la matinée d'un aujourd'hui (sur une machine)

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curieux à la lecture j'ai un arrière goût d'homme à la tête de choux... va savoir...?
l'ambiance, "Le petit lapin de Playboy ronge mon crâne végétal"

mention spéciale pour la grâce (graisse ?) de ces vers

"Le rêve s’est mué en tourisme obèses
Les récréations de la luxure"


ez

D'avance je t'en demande pardon mais je vais me livrer ici à un exercice que je n'aime pas voir pratiquer sur mes textes.
J'ai lu, en entier, puis j'ai pris mes ciseaux...

Epier les surfaces,
Les rêveries obliques du réveil
Jusqu’au souvenir des tombeaux
Bordures de l’existence

Sieste
Tranquille
Je me suis rendormis dans l’usure
Dans une parole
Que J’ai quitté pour
Un autre

La temps de ma naissance est défait
Et les armoires battent l’air des généalogies

On écrase l’Espagne livide
Les récréations de la luxure
En sortant de ses bras, j’aperçois
Les terrasses de mon esprit saignés a blanc
L’envers du miroir que l’on regarde

Il me faut un sud comme un point de vue ou un souvenir
Un ici de forteresses.
Les larmes des télévisions en automne
Monotonie sage des pierres

Je sais, c'est moins explicite, et le sens peut en paraître changé. Ce n'est pas certain.
Mais pour moi beaucoup plus poétique.

J'espère que tu me pardonneras.

Nilo, tailleur de mots.
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PS. Attention aux fautes (que je ne me suis pas permis de corriger).

Le " mur " m'a envoyée sur ces " yeux cyclopéens " dans le gris introspectif.

Violence! Tableau d'Albrecht Dürer dans les yeux, ça picote les sens.
Tu déranges par les maux, tu marques au fer rouge; signature fluide; du pire on en voit de toutes les couleurs.
Plume au service de prouesses peu courantes.

bravo, simplement

Retour sur des pierres brûlantes.

La détresse et les regrets sont saillants dans ce texte.

On dirait une vague sortie de l'océan et perdue à jamais dans un univers qui ne lui appartient plus.

Sylvie

des mots, comme des couperets..ça fait mal
et le même ressenti que Sylvie , vraiment: un univers qui déborde et sort de son lit.

Je trouve ton écrit peuplé de formes rares, libres, mais connecté au réel par son humanité. Ce qui pourrait être sauvage et barbare devient doux et sensible sous ta plume.
Il nous faut (ré)inventer notre panorama du rêve, TOUJOURS.

Dam, rêve du Sud.

Clic dédé:

Avec un bonne paire de ciseaux c'est bien mieux.

Amitiés

Pic

L'Espagne livide ça me fait penser à quelque chose non?

Déroutant et petit à petit envoûtant. Il crée son rythme et on se retrouve pris dans la moiteur de ces mots, des appels scandés et rescandés. D'abord dubitatif, j'ai plongé, et aimé.

Le PUTCH Dédé est responsable ce de renvoi en uppercut.
Mais tant que c'est de la bonne !

Nilo, jette l'éponge.

Un texte personnel, sur la bordure cauchemar-réalité-créativité, qui sonne comme un classique du genre.

Un grand Marc, avec ses phrases tout en finesse et en brutalité.
L'introspection dans ce qu'elle a de cruel et de beau.

Z.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quinzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.