Et après ?

Et après ?


Des flèches de cathédrales
Posent leurs ombres
Sur les parvis de la misère.
Dans la sébile des mendiants
Ne tombent
Que des mots
De miséricordieuse compassion.
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Des juges funambules
Saouls comme des polonais
Trébuchent sur les fléaux
De balances truquées.
Sur les plateaux s'entassent,
Pêle-mêle,
Viols d'enfants
Et vols de poules
Attentats
Et crimes passionnels,
Plongés dans l'eau glacée
De la Bérézina.
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Des pioches de fossoyeurs
Creusent les terres d'espérance.
Les patronymes des "ci-gît"
Arrosés des larmes des vivants
Signent les épitaphes
Et les vœux pieux
Gravés dans le marbre
Des douleurs éternelles.


Nilo.

Ha! j'ai failli louper ça ( jour de poste où j'étais dans mes cartons)

3 tableaux.

Voilà comment j'ai vu ces trois textes et chacun possédant un charme.

Il est vrai que je n'ai pas l'habitude de te lire dans ce genre d'écriture mais ça te va aussi fort bien et le talent est et reste indiscutable.

Un vide poche qui devrait être un peu plus visiter ainsi les autres pourraient voir d'autre face de plume.

C'est drôle le cerveau... Moi j'ai vu dans le second volet un clin d'oeil au colloque extraordinaire des cathos qui se tient à Rome en ce moment -mm si au moment où tu l'as écrit c'était sans doute pas encore d'actu...
Et dans le dernier, un regard vers la Syrie...
Du coup j'ai relu, et j'ai trouvé la misère dans le premier (les flèches des cathédrales me l'avaient fait manquer O_O), et du coup j'ai plus trop su quoi penser du second, et de nouveau, revu la Syrie dans le dernier...
J'aime comme tes mots nous emportent dans des univers si différents, d'autant que s'il le faut ça n'avait rien à voir, ce que t'avais à l'esprit en écrivant


Sasvata, tout ça pour dire rien, mais valait mieux le dire

Lecture sensible - cri du coeur que l’esprit contient à peine. Ce qui fait le titre.
La réponse étant nous-mêmes.

Dam, bonne ou mauvaise.

Merci aux gens de passage.

Nilo, avant tout.