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l'enfant-chien devenu homme
+2
asphalt
marc
6 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
l'enfant-chien devenu homme
1
Il fallait voir la plaine et cela des nuits entières.
« rien ne m’appartient, rien ne n'appartient plus » cela dit dans le miroir. Comme on dit au revoir, comme on dit « vers ».
Ton esprit se fracture, tu dévoiles et renies des promesses !
Des autres
du monde
soi, c'est une histoire raconté, une amoureuse masturbation.
A chercher chaque mot de l'heure mécanique.
Dans la nuit
dans ton feuillage empoisonné !
Je voudrais de ces fins d'années sur un carrelage vespéral.
Rivé !
Ailleurs on salue la bêtise, on se précise du vice, on élabore l'esprit des arts en laboratoire
« allons respire, cela ne t'appartient pas ! Ne t'appartient plus ! »
sexe ouvert ou dressé
voiture et le cœur en plexiglas
rues pelages
en vrac
a rebours vers une âme clignotante !
...et des avants toi merveilleux !
A réécrire sans doute, on ne rattrape pas, on ne s'exerce pas a un seul souffle.
Le dernier en tout cas n'est pas joué
donné avec la stupeur.
J'ai peur, sois mienne !
Le ciel a recouvert le monde, des premiers jours.
Des premiers jours et de fragiles musiques en cuir.
Habillé sans révolte
respirer sans système pulmonaire
qu'écrirons nous plus tard dans la nuit ?
2
j'ai souris. Mes poumons ont crachés. J'ai souris a la promesse de ce jour. Elle pouvait bien ressembler a une Venus sortant des flots. Je me rappelle ses mots obscènes lorsque qu'on s'envoyait en l'air. Je me rappelle mon insouciance, mes enthousiasmes qu'elle accompagnait, me poussant à devenir.
Elle est un esprit admirable dans un corps admirable, admirable, admirable !
Mis a part la première phrase, ce n'est qu'un brève évocation du passage du temps, du notre aussi, de celui dont je suis devenus sentinelle et spectateur.
La seule question qui ces jours derniers me hantent et m’octroie de l'oxygène c'est l'incertitude sur d'étranges choses possible dans mon sang.
ces quelques mots donc et plus important, général, recouvrant le monde, c'est dimanche aujourd'hui !
3
l'écriture est un acte plus sensible que je ne le pensais, un artère fluide qui devient silence, un apprentissage du temps. Je respire et humecte mes yeux jusqu'à ne plus avoir connaissance d'une famille ou d'une histoire.
Écrire c'est évoquer
écrire ce n'est pas raconter.
D'anciennes forces sont à réveiller, parlant bien en dessous du lit.
(,,,)
J'ai le sentiment d'époques sans pluie !
Débattre en moi de choses solaires et d'écoliers, aussi sans doute d'un maître et d'absence de généalogie.
J'ai souvent nommé des lieux du monde, chacun n'était qu'une serrure sur mon visage. Elles s'accrochaient sur moi comme des respirations exotiques, ne me défigurant en rien.
Il n'est pas encore trop tard dans le monde pour dire « je ».
je viens de n'avoir plus jamais sommeil !
4
comme si le corps de jeunes hommes étaient piégé. Je sentais la joie couler à l’intérieur de moi. Elle tachait mon cœur, explosait dans ma bouche.
Au dehors le monde tenait sur un socle de verre : building, empires, même des vies entières !
La beauté me revenait régulièrement dans un éclat bleu mat vieilli. Déjà ce monde savait mentir.
L'origine perse de son corps.
Mes souvenirs sont restés en bord de plage et leurs manière de voir peut paraître odieuses
dans le petit matin de juillet, les chansons d'étoiles sont nécessaires et sans au revoir.
J'ai demandé tout cela et et ce qui suit a l'enfant-chien devenu homme. L'hiver ou il réside a quelque chose de l'animal domestique qu'il est.
