j’aurais dû mourir à dix-neuf ans

j’aurais dû mourir à dix-neuf ans

ainsi je n’aurais pas froissé la vie

je vois chaque année comme une perle

à laquelle toujours j’ai donné le meilleur

ne mesurant jamais mes limites

car je croyais l’amour élastique

mais son cœur à qui le donner ?

à des êtres que le miroir de l’égo

ou celui de la mémoire dénature !

je n’ai plus de courage à donner

car la clé de l’amour est trahison



car la clé de l’amour est trahison

je n’ai plus de passion à servir

où demeure le secret de l’oubli ?

à l’ombre des souvenirs en fleur

mais la haine pourquoi la verser

puisqu’elle détruit le futur émérite

ne comptant pour rien les peines

auxquelles jamais je n’ai donné raison !

je crève chaque silence comme un abcès

ainsi je saurai affronter les ténèbres

je suis morte à dix-neuf ans



à l’amour j’ai juste prêté mon corps

J'ai beaucoup aimé le titre.

Pour le poème,j'ai vraiment accroché sur la seconde moitié.

Pour moi,il y a trop de "je" peut être ?

"car je croyais l’amour élastique"
J'ai trouvé ce vers moyen
à cause du mot "élastique"

Mais la seconde partie et la chute m'ont bien plu.

Sylvle, c'est un poème écrit comme ça... C'est un poème spontané mais pas inspiré... je ne le mettrai jamais dans un recueil, même si je l'ai posté ici.

Merci pour ton passage.

Au contraire le mot "élastique" est bienvenu...
Ça me rappelle ces gens qui étaient choqués par l'emploi du mot caniveau ou charogne en poésie.

Sinon, oui, la deuxième partie est plus musicale et moins naïve (logique vu le sujet).

Il n'empêche, ça garde un petit côté art-thérapie qui ne m'est pas agréable, mais enfin, si ça fait du bien, qui suis-je pour juger ?

Réponse : un hypocrite lecteur

Si j'étais vache et si je n'avais pas lu autre chose de toi, je dirais que ton titre entraînerais la répartie "c 'est dommage". Mais bon, je ne suis pas vache....

Oh Pierre !

J'ai bien droit à quelques délits.

Vrai que Soomiz ne s'est pas arrêté sur le meilleur !