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Nous avons 448 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Marine8316
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Apokaluptô (extrait)
+2
Sylvie
léo
6 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Apokaluptô (extrait)
Mes amis
Mes atomes
Qu'en est-il du Sacre de l'Homme ?
Mes amis
Mes atomes
Etes-vous prêts pour l'amour éternel ?
Levons la tête vers le ciel
Enivrons-nous de vins poivrés
De miel et de soleil
Rejoignons sans frémir
La tribu géante des Ancêtres
Poitrines chaleureuses
Sourires affutés
Nous devons reconquérir nos forces
Réchauffer nos cœurs
Sous les cascades azurées
Des falaises celtiques
Où vibre l'Énergie suprême
Nous devons reconquérir nos vies
Et chasser à coups de crosse
Les assassins les affairistes
Technopathes à cols blancs
Monstres polymorphes suceurs de sève
Aux abysses du sommeil
Dans la misère glorieuse
Des faubourgs désaffectés
Je me souviens des cécités anciennes
De l'opacité des formes flasques
Taches brunes dérivant légères
Sur la rivière ardente de nos corps
Je me souviens des chants guerriers
Des chaman aux yeux d'or
Des danses toniques des femmes
A peau de serpent
Ruisselantes de désirs
Sous leur masque hallucinogène
Je me souviens du verbe carnivore
Des langues reptiliennes obsolètes
Asphyxiant la parole sacrée du voyageur solitaire
Rêves et mystères
Fumées indigènes
Tara bleue
Tara verte
Protégez-moi ou je vous tue
En cessant d'exister
Mes amis
Le moment est venu d'annihiler
Nos containers soyeux
En chantant l'hymne frais des aurores fertiles
Nous sommes quelques-uns
Toujours connectés
A la matrice oubliée
A la source magique universelle
Nous sommes quelques-unes
Toujours éclairées
Frères et soeurs atomisés
Attendant furieusement
Le sursaut noble des consciences
Aux cimes brûlantes de l'éveil
Mes atomes
Qu'en est-il du Sacre de l'Homme ?
Mes amis
Mes atomes
Etes-vous prêts pour l'amour éternel ?
Levons la tête vers le ciel
Enivrons-nous de vins poivrés
De miel et de soleil
Rejoignons sans frémir
La tribu géante des Ancêtres
Poitrines chaleureuses
Sourires affutés
Nous devons reconquérir nos forces
Réchauffer nos cœurs
Sous les cascades azurées
Des falaises celtiques
Où vibre l'Énergie suprême
Nous devons reconquérir nos vies
Et chasser à coups de crosse
Les assassins les affairistes
Technopathes à cols blancs
Monstres polymorphes suceurs de sève
Aux abysses du sommeil
Dans la misère glorieuse
Des faubourgs désaffectés
Je me souviens des cécités anciennes
De l'opacité des formes flasques
Taches brunes dérivant légères
Sur la rivière ardente de nos corps
Je me souviens des chants guerriers
Des chaman aux yeux d'or
Des danses toniques des femmes
A peau de serpent
Ruisselantes de désirs
Sous leur masque hallucinogène
Je me souviens du verbe carnivore
Des langues reptiliennes obsolètes
Asphyxiant la parole sacrée du voyageur solitaire
Rêves et mystères
Fumées indigènes
Tara bleue
Tara verte
Protégez-moi ou je vous tue
En cessant d'exister
Mes amis
Le moment est venu d'annihiler
La quiétude étouffante de nos villes
De liquider nos clapiers cossus Nos containers soyeux
En chantant l'hymne frais des aurores fertiles
Nous sommes quelques-uns
Toujours connectés
A la matrice oubliée
A la source magique universelle
Nous sommes quelques-unes
Toujours éclairées
Frères et soeurs atomisés
Attendant furieusement
Le sursaut noble des consciences
Aux cimes brûlantes de l'éveil
Dernière édition par léo le Lun 6 Juin - 22:25, édité 4 fois
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Apokaluptô (extrait)
J'aime ce poème qui ressemble à un message ( que j'entends bien d'ailleurs)
- Ce passage me parle beaucoup :
"Je me souviens du verbe carnivore
Des langues reptiliennes obsolètes
Pénétrant l'esprit sidéré du voyageur solitaire"
- Ce passage me parle beaucoup :
"Je me souviens du verbe carnivore
Des langues reptiliennes obsolètes
Pénétrant l'esprit sidéré du voyageur solitaire"
Re: Apokaluptô (extrait)
J'adore cet optimisme et cette fraternité désirée, attendue , espérée..