Sans honte a venir en moi.
« je crois aux légendes de mon enfance, pour cela je suis caduque l'âme serti de mousse ».
tout ce qui s'est élevé depuis lui !
(je voulais dans l'interlude que tes yeux tombent dans une obscurité en chaleur)
5
encore que ce monde devienne une foule, que je sente mauvais et que l'on me parle poliment...
...un peu comme à un enfant à côté de l'autel.
Après de fortes doses d'alcool
Après de fortes doses de tranquillisants
Monde reptile
pour moi
j'admire l'encolure de l'enfant-chien, ses mots dans la nuit. Ses yeux dans les fentes du masque sont deux soleils vaincus
« voudrais tu que je t'admire ? »
Il fallait voir la plaine et cela des nuits entières.
« rien ne m’appartient, rien ne n'appartient plus » cela dit dans le miroir. Comme on dit au revoir, comme on dit « vers ».
Ton esprit se fracture, tu dévoiles et renies des promesses !
Des autres
du monde
soi, c'est une histoire raconté, une amoureuse masturbation.
A chercher chaque mot de l'heure mécanique.
Dans la nuit
dans ton feuillage empoisonné !
Je voudrais de ces fins d'années sur un carrelage vespéral.
Rivé !
Ailleurs on salue la bêtise, on se précise du vice, on élabore l'esprit des arts en laboratoire
« allons respire, cela ne t'appartient pas ! Ne t'appartient plus ! »
sexe ouvert ou dressé
voiture et le cœur en plexiglas
rues pelages
en vrac
a rebours vers une âme clignotante !
...et des avants toi merveilleux !
A réécrire sans doute, on ne rattrape pas, on ne s'exerce pas a un seul souffle.
Le dernier en tout cas n'est pas joué
donné avec la stupeur.
J'ai peur, sois mienne !
Le ciel a recouvert le monde, des premiers jours.
Des premiers jours et de fragiles musiques en cuir.
Habillé sans révolte
respirer sans système pulmonaire
qu'écrirons nous plus tard dans la nuit ?
2
j'ai souris. Mes poumons ont crachés. J'ai souris a la promesse de ce jour. Elle pouvait bien ressembler a une Venus sortant des flots. Je me rappelle ses mots obscènes lorsque qu'on s'envoyait en l'air. Je me rappelle mon insouciance, mes enthousiasmes qu'elle accompagnait, me poussant à devenir.
Elle est un esprit admirable dans un corps admirable, admirable, admirable !
Mis a part la première phrase, ce n'est qu'un brève évocation du passage du temps, du notre aussi, de celui dont je suis devenus sentinelle et spectateur.
La seule question qui ces jours derniers me hantent et m’octroie de l'oxygène c'est l'incertitude sur d'étranges choses possible dans mon sang.
ces quelques mots donc et plus important, général, recouvrant le monde, c'est dimanche aujourd'hui !
3
l'écriture est un acte plus sensible que je ne le pensais, un artère fluide qui devient silence, un apprentissage du temps. Je respire et humecte mes yeux jusqu'à ne plus avoir connaissance d'une famille ou d'une histoire.
Écrire c'est évoquer
écrire ce n'est pas raconter.
D'anciennes forces sont à réveiller, parlant bien en dessous du lit.
(,,,)
J'ai le sentiment d'époques sans pluie !
Débattre en moi de choses solaires et d'écoliers, aussi sans doute d'un maître et d'absence de généalogie.
J'ai souvent nommé des lieux du monde, chacun n'était qu'une serrure sur mon visage. Elles s'accrochaient sur moi comme des respirations exotiques, ne me défigurant en rien.
Il n'est pas encore trop tard dans le monde pour dire « je ».
je viens de n'avoir plus jamais sommeil !
4
comme si le corps de jeunes hommes étaient piégé. Je sentais la joie couler à l’intérieur de moi. Elle tachait mon cœur, explosait dans ma bouche.
