la graine. (et tous les humains qui, quand il est question de séduction doivent de faire un peu félins)

Comme toujours je t'ai lu ici.
Mais j'ai eu du mal à te suivre, trébuchant souvent sur le rythme malgré plusieurs lectures.
Il faut bien que ça arrive parfois.

Nilo, critique sans raison pratique.

Comme Nilo ! Plutôt emballé par le thème (avec une préférence pour le même vers que franskey) mais le rythme accroche un peu.

Z.