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ébauche
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
ébauche
Le froid en cette fin d'automne. Conscience inamovibles pour lui.
Cela le presse
Comme deux enfants timides et acérés.
Une annonce à haute voix sur une publicité pour un service de pompe funèbre.
Se souvenir
Un léger parfum de mains sur le visage
Le bus de 11h arrive. Un homme quitte définitivement cette ville.
Il n’oublie rien de l’endroit
Le bout du monde commence ici se dit il intérieurement.
Il y a des éruditions qui ne peuvent se vivre qu'à l'écart des foules.la vérité a cela de commun avec la trahison.
Portons marchandises
Devenir foules
Le rêve a l’abri dans le cerceau.
C’est enfin la marge se dit-il !
La décadence est un rire idiot, la grimace d'un esprit qui chercherait encore à faire rire.
Mais c'est un haussement d'épaule en retour
Une quasi indifférence.
Un endroit en apparence pauvre et sale.
Nous sommes quatre au bord de la table.
Nous fumons
Je titube un peu
Sous la faible charpente puis en marchant de grandes ténèbres profondes
…
Quelques aristocrate cassés et jouisseurs.
Une personne erre en souriant dans cette grande maison.
Au bout de la rue, des jeunes gens se bousculent. L'un d'eux tombe à terre.
Se relève en riant !
Le temps de ce jour, une masse blanche et homogène. Il regarde ce tableau blanc vers chez lui.
J'imagine en me levant la ville comme une entité bavarde et amicale.
Je cherche une méthode à la vie, une manière « juste » de la parcourir.
Bien que la pièce soit chauffée, que j'y sois confortablement installé
La chaleur
J’ouvre la porte fenêtre par ou s'engouffre le froid.
Il n'y a personne sur l'esplanade.
Parler des mots terribles, donner à la nuit sa langue animale
Je referme la porte fenêtre
Tire le rideau
La lumière flatte l’ambiance de cette pièce.
Le jeune homme dort
Il fait bon ici.
Je suis impatient de marcher avec lui dans la rue, de l’embrasser juste avant de sauter dans un bus
Et de quitter cette ville
Ce siècle
Il n’y a pas de désespoir, juste un peu d’ennui que la lumière caresse.
Des visages
Des bars fermés pour l’éternité.
Cette rue puis cette autre. On a repeint le local anarchiste d’une couleur vert bouteille.
Pour le musicien : « l’enfance jusqu’à la plage »
Y aurait-il une révolution à discuter ce soir dans le vieux local ?
Tout entier, ici, ce monde vers l’horizon.
De jeunes hommes trainent avec le vent
Un bar vient d’ouvrir
Je prends place dans le décor d’intérieur.
Il m’embrasse, sourit, me trouve aujourd’hui ridicule.
Après tant d’année.
…
Dans dix minutes, le jeune homme se réveillera.
Faut-il oublier ?
Faut-il s’inventer des souvenirs ?
Il prend le bus de 16h15
Des époques inconnues lui parlent en tremblant.
Loin d’ici !
Accepter de se réduire un jour à rien.
La totale instabilité des choses, du monde.
A chaque instant, vivre une vie nouvelle, d’un corps neuf !
Assis sur le rebord du lit. Planté dans l’esprit nauséeux de ce dimanche soir. L’habituel constat des dimanches soir.
Se frapper au corps. Y laisser des marques, des traces ?
Une cigarette l’apaiserait, hurler aussi sans doute. A trop chercher une sortie
L’ignorance ravie des légions et des stocks de fleurs Lotophages.
« Disparait, encore un instant : disparait ! »
Ce n’est pas très loin d’ici. La bordure du village est toute proche.
Parfois assis dans la lumière claire
Parfois sous le dernier lampadaire de la bordure.
Le chemin vers l’étang.
« Le monde est en apparence normal, c’est-à-dire conforme à sa pathologie » me dit-il.
La lumière se réfléchit sur les murs de la salle d’attente.
Je peux te sourire.
« Des métros remplis de noyés »*
Si ce n’est écrire avec son sang
« Prend moi mon amour »
La jeune fille : un visage rustre, presque idiot. Elle se contorsionne
Ses dents la font souffrir.
Je regarde sa douleur jusqu’aux larmes
Sur les magazines, des images du monde tel qu’il n’existe pas.
Il se réveille à 3h.
Le téléphone a bipé plusieurs fois.
La lumière était chaleureuse dans la pièce.
Il ouvre la porte fenêtre, se tient droit dans nuit silencieuse
Partout
Le bus file sur la voie rapide.