Au dehors le monde tenait sur un socle de verre : building, empires, même des vies entières !
La beauté me revenait régulièrement dans un éclat bleu mat vieilli. Déjà ce monde savait mentir.
L'origine perse de son corps.
Mes souvenirs sont restés en bord de plage et leurs manière de voir peut paraître odieuses
dans le petit matin de juillet, les chansons d'étoiles sont nécessaires et sans au revoir.
J'ai demandé tout cela et et ce qui suit a l'enfant-chien devenu homme. L'hiver ou il réside a quelque chose de l'animal domestique qu'il est.
Sans honte a venir en moi.
« je crois aux légendes de mon enfance, pour cela je suis caduque l'âme serti de mousse ».
tout ce qui s'est élevé depuis lui !
(je voulais dans l'interlude que tes yeux tombent dans une obscurité en chaleur)
5
encore que ce monde devienne une foule, que je sente mauvais et que l'on me parle poliment...
...un peu comme à un enfant à côté de l'autel.
Après de fortes doses d'alcool
Après de fortes doses de tranquillisants
Monde reptile
pour moi
j'admire l'encolure de l'enfant-chien, ses mots dans la nuit. Ses yeux dans les fentes du masque sont deux soleils vaincus
« voudrais tu que je t'admire ? »
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
macadeb
En tant que MACADEB, il faut que je le dise ici, lorsque j'ai découvert le site qui nous sert de gîte, bien que j'aimais son esthétique, ses contenus ; un auteur retenait toujours plus que les autres mon attention. C'était toi, marc. Depuis mon inscription, j'avais vu l'effacement de tes textes et j'imaginais derrière cela une dramaturgie, sans doute donc macadam a besoin de toi et toi de lui. A te lire.
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
Re: l'enfant-chien devenu homme
et bien je suis heureux de te dire que l'album de lectures que j'ai enregistré au studio Sonar Prod est disponible sur Jamendo
voila le lien :
http://www.jamendo.com/fr/list/a115365/une-fin-de-partie
merci de ta lecture
voila le lien :
http://www.jamendo.com/fr/list/a115365/une-fin-de-partie
merci de ta lecture
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: l'enfant-chien devenu homme
mais quel style, mais quel style !, mais quel putain de style !
une des raisons qui pousse à écrire. Dans la tempête
Comme j'aime te lire !
une des raisons qui pousse à écrire. Dans la tempête
Comme j'aime te lire !
Re
Une bombe ! Que dis-je une torpille ! C'est mystique, organique...extatique. Et cela fuse, cela t'explose à la gueule et tu en souhaites encore plus car cela fait du bien. Je ne tomberai pas ici dans le fanatisme forcené ou le fantasme naif mais il est certain que cette prose déchire comme il faut.
Un come back réjouissant.
Un come back réjouissant.
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: l'enfant-chien devenu homme
De l'écrire, d'écrire comme cela, le monde se fera avec nous
Tu lui donnes un sens véritable, juste, même s'il ne l'est pas (encore toujours). Et il ne le sera jamais…
Il y a ce monde sauvage, animal, végétal, infini, admirable - est-il seulement humain ?
qui n'a pas besoin d'être rassuré ni compris (?)
Dam.
Tu lui donnes un sens véritable, juste, même s'il ne l'est pas (encore toujours). Et il ne le sera jamais…
Il y a ce monde sauvage, animal, végétal, infini, admirable - est-il seulement humain ?
qui n'a pas besoin d'être rassuré ni compris (?)
Dam.
Re: l'enfant-chien devenu homme
Au delà des poètes il est des écrivains.
Marc en est un. Un vrai.
J'espère que l'avenir nous le dira.
Nilo, chienne de vie.
Marc en est un. Un vrai.
J'espère que l'avenir nous le dira.
Nilo, chienne de vie.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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