Un poème humaniste que l'on voudrait prémonitoire.
C'est bien volontiers et avec du baume au coeur que je te suis Léo!
Un poème humaniste que l'on voudrait prémonitoire.
C'est bien volontiers et avec du baume au coeur que je te suis Léo!
_________________
LaLou
Re
Merci pour votre écoute et votre attention. Je me pose néanmoins de sérieuses questions sur la pertinence de mes écrits ces derniers temps. Quelque chose ne fonctionne pas...quelque chose manque. Après relecture je reste persuadé que certains de mes poèmes devraient être supprimés à jamais de ce forum. Je sais bien que le doute est propre aux artistes, aux créateurs(trices)...je sais également que l'on aboutit que très rarement à ce que l'on souhaite et qu'il faut parfois du temps et une patience extrême pour parvenir à l'essentiel. Pourtant cette réflexion ne me soulage en rien. Plutôt tout arrêter que de continuer sur une voix sans issue...
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Apokaluptô (extrait)
Léo, tu as ta particularité, celle que je retrouve dans tes poèmes. Bien sur que ceux qui aiment écrire, qui écrivent beaucoup ont connu "le creux de la vague". Qui n'a pas rencontré le doute, l'incertitude? Qui n'a pas , après relecture trouvé que son texte était "quelconque" sans vie, sans paroles intéressantes?
Chacun de nous connaît ces "terribles" doutes qui nous donnent tellement envie de tout effacer.
Mais n'efface rien,chaque vers, chaque passage, chaque titre sont des morceaux de toi enfouis au fond du poème. Ils parlent de toi, de ton état d'âme.
Laisse toi faire par ce qui te tiraille,
qui te fait rire, pleurer, aimer...
Laisse toi faire dans tes vers
Ta plume est le reflet de tes pensées
Ta main les traduit quand elle ose
Alors, laisse toi aller,
Et laisse nous nous enivrer
Chacun de nous connaît ces "terribles" doutes qui nous donnent tellement envie de tout effacer.
Mais n'efface rien,chaque vers, chaque passage, chaque titre sont des morceaux de toi enfouis au fond du poème. Ils parlent de toi, de ton état d'âme.
Laisse toi faire par ce qui te tiraille,
qui te fait rire, pleurer, aimer...
Laisse toi faire dans tes vers
Ta plume est le reflet de tes pensées
Ta main les traduit quand elle ose
Alors, laisse toi aller,
Et laisse nous nous enivrer
Re: Apokaluptô (extrait)
Sentiment partagé, j'ai, moi aussi, envie de laisser tomber.
Mais, bon, tu es jeune, un creux de vague te dit-on, et à la prochaine, tu surferas peut-être, le vent des alizés te portant vers les crêtes.
Sur le texte, j'aurais tendance à dire: un peu de trop, un peu trop de mots, un peu trop d'idées, un peu trop d'adjectifs... Pour ce que mon avis vaut.
Mais, bon, tu es jeune, un creux de vague te dit-on, et à la prochaine, tu surferas peut-être, le vent des alizés te portant vers les crêtes.
Sur le texte, j'aurais tendance à dire: un peu de trop, un peu trop de mots, un peu trop d'idées, un peu trop d'adjectifs... Pour ce que mon avis vaut.
zenobi- MacadMalade
- Messages : 487
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: Apokaluptô (extrait)
Courage Léo ! Ton texte est excellent, tes mots porteurs de gloire, sinon de grandeur et de vertu mérité. De la patience oui, du temps au temps quand il est ainsi exploré, il ne peut que nous échapper quelque peu.
Dam, c’est de bonne guerre.
Dam, c’est de bonne guerre.
Re
Merci pour votre soutien, Dam et Sylvie. Je vais tenter de relativiser un maximum et surtout me recentrer sur l'essentiel : l'agencement des mots et de la structure. Zenobi, tu as vu juste, ce poème est overdosé d'adjectifs...c'est un point problématique que je compte résoudre au plus vite.
Laisse toi faire par ce qui te tiraille,
qui te fait rire, pleurer, aimer...
Laisse toi faire dans tes vers
Ta plume est le reflet de tes pensées
Ta main les traduit quand elle ose
Alors, laisse toi aller,
Et laisse nous nous enivrer
Bien reçu.
Laisse toi faire par ce qui te tiraille,
qui te fait rire, pleurer, aimer...