Nous regardons ce paysage devenu lisse.
Une plaine aux couleurs ocre.
En descendant nous marchons rapidement dans le vent froid et sec
Toute une populace marche a ventre ouvert dans le petit matin.
Les uns après les autres, les bus font des arrêts brutaux place Catalogne.
L’absence de vent permet de supporter les quelques degrés au-dessus de zéro.
Le rire d’une adolescente sous la forme d’un cri stomacal.
Ecrire
Pour vivre au-dehors, au-delà de soi
Une odeur de H vient jusqu’à moi, passe sur le visage d’un étudiant frêle sans l’incommoder.
Une jeune fille tire une lourde valise rose
Semble s’acheminer vers l’avenue de la gare.
La mer n’est pas loin
Comme un gage de liberté.
Tout dans ce dimanche est silencieux.
Le soleil est accroché en haut.
Mon corps est une étendue crispé.
Tout invite au bonheur.
J’écris alors que tout est ratures, rognures
Jusqu’à l’os
Toucher a des choses heureuses
Ou plus encore à des choses capitales
Qu’elles me traversent sans bavardages
Les parents assoupis ont un mot d’amour pour le fils.
Dite moi le sommeil estival
Du souvenir pour admirer
La grandeur d’un soir rose
Ou tout brule
…
Bruler me fait peur !
L’époque est un artifice
Mes frères la soutiennent
Pourtant la trouve grise ou hideuse
Savent-ils l’aimer ?
Je ne regarde pas les quelques feuillets précédents. J’avance ou plutôt je continue. Une écriture venue de l’estomac.
Je regarde autour de moi.
Seule respiration valable
Remplir sa vie d’un sang heureux et vermeil.
Comme s’il était frère du soleil
C’est aujourd’hui l’heure de s’enivrer de choses vulgaires !
« De tous les guerriers, ces deux-là sont les plus fort : le temps et la patience »*
Ne regarde pas ce pays à l’écriture en marges
Cherche la sortie de ce jour
« L’expression de ce qui existe est une tache infinie »*
Fuir n’est pas nécessaire
Je ne quitte pas ce bonheur
Des journées longues, interminables
Vers des rêves méditerranéen pris en hiver
Se tenir avec sobriété
Mon cœur retrouve sa place dans le sommeil.
Aux portes de quelque chose
Tout entier enfant
Tout entier sans conscience.
Se droguer
Boire
On trace des signes, des enclos dans l’hiver.
« L’art venge la vie »*
Mon corps est une courbe doucement penché dans l’eau.
Je souris comme hébété.
Mes larmes heureuses tombent vers le ciel
Le souvenir d’une voie ferroviaire désaffectée
Le siècle précèdent
Des passions et pour les exprimer, me ralentir le cœur.
Mon esprit commence à flotter, le monde devenu hypnotique.
Une femme termine son repas
Il n’est pas assez tard pour en découdre.
Dehors, assis sur de petits tabourets, des visages interrogent l’hiver
Quelque chose est cassée
Nous avons toujours fait semblant de quelque chose de pérenne, avec élégance.
Envie de son corps jusqu’aux larmes
Cette nuit antique
Aimer et admirer pour faire trembler mes mains
Ne trouvant aucune révolte, ils prennent le parti de la colère.
Vers des galops
Avec sobriété
Des paysages habillés avec la nudité
Dans ce village
Et ce village est le monde
Des respirations tiennes et précieuses
Un cœur rare
La mémoire des antipodes
On se soigne du monde alentours
On y a dit parfois des choses graves
…
Vers la nuit.
Un halo brumeux emprisonne la lumière des réverbères. De ces présences qu’un dimanche soir, la brume transforme en cyclope hagards et éparpillés.
On imagine des familles fatigués, des progénitures pour aujourd’hui.
Je tire de moi des soupirs, des minarets
Je ferme les yeux. Mes pieds rythment une mélodie de Gainsbourg.
J’imagine, je tente d’imaginer la légèreté, les inquiétudes des années 70
« Ou en est aujourd’hui la douceur de vivre ? »
S’ils font taire la lyre, ils mettront eux-mêmes de la terre dans leurs bouches
De longues nuits rigoureuses
Avec le silence comme source et comme serrure
Des avenues jaunies pour me souvenir
Un long hiver de maitres
Je peux aimer ici, ici n’être qu’un silence
Comme le début d’un monde.
Tu écoutes la tête posée sur la paume de ta main
L’espoir sans doute
L’espoir intact, sans futur
Sans après
…
Le creux aménagé de la vague pour être sage.
