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Macadam :: MacadaTextes :: Vide-Poche
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en fragments
J'essaie de dégoupiller ma solitude, ma liberté comme une grenade.
Dehors un monde auquel je n'ai pas participé depuis longtemps s'agite. Ses rires bruissent dans l'air du soir. Peut-être vais-je réussir à mieux respirer maintenant, à me tenir plus dignement face a moi-même ?
mon traitement me rend les contradictions, les déchirures plus souples. Je les vis sans souffrances. Rien à voir avec une véritable douleur.
il jaillit de l'obscurité comme un être femelle et mâle !
Je suis rentré à Perpignan ce matin par le premier bus. Mon corps était tant chargé de drogues que je ne me rappelle presque rien de ce trajet hormis l'embrasement du ciel nocturne donnant naissance à cette journée.
depuis peu-sans douleur, ni regret apparent- A se contentait de jouir des fruits de son labeur et de « rectifier » le monde comme on veut corriger un enfant
la prise régulière de mon traitement entraîne un sommeil haché. Je n'ai dormis que 4h. « vendredi », je me répète a voix haute le nom de ce jour.
« le jour pâle et transparent »
8h30
je redeviens, deviens, je suis un homme comme les autres. J'ai reçus cette nuit un jeune homme de 25 ans. son ton était posé, son sourire engageant.
L'appartement est silencieux tout comme la ville au dehors qui ne semble pas encore tout a fait réveillée. « vendredi » c'est pourtant vendredi et c'est la rentrée.
Il me dit n'avoir aucune passion. Et il dit cela avec le sourire. Il me parle aussi de la beauté des femmes, de leurs beautés totales et irremplaçable. Je souris. Du haut de leurs piédestal, et toute cette esthétique parfumé, fringué tragique. O mères, amantes et salopes !
-Le prochain bus est a 11h.
Je voulais qu'il reste partager la fin de nuit avec moi. L'appartement est au réveil ce matin dans un calme, une tranquillité où il n'aurait pas sa place.
Je regarde avec admiration les nom de géants sur la tranche des livres de ma bibliothèque. Et avec ce sourire, tout leurs génie m'écrase. C'est par le biais de ces mots là que la tristesse fait son entrée dans ma journée. Ou peut-être aussi des nostalgie du a la musique que je suis en train d'écouter.
Rien encore du côté du corps endormis de la ville.
Et la musique me devient insupportable !
…
j'attendais A en buvant deux pintes de Guiness. Je laisse la monnaie sur le comptoir, le bar ferme dans quelques minutes. Voilà cette nuit, identique a toutes autres, et nostalgique sucrée. Je lui propose de boire un verre, d'en boire plusieurs
///
les souterrains de ce monde, de cette nuit.
Je ne veux pas dire clairement les choses. Après tout de lui même le monde n'est pas évident !
D'autres vies ouvrent et ferment des portes.
Je ne connais rien derrière leurs visages. Même leurs rires
je n'ai jamais vu ou compris leurs larmes.
Le vieux, le très vieux précepte de l'ivresse en toute chose, par toute choses
Dehors un monde auquel je n'ai pas participé depuis longtemps s'agite. Ses rires bruissent dans l'air du soir. Peut-être vais-je réussir à mieux respirer maintenant, à me tenir plus dignement face a moi-même ?
mon traitement me rend les contradictions, les déchirures plus souples. Je les vis sans souffrances. Rien à voir avec une véritable douleur.
il jaillit de l'obscurité comme un être femelle et mâle !
Je suis rentré à Perpignan ce matin par le premier bus. Mon corps était tant chargé de drogues que je ne me rappelle presque rien de ce trajet hormis l'embrasement du ciel nocturne donnant naissance à cette journée.
depuis peu-sans douleur, ni regret apparent- A se contentait de jouir des fruits de son labeur et de « rectifier » le monde comme on veut corriger un enfant
la prise régulière de mon traitement entraîne un sommeil haché. Je n'ai dormis que 4h. « vendredi », je me répète a voix haute le nom de ce jour.
« le jour pâle et transparent »
8h30
je redeviens, deviens, je suis un homme comme les autres. J'ai reçus cette nuit un jeune homme de 25 ans. son ton était posé, son sourire engageant.
L'appartement est silencieux tout comme la ville au dehors qui ne semble pas encore tout a fait réveillée. « vendredi » c'est pourtant vendredi et c'est la rentrée.
Il me dit n'avoir aucune passion. Et il dit cela avec le sourire. Il me parle aussi de la beauté des femmes, de leurs beautés totales et irremplaçable. Je souris. Du haut de leurs piédestal, et toute cette esthétique parfumé, fringué tragique. O mères, amantes et salopes !
-Le prochain bus est a 11h.
Je voulais qu'il reste partager la fin de nuit avec moi. L'appartement est au réveil ce matin dans un calme, une tranquillité où il n'aurait pas sa place.
Je regarde avec admiration les nom de géants sur la tranche des livres de ma bibliothèque. Et avec ce sourire, tout leurs génie m'écrase. C'est par le biais de ces mots là que la tristesse fait son entrée dans ma journée. Ou peut-être aussi des nostalgie du a la musique que je suis en train d'écouter.
Rien encore du côté du corps endormis de la ville.
Et la musique me devient insupportable !
…
j'attendais A en buvant deux pintes de Guiness. Je laisse la monnaie sur le comptoir, le bar ferme dans quelques minutes. Voilà cette nuit, identique a toutes autres, et nostalgique sucrée. Je lui propose de boire un verre, d'en boire plusieurs
///
les souterrains de ce monde, de cette nuit.
Je ne veux pas dire clairement les choses. Après tout de lui même le monde n'est pas évident !
D'autres vies ouvrent et ferment des portes.
Je ne connais rien derrière leurs visages. Même leurs rires
je n'ai jamais vu ou compris leurs larmes.
Le vieux, le très vieux précepte de l'ivresse en toute chose, par toute choses
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: en fragments
" D' autres vies ouvrent et ferment des portes".
Merci pour ton texte.
Merci pour ton texte.
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
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Macadam :: MacadaTextes :: Vide-Poche
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