Laisse toi faire dans tes vers
Ta plume est le reflet de tes pensées
Ta main les traduit quand elle ose
Alors, laisse toi aller,
Et laisse nous nous enivrer
Bien reçu.
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: Apokaluptô (extrait)
Je ne l'avais pas lu, le réservant pour un moment où je pourrais lui accorder toute mon attention.
Il y a beaucoup d'adjectifs mais ils n'étouffent pas le poème. La forme est aérée, ta conscience du sujet couvre bien l'espace temps et tu parviens à restituer le nerf de ta pensée.
Non, tes mots n'ont pas émoussé ton intention et c'est un sacré travail que de faire passer autant de choses dans un poème !
En ce qui concerne le doute, je le connais aussi, et je n'ai rien trouvé de mieux que d'écrire sur mon désir de tout laisser tomber - que ce soit en peinture ou en écriture. Il me faut parfois plusieurs poèmes avant que l'inspiration revienne sur des sujets autres... mais au moins je n'ai pas lâché le fil ! Jusqu'à mes 54 ans j'ai détruit tous mes écrits, maintenant, insatisfaite ou pas, je n'efface rien et je laisse mes écrits sur les forums.
Lors d'une "fête" organisée par un éditeur pour la sortie du recueil de poésies d'un de ses auteurs, j'ai parlé avec la poétesse... elle a tendance à tout détruire et l'éditeur a réussi à sauver ses poèmes en les prenant au fur et à mesure qu'elle les écrivait sur son blog (avant qu'elle ne les efface). Cela aurait été vraiment dommage que le lecteur ne puisse pas les lire.
Il faut croire que l'auteur n'a pas un regard objectif sur ses écrits !
Remarque, cette insatisfaction annonce souvent un changement dans l'écriture du poète.
Je pense qu'il faut reconnaître cette insatisfaction, l'écouter sans renier ce que l'on a fait avant, et continuer.
En fait, en écriture, on est sur la montagne de la vie et il nous faut sauter dans le vide pour enlacer les mots. Après un saut on reste quelque temps sur un plateau, mais bientôt, nous nous trouvons devant un autre précipice... et nous allons toujours plus profond. Cela peut donner le vertige et quelque chose en nous, nous demande si nous sommes encore une fois prêts à sauter. Rien ne se fait sans notre autorisation. (enfin, c'est comme ça que je vois les choses et que je les découvre en te répondant)
Il y a beaucoup d'adjectifs mais ils n'étouffent pas le poème. La forme est aérée, ta conscience du sujet couvre bien l'espace temps et tu parviens à restituer le nerf de ta pensée.
Non, tes mots n'ont pas émoussé ton intention et c'est un sacré travail que de faire passer autant de choses dans un poème !
En ce qui concerne le doute, je le connais aussi, et je n'ai rien trouvé de mieux que d'écrire sur mon désir de tout laisser tomber - que ce soit en peinture ou en écriture. Il me faut parfois plusieurs poèmes avant que l'inspiration revienne sur des sujets autres... mais au moins je n'ai pas lâché le fil ! Jusqu'à mes 54 ans j'ai détruit tous mes écrits, maintenant, insatisfaite ou pas, je n'efface rien et je laisse mes écrits sur les forums.
Lors d'une "fête" organisée par un éditeur pour la sortie du recueil de poésies d'un de ses auteurs, j'ai parlé avec la poétesse... elle a tendance à tout détruire et l'éditeur a réussi à sauver ses poèmes en les prenant au fur et à mesure qu'elle les écrivait sur son blog (avant qu'elle ne les efface). Cela aurait été vraiment dommage que le lecteur ne puisse pas les lire.
Il faut croire que l'auteur n'a pas un regard objectif sur ses écrits !
Remarque, cette insatisfaction annonce souvent un changement dans l'écriture du poète.
Je pense qu'il faut reconnaître cette insatisfaction, l'écouter sans renier ce que l'on a fait avant, et continuer.
En fait, en écriture, on est sur la montagne de la vie et il nous faut sauter dans le vide pour enlacer les mots. Après un saut on reste quelque temps sur un plateau, mais bientôt, nous nous trouvons devant un autre précipice... et nous allons toujours plus profond. Cela peut donner le vertige et quelque chose en nous, nous demande si nous sommes encore une fois prêts à sauter. Rien ne se fait sans notre autorisation. (enfin, c'est comme ça que je vois les choses et que je les découvre en te répondant)
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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