Peu de choses mais délicates, amoureuses
Elles tiennent dans l’air.
C’est une heure avec ma joie.
Quelque chose de pâle plutôt qu’une clarté évidente à serrer
La lumière sereine.
Des personnages fendus par le milieu
Des répétitions dans l’acte
Murmurer vers le haut
Des fleuves
Enfin devenir nuit
Façade avec reptile
Des enfants obscurs
Des chiens fragiles
Et le jour
Et ce temps présent pour exemple
Vieux guerriers
Des feuilles de Ganja me bercent en blanc
Des êtres solitaires face à l’écriture
Le reste, le reste ?!
On énumère :
Femmes, enfants tout cela dit famille
Quand l’ombilic s’est-il rompu ?
Fragments vers le fragment
Cette heure-ci
3.14
Mon intérieur d’homme, de fragments d’hommes
Sur la dernière page de ce carnet l’ange note
Invoque
Déclare :
« je t’aime »
Sa chair mortelle
Elle se réveille, germe, reprend ses droits sur le rêve
Hurt
Cela le presse
Comme deux enfants timides et acérés.
Une annonce à haute voix sur une publicité pour un service de pompe funèbre.
Se souvenir
Un léger parfum de mains sur le visage
Le bus de 11h arrive. Un homme quitte définitivement cette ville.
Il n’oublie rien de l’endroit
Le bout du monde commence ici se dit il intérieurement.
Il y a des éruditions qui ne peuvent se vivre qu'à l'écart des foules.la vérité a cela de commun avec la trahison.
Portons marchandises
Devenir foules
Le rêve a l’abri dans le cerceau.
C’est enfin la marge se dit-il !
La décadence est un rire idiot, la grimace d'un esprit qui chercherait encore à faire rire.
Mais c'est un haussement d'épaule en retour
Une quasi indifférence.
Un endroit en apparence pauvre et sale.
Nous sommes quatre au bord de la table.
Nous fumons
Je titube un peu
Sous la faible charpente puis en marchant de grandes ténèbres profondes
…
Quelques aristocrate cassés et jouisseurs.
Une personne erre en souriant dans cette grande maison.
Au bout de la rue, des jeunes gens se bousculent. L'un d'eux tombe à terre.
Se relève en riant !
Le temps de ce jour, une masse blanche et homogène. Il regarde ce tableau blanc vers chez lui.
J'imagine en me levant la ville comme une entité bavarde et amicale.
Je cherche une méthode à la vie, une manière « juste » de la parcourir.
Bien que la pièce soit chauffée, que j'y sois confortablement installé
La chaleur
J’ouvre la porte fenêtre par ou s'engouffre le froid.
Il n'y a personne sur l'esplanade.
Parler des mots terribles, donner à la nuit sa langue animale
Je referme la porte fenêtre
Tire le rideau
La lumière flatte l’ambiance de cette pièce.
Le jeune homme dort
Il fait bon ici.
Je suis impatient de marcher avec lui dans la rue, de l’embrasser juste avant de sauter dans un bus
Et de quitter cette ville
Ce siècle
Il n’y a pas de désespoir, juste un peu d’ennui que la lumière caresse.
Des visages
Des bars fermés pour l’éternité.
Cette rue puis cette autre. On a repeint le local anarchiste d’une couleur vert bouteille.
Pour le musicien : « l’enfance jusqu’à la plage »
Y aurait-il une révolution à discuter ce soir dans le vieux local ?
Tout entier, ici, ce monde vers l’horizon.
De jeunes hommes trainent avec le vent
Un bar vient d’ouvrir
Je prends place dans le décor d’intérieur.
Il m’embrasse, sourit, me trouve aujourd’hui ridicule.
Après tant d’année.
…
Dans dix minutes, le jeune homme se réveillera.
Faut-il oublier ?
Faut-il s’inventer des souvenirs ?
Il prend le bus de 16h15
Des époques inconnues lui parlent en tremblant.
Loin d’ici !
Accepter de se réduire un jour à rien.
La totale instabilité des choses, du monde.
A chaque instant, vivre une vie nouvelle, d’un corps neuf !
Assis sur le rebord du lit. Planté dans l’esprit nauséeux de ce dimanche soir. L’habituel constat des dimanches soir.
Se frapper au corps. Y laisser des marques, des traces ?
Une cigarette l’apaiserait, hurler aussi sans doute. A trop chercher une sortie
L’ignorance ravie des légions et des stocks de fleurs Lotophages.
