La mémoire de l’eau

La mémoire de l’eau



On vit, on écoute, on avance et on écrit parfois …
Et l’on s’écrit parfois !

Et puis, on se découvre, au milieu d’une foule, seul parmi les hommes, homme parmi tant d’autres, à se faire une place. Comme une pauvre chose et qui se cherche en vain des raisons d’infinie.

Je suis la pauvre chose, qui cherche l’impensable, les mots de l’impossible, dans le geste des phrases…

Juste la simple chose, un souvenir petit.. Avant l’or et les roses, avant l’ordre et les choses, avant son premier cri.

Ca ressemble au silence ;
ça n’a rien du silence,
c’est d’un souffle béni.

Tant va cette douceur, cette rondeur blanche, cette chaleur insaisissable, de fausse solitude, en tendre solitude…
Ce lieu, si grand, si beau, si chaud…
Et cette voix comme un écho... Et qui résonne, et qui rassure…
« Et c’est très bien ! »

Avec les clapotis de l’eau... Toute cette eau
Cette éternité creuse, tellement dépeuplée, sans juges, ni chimères
Comme une profondeur
Comme des mots mouillés, liquides de pensées, à la halte d’un monde...


Cette mémoire seule, si immobile et ronde, et qui emmène loin, un visage et ses poings, fermés sur l’inconnu…
Cette voix douce et tendre...
Cette voix mate
Cette voie d’eau, au paysage mouvant, qu’on imagine bleu
Celle d’un ventre tiède, illuminé.
Ce lieu, comme un désert mouillé, un pays du dedans.

Immense comme un Être
Immense comme un cri
Immense comme Toi...

Je me souviens longtemps
Je me souviens dormant

Maman …Tu sais
Parfois, un autre monde
Se souvient !

Touchant et très joli.

Oui comme une douce vérité qui s'en degage et qui fait du bien.

Comme chaque fois que j'ai lu tes textes, j'en suis ressortie touchée.

Ta plume est remplie de douceur même lorsque tu traites un sujet douloureux.

Belle lecture.

Nilo, in utero.

Très touchant !

Juste histoire de dire que j'ai lu et aimé, merci:)