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Le Sérum de l’Homme-Grimoire
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Le Sérum de l’Homme-Grimoire
Le Sérum de l’Homme-Grimoire
Aujourd’hui je suis sur la route, dans le crâne la solitude, les mouettes, du verre brisé et dans le sac carnets et stylo pour tenter d'attraper l'impératif poétique : à nouveau dans cette ville mystérieuse, j’arpente les bars déserts ; pourtant je ne te cherche plus.
Il ne reste que le sectionnement de la prose. Les mots comme un cercueil avant l’heure. Pour combler la parole burlesque qui afflige les bavards et le burlesque silence qui abolit les muets.
Bien sûr la tentative est vaine mais lorsqu'il s'agit de la nécessité, le poète doit sortir de son sommeil léthargique mais suis-je vraiment parti pour ça ?
Les traîtres, les délateurs, les espions je voulais les envoyer se faire voir chez les Grecs jusqu’à ce que je reçoive ce message : fallait-il revenir sur Brest ou rester là dans la chaleur des souks ?
Dans les méandres des ruelles, dés l'aurore je suis sorti en quête de l’inspiration : je cherchais sûrement la Beauté, que je vénère mais qui ne sera jamais à moi. J’espérais qu’elle me sauverait de l’ennui, de la déréliction, de la solitude aussi. Un homme à la dérive qui n’écrit plus, c’est comme un pigeon mort sur le trottoir. Une histoire d’amour, une vraie histoire d’amour ne peut être vécue par un infirme, aussi névrosé que moi.
En se levant à l'aube, obsédé par le Poème à écrire il est arrivé avant la fin de la fête. Il y avait une certaine familiarité entre nous ; nous étions les seuls procréateurs de cette bête inconnue qui venait de naître
L’animal noir s’est levé, et dans la chaleur étouffante il a disparu sans dire adieu ni merci, peut-être a-t-il embarqué en chantant le vent nous portera, ignorant l’horreur qui allait l’avaler.
Aujourd’hui je suis sur la route, dans le crâne la solitude, les mouettes, du verre brisé et dans le sac carnets et stylo pour tenter d'attraper l'impératif poétique : à nouveau dans cette ville mystérieuse, j’arpente les bars déserts ; pourtant je ne te cherche plus.
Il ne reste que le sectionnement de la prose. Les mots comme un cercueil avant l’heure. Pour combler la parole burlesque qui afflige les bavards et le burlesque silence qui abolit les muets.
Bien sûr la tentative est vaine mais lorsqu'il s'agit de la nécessité, le poète doit sortir de son sommeil léthargique mais suis-je vraiment parti pour ça ?
Les traîtres, les délateurs, les espions je voulais les envoyer se faire voir chez les Grecs jusqu’à ce que je reçoive ce message : fallait-il revenir sur Brest ou rester là dans la chaleur des souks ?
Dans les méandres des ruelles, dés l'aurore je suis sorti en quête de l’inspiration : je cherchais sûrement la Beauté, que je vénère mais qui ne sera jamais à moi. J’espérais qu’elle me sauverait de l’ennui, de la déréliction, de la solitude aussi. Un homme à la dérive qui n’écrit plus, c’est comme un pigeon mort sur le trottoir. Une histoire d’amour, une vraie histoire d’amour ne peut être vécue par un infirme, aussi névrosé que moi.
En se levant à l'aube, obsédé par le Poème à écrire il est arrivé avant la fin de la fête. Il y avait une certaine familiarité entre nous ; nous étions les seuls procréateurs de cette bête inconnue qui venait de naître
L’animal noir s’est levé, et dans la chaleur étouffante il a disparu sans dire adieu ni merci, peut-être a-t-il embarqué en chantant le vent nous portera, ignorant l’horreur qui allait l’avaler.
Re: Le Sérum de l’Homme-Grimoire
Ce malicieux plaisir de détruire l'édifice pour en faire surgir la beauté.
Haïr qu'elle nous file entre les mains, tout autant que l'aimer anguille.
Cette beauté que nous cherchons, trouvant chaque jour un nouveau chemin, qui, bien souvent, ne mène à rien, sinon à recommencer le lendemain.
Haïr qu'elle nous file entre les mains, tout autant que l'aimer anguille.
Cette beauté que nous cherchons, trouvant chaque jour un nouveau chemin, qui, bien souvent, ne mène à rien, sinon à recommencer le lendemain.
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