les poètes sont avec nous

les anges ne meurent pas - je lis
sur une pancarte. comment un poète peut savoir.
leurs ailes couvrent la lumière.

les vers de toile tombent du ciel. nous attrapons
des plumes. et enfonçons dans les étoiles
la sainteté des agonisants.

puis nous volons les détails du tableau -
bruissement des blouses
écho des cœurs suspendus
sur un support. l'ange apparaît
naturellement blanc. il a un visage las.
il tend une nouvelle plume.

(2009)

Bien entendu celui là est passé inaperçu...Pour ma part j'adhère mais mon sentiment est partial !

Nous ramassons toutes les plumes et bien souvent elles se métamorphosent en vers soyeux.

Un poème à la pointe de l'éveil.

comme j'aime celui-ci solweig...son ambiance, son style et ausi son engagement. Je lis et c'est comme une plume ramassée sur le macadam.

Merci pour cette lecture.

Beau peut-être, mais je l'ai trouvé d'une grande tristesse. Cet éternel recommencement de la 'plume tendue', de l'obligation d'écrire, tient aussi de la souffrance !

Beau texte, ciselé, en retenue - comme d'habitude.

Z.

On est souvent à la recherche de cette plume...elle existe et il suffit de tendre les yeux.

Un poème aux allures tristes mais si bien écrit.