fragments 1

De multiples photos noir et blanc de cendrier-café. L’appartenance au monde…contre, contre ! La mer et ce personnage la regardant, enfant de pose mêlant le romantique et le top model qui griffonne la profondeur du regard.

Autoroutes et jeunes filles dévalant les avenues. La sainteté du mont de Venus ! Les « a genoux » sur le prie dieu et parfois parce que c’est l’heure dans l’année, l’odeur d’encens qui tamise les narines^^^sanctifie.

Une légère torsion musicale. Elle délimite une géographie que le temps remplis.
A bout de course le mouvement figé par la photo.

Un moment de calme sur un pont qui semble surplomber Le Barcarès. L’aube y était rose et le soir lorsque j’y revenais, rien de paraissait avoir changé. Une carte postale en forme de ciel.

Miles Davis d’abord, avec une image d’un New-York hivernal et solitaire. Passant cela. Le réveil est un lieu chaud, encore là, a porté de mains. Il a plut, peut-être pleut il encore ? Je ne cherches pas a deviner la jour. Une lumière pale et c’est celle du jour reste posée sur la terrasse, ni clignotant, ne variant pas.

Une autre sagesse plus tard dans la matinée. Si l’allure est plus fière, le fond n’en est pas moins fragile. La musique de Brahms par Gould.

Il faut que je pense l’extérieur, un « en-dehors » dans ma tête. Et dire telle ou telle chose, est ce moi ou le monde ? Un entre deux possible ?

A grands coup de corps, de bouches. La nuit amicale, encore, d’une vie parasitée par le monde. Retrouver un pendulier électrique, des miroirs cassés, simplement un chez soi investit, « heureux » là et surtout maintenant.

L’autobus sentait le corps mouillé et la chaleur emplissait le pare brises de buée. Une femme d’une cinquantaine d’années lâcha un long filet de morve a la suite d’un blague du chauffeur. En rentrant une flaque m’attendait dans la cuisine. La fuite s’était encore accentuer.

J'ai été surprise par ce texte vois-tu...pour deux raisons:

La première est que je n'ai pas vibré comme pour les autres
La seconde est que c'est le premier texte de toi où je rencontre des fautes !

Peut être une explication Marc?

Sylvie

https://www.dailymotion.com/video/x72td_altitude-zéro_music

J'ai beaucoup ,aimé ça. Les descriptions; Cette ambiance mi douce mi glauque.
Et cette fin inattendue.
Comme une évaporation du réel.

Nilo, aigre-doux.
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PS. Je rejoins Sylvie au sujet de cette accumulation de fautes qui ne t'était plus habituelle.

Le Mur à Dédé fait remonter à la surface du Macadam des textes bouillonnants.
Ce n'est que la moindre de ses qualités.

Nilo, around midday.

Je l'avais lu et aimé. C'est toujours difficile de laisser un avis "constructif", mais c'est évident qu'il y a du positif là dedans ; parce que ça y tend en permanence, malgré les apparences trompeuses (souvent!) Moi j'aime ton objectivité qui ne s'encombre pas de détails ; et ce qui me plait par dessus tout, c'est ce phrasé jeté en pâture aux chacals et aux requins pour déceler la part d'ange qui est en "eux", comme pour "leur" dire qui ils sont et ce que tu retiendras finalement.

Dam.