La poussière du vent

La poussière du vent


On fait ce qu'on doit faire
À des années lumières
Des désirs les plus nobles
Où s'invita l'ignoble

Je ne suis que cette poussière
Vivante, gesticulante
Dans un rayon d'or, perçant les ornières
D'où chaque jour je tente de m'extraire
Pour atteindre l'ondulante
Sphère d'une bulle florifère

Sphère à tête de vipère
Morsure pullulante
Bulle salivaire

Je suis dans une tourmente
Indicible démente
D'où me vient ce calvaire

Si ce que je faisais était facile
Comme un naufragé sur son île

Et le temps passe et les larmes coulent encore
Rien ne change sinon que je mords
Chaque jour un peu mieux la poussière du vent

Il n'y a pas si longtemps...


Dam.

Même le vent ne parvient pas à balayer les scories du passé.
Même le vent véhicule des poussières de lumière.
Et si la poussière de lumière absorbait la poussière de terre, l'allégeant ainsi ?

J'ai bien aimé lire ce poème.

bonsoir dam

la poussière est à l'homme de son début à sa fin
mes amitiés

et la poussière des mots donne des couleurs à la vie

Tout est la poussière du vent, un passage …
La poussière – un grain, plus un autre, et encore un autre qui forment les mots du poème. Tu nous l'as écrit, nous le lisons tous.
La poussière de tes pensées se pose sur les autres et… je l’apprécie.
Cordialement Solweig

Un texte qui roule.
Je regrette (je suis grognon de nature) la rime trop facile entre noble et (ig)noble.

Les poussières du passé sont parfois bien tenaces.

Un texte qui révèle ces instants et ses courbes.

J'aime beaucoup " les poussières du vent" qui est une image très révélatrice
des instants vécus, heureux ou malheureux.

Un plaisir de te lire.

Merci à vous tous, c’est très agréable et aussi réconfortant (peut-être même surtout réconfortant) de votre présence.

Un texte qui roule.
Je regrette (je suis grognon de nature) la rime trop facile entre noble et (ig)noble.

Zénobi, je te le dis, dans mes écrits, textes ou poésies, je ne cherche pas la rime à tout prIX (sauf ICI dans ma réponse) ; c’est le sens des mots qui m’occupe l’esprIT, et leur sonoRIté. Je n’ai pas la prétention de faire de la poésIE dans les règles établIES (même s’il m’est arrivé comme à tout un chacun de m’Y adonner) Mais je m’arrête là car je ne veux pas me risquer à démêler les mYStères de la passion de l’expression, et je crains surtout d’être bien mal placé pour le faire sur mon propre écrIT.

Dam, grain de poussière.

Justement, je ne parle pas de règles, mais je dis juste que c'est le même mot. D'où un effet de lourdeur.

Un effet de lourdeur qui te fait insister lourdement, normal quoi.

Dam.

Rien ne change sinon que je mords
Chaque jour un peu mieux la poussière du vent

beaucoup aimé

oui de jolies perles dans ce texte..