« Disparait, encore un instant : disparait ! »
Ce n’est pas très loin d’ici. La bordure du village est toute proche.
Parfois assis dans la lumière claire
Parfois sous le dernier lampadaire de la bordure.
Le chemin vers l’étang.
« Le monde est en apparence normal, c’est-à-dire conforme à sa pathologie » me dit-il.
La lumière se réfléchit sur les murs de la salle d’attente.
Je peux te sourire.
« Des métros remplis de noyés »*
Si ce n’est écrire avec son sang
« Prend moi mon amour »
La jeune fille : un visage rustre, presque idiot. Elle se contorsionne
Ses dents la font souffrir.
Je regarde sa douleur jusqu’aux larmes
Sur les magazines, des images du monde tel qu’il n’existe pas.
Il se réveille à 3h.
Le téléphone a bipé plusieurs fois.
La lumière était chaleureuse dans la pièce.
Il ouvre la porte fenêtre, se tient droit dans nuit silencieuse
Partout
Le bus file sur la voie rapide.
Nous regardons ce paysage devenu lisse.
Une plaine aux couleurs ocre.
En descendant nous marchons rapidement dans le vent froid et sec
Toute une populace marche a ventre ouvert dans le petit matin.
Les uns après les autres, les bus font des arrêts brutaux place Catalogne.
L’absence de vent permet de supporter les quelques degrés au-dessus de zéro.
Le rire d’une adolescente sous la forme d’un cri stomacal.
Ecrire
Pour vivre au-dehors, au-delà de soi
Une odeur de H vient jusqu’à moi, passe sur le visage d’un étudiant frêle sans l’incommoder.
Une jeune fille tire une lourde valise rose
Semble s’acheminer vers l’avenue de la gare.
La mer n’est pas loin
Comme un gage de liberté.
Tout dans ce dimanche est silencieux.
Le soleil est accroché en haut.
Mon corps est une étendue crispé.
Tout invite au bonheur.
J’écris alors que tout est ratures, rognures
Jusqu’à l’os
Toucher a des choses heureuses
Ou plus encore à des choses capitales
Qu’elles me traversent sans bavardages
Les parents assoupis ont un mot d’amour pour le fils.
Dite moi le sommeil estival
Du souvenir pour admirer
La grandeur d’un soir rose
Ou tout brule
…
Bruler me fait peur !
L’époque est un artifice
Mes frères la soutiennent
Pourtant la trouve grise ou hideuse
Savent-ils l’aimer ?
Je ne regarde pas les quelques feuillets précédents. J’avance ou plutôt je continue. Une écriture venue de l’estomac.
Je regarde autour de moi.
Seule respiration valable
Remplir sa vie d’un sang heureux et vermeil.
Comme s’il était frère du soleil
C’est aujourd’hui l’heure de s’enivrer de choses vulgaires !
« De tous les guerriers, ces deux-là sont les plus fort : le temps et la patience »*
Ne regarde pas ce pays à l’écriture en marges
Cherche la sortie de ce jour
« L’expression de ce qui existe est une tache infinie »*
Fuir n’est pas nécessaire
Je ne quitte pas ce bonheur
Des journées longues, interminables
Vers des rêves méditerranéen pris en hiver
Se tenir avec sobriété
Mon cœur retrouve sa place dans le sommeil.
Aux portes de quelque chose
Tout entier enfant
Tout entier sans conscience.
Se droguer
Boire
On trace des signes, des enclos dans l’hiver.
« L’art venge la vie »*
Mon corps est une courbe doucement penché dans l’eau.
Je souris comme hébété.
Mes larmes heureuses tombent vers le ciel
Le souvenir d’une voie ferroviaire désaffectée
Le siècle précèdent
Des passions et pour les exprimer, me ralentir le cœur.
Mon esprit commence à flotter, le monde devenu hypnotique.
Une femme termine son repas
Il n’est pas assez tard pour en découdre.
Dehors, assis sur de petits tabourets, des visages interrogent l’hiver
Quelque chose est cassée
Nous avons toujours fait semblant de quelque chose de pérenne, avec élégance.
Envie de son corps jusqu’aux larmes
Cette nuit antique
Aimer et admirer pour faire trembler mes mains
Ne trouvant aucune révolte, ils prennent le parti de la colère.
Vers des galops
Avec sobriété
Des paysages habillés avec la nudité
Dans ce village
Et ce village est le monde
Des respirations tiennes et précieuses
Un cœur rare
La mémoire des antipodes
On se soigne du monde alentours
On y a dit parfois des choses graves
…
Vers la nuit.
Un halo brumeux emprisonne la lumière des réverbères. De ces présences qu’un dimanche soir, la brume transforme en cyclope hagards et éparpillés.
On imagine des familles fatigués, des progénitures pour aujourd’hui.
Je tire de moi des soupirs, des minarets
Je ferme les yeux. Mes pieds rythment une mélodie de Gainsbourg.
J’imagine, je tente d’imaginer la légèreté, les inquiétudes des années 70
« Ou en est aujourd’hui la douceur de vivre ? »
S’ils font taire la lyre, ils mettront eux-mêmes de la terre dans leurs bouches
De longues nuits rigoureuses
Avec le silence comme source et comme serrure
Des avenues jaunies pour me souvenir
Un long hiver de maitres
Je peux aimer ici, ici n’être qu’un silence
Comme le début d’un monde.
Tu écoutes la tête posée sur la paume de ta main
L’espoir sans doute
L’espoir intact, sans futur
Sans après
…
Le creux aménagé de la vague pour être sage.
Peu de choses mais délicates, amoureuses
Elles tiennent dans l’air.
C’est une heure avec ma joie.
Quelque chose de pâle plutôt qu’une clarté évidente à serrer
La lumière sereine.
Des personnages fendus par le milieu
Des répétitions dans l’acte
Murmurer vers le haut
Des fleuves
Enfin devenir nuit
Façade avec reptile
Des enfants obscurs
Des chiens fragiles
Et le jour
Et ce temps présent pour exemple
Vieux guerriers
Des feuilles de Ganja me bercent en blanc
Des êtres solitaires face à l’écriture
Le reste, le reste ?!
On énumère :
Femmes, enfants tout cela dit famille
Quand l’ombilic s’est-il rompu ?
Fragments vers le fragment
Cette heure-ci
3.14
Mon intérieur d’homme, de fragments d’hommes
Sur la dernière page de ce carnet l’ange note
Invoque
Déclare :
« je t’aime »
Sa chair mortelle
Elle se réveille, germe, reprend ses droits sur le rêve
Hurt
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: ébauche
Au bout de la rue, des jeunes gens se bousculent. L'un d'eux tombe à terre.
Se relève en riant !
Le temps de ce jour, une masse blanche et homogène. Il regarde ce tableau blanc vers chez lui.
J'imagine en me levant la ville comme une entité bavarde et amicale.
Je cherche une méthode à la vie, une manière « juste » de la parcourir.
Bien que la pièce soit chauffée, que j'y sois confortablement installé
La chaleur
J’ouvre la porte fenêtre par ou s'engouffre le froid.
Il n'y a personne sur l'esplanade.
Parler des mots terribles, donner à la nuit sa langue animale
Je referme la porte fenêtre
Tire le rideau
La lumière flatte l’ambiance de cette pièce.
Le jeune homme dort
Il fait bon ici.
Je suis impatient de marcher avec lui dans la rue, de l’embrasser juste avant de sauter dans un bus
Et de quitter cette ville
Ce siècle
Tu sais dire l'errance des âmes, l'instant d'après...la finitude amoureuse d'une conscience aiguisée.
Percevoir et souffler les mots, visualiser, redistribuer les astres à la table du jeu de la vie, contourner l'espace...saisir un moment de l'univers pour se souvenir.
Mieux qu'un rêve, une prose extralucide.
Se relève en riant !
Le temps de ce jour, une masse blanche et homogène. Il regarde ce tableau blanc vers chez lui.
J'imagine en me levant la ville comme une entité bavarde et amicale.
Je cherche une méthode à la vie, une manière « juste » de la parcourir.
Bien que la pièce soit chauffée, que j'y sois confortablement installé
La chaleur
J’ouvre la porte fenêtre par ou s'engouffre le froid.
Il n'y a personne sur l'esplanade.
Parler des mots terribles, donner à la nuit sa langue animale
Je referme la porte fenêtre
Tire le rideau
La lumière flatte l’ambiance de cette pièce.
Le jeune homme dort
Il fait bon ici.
Je suis impatient de marcher avec lui dans la rue, de l’embrasser juste avant de sauter dans un bus
Et de quitter cette ville
Ce siècle
Tu sais dire l'errance des âmes, l'instant d'après...la finitude amoureuse d'une conscience aiguisée.
Percevoir et souffler les mots, visualiser, redistribuer les astres à la table du jeu de la vie, contourner l'espace...saisir un moment de l'univers pour se souvenir.
Mieux qu'un rêve, une prose extralucide.
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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